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Consultation pharmaceutique en irathérapie : expérience d’un service de médecine nucléaire
200
Présentations affichées / Médecine Nucléaire 2 (2019) 187–220
personnalisés de radioprotection et de faire de la conciliation médicamenteuse. Conclusion Les CR constituent un moment privilégié pour écouter, répondre aux interrogations des patients, pour les informer sur les particularités de l’irathérapie et pour vérifier l’ensemble des traitements de sortie. Ces CR, très appréciées par le service de Médecine Nucléaire, permettent une prise en charge globale des patients tant sur le plan de la radiothérapie métabolique que de ses traitements habituels. Les CR ont fait l’objet d’une enquête de satisfaction auprès des patients concernés. L’accompagnement thérapeutique par les radiopharmaciens en Médecine Nucléaire pourrait s’étendre à d’autres thérapies telles que 153Sm-Quadramet, 131I-MIBG, ® ® 177Lu-Lutathéra et 223Ra-Xofigo . Mots clés 131I ; Radiopharmacie ; Irathérapie ; Radioprotection ; Optimisation Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.078 P 34
Consultation pharmaceutique en irathérapie : expérience d’un service de médecine nucléaire
S. Sahmim ∗ , A. Toumi , N. Ayachi , M. Guezguez Médecine nucléaire, CHU de Sahloul, Sousse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Sahmim) Introduction L’irathérapie (IRT) désigne l’administration le plus souvent par voie orale d’iode 131. La consultation pharmaceutique (CP) pourrait se révéler intéressante pour l’optimisation de préparation du patient. En effet, nous recevons dans notre service de médecine nucléaire en moyenne 32 demandes mensuelles pour IRT. L’objectif de ce travail est de présenter notre expérience en CP, en veillant au bon respect des recommandations par les malades recevant des cures d’iode 131. Matériels et méthodes Nous avons réalisé une étude prospective étalée sur 3 mois. 35 CP ont été réalisées par l’interne en radiopharmacie. Le temps moyen de la CP est de 10 minutes. Un questionnaire est établi permettant de guider le déroulement de l’entretien et de recueillir les réponses aux questions posées aux patients ainsi que leurs commentaires. Il a été rédigé en s’inspirant des recommandations émises par les sociétés savantes. Une vérification au respect des instructions dictées lors de la première CP est faite le jour de la réalisation de la scintigraphie thyroïdienne. Les principaux points abordés sont les interactions médicamenteuses et alimentaires, les effets des rayonnements sur la fertilité masculine et féminine et les règles de radioprotection (RP). Résultat Sur les 35 patients, 23 (65 %) sont admis pour une 1ere cure. Ces patients acquièrent pour la 1ere fois des connaissances sur leur traitement (TT). Ces connaissances demeurent insuffisantes pour garantir la sécurité du TT. En effet, 40 % d’entre eux (9/23) n’ont pas bien compris les mesures expliquées, jugées par des erreurs de comportement. Elle concerne surtout les règles de RP (hydratation, douche et change de sous-vêtements tous les jours, chambre à part, douche et linge propre) le jour du balayage du corps entier. On note une bonne compréhension des règles de RP chez 4 des 12 patients ayant rec¸u plusieurs cures. Les aliments dont il ne faut pas abuser ou associer ne sont pas respectés par les 35 patients (8 %), sans que cela n’ait influencé l’interprétation des images. 100 % des patients ont pris un laxatif assurant une bonne qualité des images. Pour les patients (20 %) ayant un TT pour d’autres maladies, nous n’avons pas noté d’interférence avec l’IRT. Conclusion Le radiopharmacien peut contribuer à minimiser les échappements thérapeutiques, grâce à un conseil pharmaceutique pertinent et personnalisé. La CP s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la conduite de l’irathérapie dans sa globalité. Mots clés 131I ; Irathérapie
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.079 P 35
