252 incident was identified. However, repetition of bombing in the same area resulted in a more accurate and rapid medical response. Conclusion A one-page sheet easily filled out at the scene in the context of chemical incident allowed defining the toxidrome and consequently protection of rescuers, needs for supportive and antidotal supply. Owing to the rapidity of action of a number of toxicant a single or repeated examination over a few hours is needed to define the toxidrome and therefore the class of toxicant. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2016.05.034 P32
Les intoxications aiguës chez l’enfant en réanimation au centre et Sud tunisien : bilan 2011—2015 M. Dakhli ∗ , K. Garrab , I. Ben Said , R. Tej , Y. Braham Laboratoire de toxicologie, CHU Farhat-Haced, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Dakhli) Introduction La diversité des médicaments incriminés dans les intoxications aiguës faisant le motif d’hospitalisation au service de réanimation représente une question d’actualité préoccupante aussi bien de point de vue médical que social. La prévention efficace de ce type d’intoxications passe par une maîtrise parfaite de leur épidémiologie. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective concernant les enfants de moins de 15 ans sur une période allant du 1er Janvier 2011 jusqu’au 31 Décembre 2015. Les matrices biologiques exploitées au laboratoire étaient constituées d’urine, du sang et d’un lavage gastrique. La recherche générale des toxiques a été réalisée par des réactions colorimétriques. Le dosage (sanguin et urinaire) a été effectué par immunoanalyse (EMIT, FPIA). Résultats Durant la période d’étude, 194 cas d’intoxications médicamenteuses chez les enfants ont été colligées au laboratoire de toxicologie dont 15 cas hospitalisés au service de réanimation (soit 7,73 % des cas). Nous avons remarqué une légère prédominance masculine avec un sexe ratio (H/F) égale à 1,14. Un pic a été enregistré en 2012 avec 5 cas (soit 33,33 %). Le paracétamol (4 cas) et les antidépresseurs tricycliques (4 cas) occupaient la première place avec 26,66 % des cas. Un seul cas d’intoxication aiguë à l’acide valproïque a été rapporté (soit 6,66 %). L’intoxication est accidentelle dans tous les cas. Conclusion La prévention reste le meilleur moyen de lutte contre les intoxications aiguës chez l’enfant. Elle nécessite l’implication de toutes les structures concernées, à savoir la cellule familiale, le personnel médical, les industriels et les pouvoirs publics. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2016.05.035 P33
Outbreak of facio-troncular dystonia in central Africa due to diazepam replaced by haloperidol in oral medications N. Peyraud 1 , F. Baud 2,3,∗ , J.-C. Alvarez 4 , M. Serafini 1 , A. Heinzelmann 2 1 Médecins sans frontieres, Geneva, Switzerland 2 Médecins sans frontières, Paris, France 3 CAPTV, AP—HP, Paris, departement d’anesthésie-réanimation adulte, samu de Paris, hôpital Necker Paris, UMR 8257, Cognitive Action Group; University Paris-Diderot, France
54e Congrès de la Société de toxicologie clinique — Nancy 2016 4 Service de pharmacologie-toxicologie, faculté de médecine PIFO, université Versailles-Saint-Quentin, CHU R.-Poincaré, AP—HP, Garches, France ∗ Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (F. Baud)
Introduction During week 52, 2014, in the north-east of the Democratic Republic of Congo, an African area included in the ‘‘Meningitis belt of Africa’’ and in which malaria is endemic, patients with suspected but atypical meningitis were reported. In January 2015, Médecins sans Frontières (MSF) Geneva, was approached by the Ministry of Health to support the outbreak. Methods At the scene, data were collected on individual chart file records. Thereafter, at MoH and MSF case-management sites, information for each patient were recorded in a standardized Excel line-list. Patients’ demographic characteristics, clinical features, and discharge were recorded. At per request of the attending physician, cerebrospinal fluid was analysed for evidence of meningitis and blood for malaria. Toxicological analysis included liquid chromatography—Mass spectrometry and high performance liquid chromatography—UV spectrometry on urine specimens. Results Initial examination suggested that an illness other than bacterial meningitis was the cause of patients’complaints. Thereafter non-tonico-clonic seizures were considered. The MSF referent toxicologist was consulted. The definitive diagnosis made on pictures and videos. From January to August 2015, 1021 hospitalisations were recorded in 925 patients. Looking for the source of haloperidol showed that tablets sold as ‘diazepam’ and consumed by symptomatic patients contained haloperidol as the sole active pharmaceutical ingredient, suggesting that this large outbreak was due to haloperidol toxicity from falsified diazepam. However, the cause of the error is presently under investigation. Discussion—conclusions This outbreak emphasizes the need to consider toxicity resulting from error in medicines when facing collective atypical signs and symptoms. To address such outbreaks, an international multidisciplinary collaboration, including clinical toxicologists, working in collaboration with medicine regulatory authorities is mandatory to address the major challenge of poorquality drugs in developing countries. The mechanism and the cause of error in dosing are presently under investigation. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2016.05.036 P34
Consommation de substances psychoactives pendant les « féria » du Sud-Ouest : peut-on avancer sur la connaissance des substances en cause ? M. Labadie 1,∗ , L. Capaldo 1 , C. Richeval 2 , K. Titier 3 , R. Blondet 4 , A. Courtois 1 , N. Castaing 3 , D. Allorge 2 , J.-M. Gaulier 2 , A. Lebeau 1 , J. Fabre 5 , A. Daveluy 6 1 CAPTV, CHU, Bordeaux, France 2 Laboratoire de toxicologie, Pôle de biologie-pathologie-génétique, CHRU, Lille, France 3 Laboratoire de pharmacotoxicologie, CHU, Bordeaux, France 4 Service des urgences, samu, SMUR, CHG, Mont de Marsan, France 5 Service des urgences, SMUR, centre hospitalier Général Dax, France 6 Centre d’addictovigilance, CHU, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Labadie) Introduction Les intoxications par les substances psychoactives sont de plus en plus nombreuses en Europe et concernent majoritairement les patients entre 15 et 25 ans. De nombreux nouveaux
Présentations orales produits de synthèse (NPS) circulent via Internet dont la toxicité est inconnue. Ces substances ou « drogues festives » se rencontrent, entre autres, dans les lieux de rassemblements festifs (boites de nuit, concerts, free music, feria,. . .). Les centres antipoison, ainsi que les centres d’addictovigilance sont régulièrement sollicités pour des intoxications graves aboutissant à des hospitalisations pour lesquelles les preuves analytiques de la présence de ces substances sont souvent manquantes, ou difficiles à obtenir. Le manque de documentation analytique et/ou clinique de ces dossiers en limite l’expertise. De ce fait, la connaissance médicale, notamment clinique progresse peu, limitant la pertinence de la prise en charge de ces intoxications. L’objectif principal de cette étude est de connaître les principales molécules psychoactives responsables des tableaux cliniques les plus graves, et de décrire ces tableaux cliniques pour en améliorer la prise en charge ultérieure, notamment dans les postes médicaux avancés (PMA) mis en place lors des évènements festifs. Matériel et méthodes Une étude prospective était conduite au cours de deux féria (du 22 au 26 juillet et du 12 au 16 août 2015). Tout patient admis au PMA avec des troubles neurologiques et/ou du comportement évocateurs d’une prise de substances psychoactives et/ou rapportant (lui ou son entourage) avoir consommé des substances psychoactives était inclus. Il bénéficiait d’un examen clinique et d’une mesure de la glycémie capillaire au doigt. À l’issue de cette dernière, un prélèvement sanguin était déposé sur un papier buvard ad hoc (DBS : dried blood spot) et adressé au laboratoire pour analyse. Si possible, un recueil des urines, et un prélèvement de cheveux étaient réalisés. Un avis était demandé auprès du Comité de protection des personnes, considérant l’étude hors champ. Résultats Vingt-sept patients étaient inclus : 27 DBS, 24 prélèvements de cheveux et 14 prélèvements urinaires. Le sex-ratio était de 18 et 85 % des patients avaient entre 15 et 30 ans. Cliniquement, les signes étaient majoritairement neurologiques (agitation 30 %, coma 33 %, hallucinations 11 %, mydriase 52 %) ; 15 % avaient une hypersudation, 11 % avaient soit des tremblements, soit des mouvements anormaux, soit des fasciculations. Sept pour cent étaient hypertoniques et 41 % étaient tachycardes. Aucun décès, ni admission en réanimation n’était observé. Plus globalement, parmi ces patients, 4 présentaient un toxidrome sérotoninergique incomplet. Sur le plan analytique, les résultats préliminaires retrouvaient la présence de cocaïne, caféine, psilocine, tramadol, benzodiazépines, neuroleptiques, antihistaminiques, antidépresseurs imipraminiques, buprénorphine mais aucun NPS n’était retrouvé. Conclusion Il s’agit d’une étude préliminaire avec un effectif limité mais les tableaux cliniques sont cohérents avec ce qui était attendu avec les substances consommées. Les données cliniques demeurent à confronter aux résultats analytiques complets. La typologie des personnes fréquentant les féria est différente de celle des festivals de musique, ce qui peut expliquer l’absence de NPS : la réalisation d’une étude similaire dans les festivals de musique pourrait être pertinente. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2016.05.037 P35