Évaluation de la satisfaction des patients traités par irathérapie en médecine nucléaire selon deux circuits : en ambulatoire ou en hôpital de jour C. Porot 1,∗ , C. Hammer 1 , F. Keita Camara 1 , K. Bourahla 2 , O. Schneegans 2 , P. Coliat 1 , D. Prebay 1 1 Pharmacie, CLCC Paul-Strauss, Strasbourg 2 Médecine nucléaire, CLCC Paul-Strauss, Strasbourg ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Porot) Contexte Les recommandations de radioprotection et leur respect étant primordiaux, une prise en charge (PEC) en hospitalisation de jour (HDJ) a été instaurée pour des patients bénéficiant d’une prise d’iode 131 pour traiter leur hyperthyroïdie, dès lors que l’activité administrée est supérieure à 370 MBq ou qu’il existe un risque pour le patient ou son entourage. Associée à cette PEC en HDJ en Curiethérapie, une consultation radiopharmaceutique (CR) a été initiée en juin 2016 par les radiopharmaciens dans le cadre d’un projet institutionnel de développement de la Pharmacie Clinique. Objectif Évaluer la satisfaction des patients pris en charge en HDJ versus ambulatoire pour le traitement des hyperthyroïdies par irathérapie au Centre Paul Strauss, CLCC de Strasbourg. Matériels et méthodes Pendant 6 mois, un questionnaire a été remis à chaque patient qu’il soit en HDJ ou en ambulatoire. Il comportait 6 items : qualité de l’accueil, organisation de sa PEC, qualité des informations concernant le traitement et les effets indésirables, la clarté des réponses et la qualité des documents remis. La satisfaction a été évaluée selon 4 degrés : très satisfaisant, satisfaisant, peu satisfaisant et pas satisfaisant. Résultats 98 questionnaires ont été distribués. 48,98 % des patients ont répondu (64,58 % HDJ vs 34 % ambulatoire). L’accueil et la prise en charge en ambulatoire sont très satisfaisantes pour 95 % des patients versus 85 % en HDJ. La satisfaction quant à la qualité des informations est de 94 % en HDJ versus 60 % en ambulatoire. Discussion La satisfaction des patients pour l’accueil et la PEC est sensiblement la même entre les deux circuits avec une préférence pour le secteur ambulatoire. Ceci peut s’expliquer par la localisation du secteur de Curiethérapie qui est peu accessible pour les patients et par le temps d’attente dans la chambre d’hospitalisation. En revanche, la satisfaction inhérente à la qualité des informations dispensées est très augmentée en HDJ, ce qui s’explique par les CR. Les CR permettent d’expliquer les objectifs de la thérapie, de donner des conseils personnalisés de radioprotection et de faire de la conciliation médicamenteuse. Conclusion L’enquête menée indique un gain sensible en terme de satisfaction patient pour des éléments essentiels que sont la qualité et la compréhension des informations dispensées lorsqu’ils sont pris en charge en HDJ. Ce retour positif nous conforte dans l’importance de la CR dans le parcours de soins. Mots clés 131I ; Optimisation ; Radiopharmaceutique ; Irathérapie Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.080
Présentations affichées / Médecine Nucléaire 2 (2019) 187–220
personnalisés de radioprotection et de faire de la conciliation médicamenteuse. Conclusion Les CR constituent un moment privilégié pour écouter, répondre aux interrogations des patients, pour les informer sur les particularités de l’irathérapie et pour vérifier l’ensemble des traitements de sortie. Ces CR, très appréciées par le service de Médecine Nucléaire, permettent une prise en charge globale des patients tant sur le plan de la radiothérapie métabolique que de ses traitements habituels. Les CR ont fait l’objet d’une enquête de satisfaction auprès des patients concernés. L’accompagnement thérapeutique par les radiopharmaciens en Médecine Nucléaire pourrait s’étendre à d’autres thérapies telles que 153Sm-Quadramet, 131I-MIBG, ® ® 177Lu-Lutathéra et 223Ra-Xofigo . Mots clés 131I ; Radiopharmacie ; Irathérapie ; Radioprotection ; Optimisation Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.078 P 34
Consultation pharmaceutique en irathérapie : expérience d’un service de médecine nucléaire