Low sensitivity of toxicological analysis in daily practice of acute poisonings: An endless rupture in spite of modern technology F. Baud 1,∗ , A. Khadija 1 , R. Jouffroy 2 , L. Lamhaut 2 1 Samu de Paris, CAPTV, Paris, UMR-8536, hôpital Necker, Paris, France 2 Réanimation adulte, Hôpital Necker—Enfants-Malades, Paris, France
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Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (F. Baud) Introduction The diagnosis in clinical toxicology is based on the collection of information on: — the substance, the dose, and the route of administration; — signs and symptoms that have to fit the supposed ingested drug (SID), and; — toxicological analysis (TA) which is expected to provide the definitive diagnosis. However, in the past, the development of methods based on immuno-enzymology provided information on the class rather the substance by itself with questionable ability to quantify exposure. Consequently, routinely used TA was progressively disgarded. TA was recommended in only a few number of toxicants and in conditions were SID does not explain major signs and symptoms. However, over the past decade, modern TA using various modes of mass spectrometry was developed meanwhile analysts claimed they were able to address all toxicological concerns of attending physicians. From a theoretical viewpoint this assumption was sounded. However, the translational to practice has not been assessed to our knowledge. The aim of this retrospective study performed in a medical polyvalent intensive care unit (MPICU) was to test the hypothesis more especially as the MPICU has unlimited access to facilities provided by three University Toxicology Laboratory (Tox Lab). Patients and methods Patients: included patients were adult patients admitted for suspicion of poisoning ranging from moderate to severe in our MPICU from the 1st of January 2014 until April 2015. This period of time corresponded to the period of time at which the MPICU has unlimited access to the three Tox Lab. Toxicology analyses: according to our current practice blood and urine specimens were collected at the time of admission and sent to the different ToxLab owing to the facilities provided by each, including the local hospital for a limited of toxicants, the ToxLab on duty in our institution allowing screening and dosing, and The ToxLab of the forensic department of our Institution. The two latters have facilities of modern apparatus including mass spectrometry in various modes as well as separative process (gas and liquid). The ToxLab were blinded regarding the aim of the study. Expression of results: in each patient’s results from the different laboratory were gathered one positive detection/quantitification of an SID was considered SID+,TA+; lack of SID with positive TA: SID-,TA+, a SID+ with negative TA was considered SID+,TA-. Unfortunately there was no SID6,TA- as there were no need to ask for the presence of a drug to Toxlab knowing is was absent in a study done in current practice. Assessment of severity of exposure: severity of exposure as assessed only for drugs and alcohol using the maximum daily recommended for drugs (a therapeutic index > 1 deontes an intoxication) and a blood alcohol level (BAL) of 0.4 g/lg (a BAL > 0.4 g/L was considered toxic). Results Over the study period there were 224 occurrences concerning 90 SID (a number of multiple occurrences of the same drug) in 70 patients (a number of patients reported multiple drug ingestions). An SID+, TA+ was recorded in only 33% of the 224 occurrences; however, the TI was > 1 in 45% of the dosed drugs. In addition, in the group of SSI-, TA+, the TA added in 15% of patients with SID-. However, in 79% of the SID-, TA+, the TI was less than 1. This finding suggests the detection was that of drugs prescribed or used by the patient therapeutically or recreatively in this class of patients SID6, TA+. Discussion In the sixties, toxicological analysis was considered the gold standard to definitively assume the role of a substance in a poisoning. Suprisingly, while the methods used in analytical toxicology resulted in a manifold increase in sensitivity and specificity allowing to screen hundreds of substances in 10 microliter of whole blood, the added value of analytical toxicology is fairly low as shown by evidencing the SID in only 33% of the occurrences. We can question about the accuracy of the SID. However, until the toxicological analysis does not currently assume the substance is not present, the