S. Sahmim ∗ , A. Toumi , N. Ayachi , M. Guezguez Médecine nucléaire, CHU de Sahloul, Sousse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Sahmim) Introduction L’irathérapie (IRT) désigne l’administration le plus souvent par voie orale d’iode 131. La consultation pharmaceutique (CP) pourrait se révéler intéressante pour l’optimisation de préparation du patient. En effet, nous recevons dans notre service de médecine nucléaire en moyenne 32 demandes mensuelles pour IRT. L’objectif de ce travail est de présenter notre expérience en CP, en veillant au bon respect des recommandations par les malades recevant des cures d’iode 131. Matériels et méthodes Nous avons réalisé une étude prospective étalée sur 3 mois. 35 CP ont été réalisées par l’interne en radiopharmacie. Le temps moyen de la CP est de 10 minutes. Un questionnaire est établi permettant de guider le déroulement de l’entretien et de recueillir les réponses aux questions posées aux patients ainsi que leurs commentaires. Il a été rédigé en s’inspirant des recommandations émises par les sociétés savantes. Une vérification au respect des instructions dictées lors de la première CP est faite le jour de la réalisation de la scintigraphie thyroïdienne. Les principaux points abordés sont les interactions médicamenteuses et alimentaires, les effets des rayonnements sur la fertilité masculine et féminine et les règles de radioprotection (RP). Résultat Sur les 35 patients, 23 (65 %) sont admis pour une 1ere cure. Ces patients acquièrent pour la 1ere fois des connaissances sur leur traitement (TT). Ces connaissances demeurent insuffisantes pour garantir la sécurité du TT. En effet, 40 % d’entre eux (9/23) n’ont pas bien compris les mesures expliquées, jugées par des erreurs de comportement. Elle concerne surtout les règles de RP (hydratation, douche et change de sous-vêtements tous les jours, chambre à part, douche et linge propre) le jour du balayage du corps entier. On note une bonne compréhension des règles de RP chez 4 des 12 patients ayant rec¸u plusieurs cures. Les aliments dont il ne faut pas abuser ou associer ne sont pas respectés par les 35 patients (8 %), sans que cela n’ait influencé l’interprétation des images. 100 % des patients ont pris un laxatif assurant une bonne qualité des images. Pour les patients (20 %) ayant un TT pour d’autres maladies, nous n’avons pas noté d’interférence avec l’IRT. Conclusion Le radiopharmacien peut contribuer à minimiser les échappements thérapeutiques, grâce à un conseil pharmaceutique pertinent et personnalisé. La CP s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la conduite de l’irathérapie dans sa globalité. Mots clés 131I ; Irathérapie
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.079 P 35
Évaluation de la satisfaction des patients traités par irathérapie en médecine nucléaire selon deux circuits : en ambulatoire ou en hôpital de jour C. Porot 1,∗ , C. Hammer 1 , F. Keita Camara 1 , K. Bourahla 2 , O. Schneegans 2 , P. Coliat 1 , D. Prebay 1 1 Pharmacie, CLCC Paul-Strauss, Strasbourg 2 Médecine nucléaire, CLCC Paul-Strauss, Strasbourg ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Porot) Contexte Les recommandations de radioprotection et leur respect étant primordiaux, une prise en charge (PEC) en hospitalisation de jour (HDJ) a été instaurée pour des patients bénéficiant d’une prise d’iode 131 pour traiter leur hyperthyroïdie, dès lors que l’activité administrée est supérieure à 370 MBq ou qu’il existe un risque pour le patient ou son entourage. Associée à cette PEC en HDJ en Curiethérapie, une consultation radiopharmaceutique (CR) a été initiée en juin 2016 par les radiopharmaciens dans le cadre d’un projet institutionnel de développement de la Pharmacie Clinique. Objectif Évaluer la satisfaction des patients pris en charge en HDJ versus ambulatoire pour le traitement des hyperthyroïdies par irathérapie au Centre Paul Strauss, CLCC de Strasbourg. Matériels et méthodes Pendant 6 mois, un questionnaire a été remis à chaque patient qu’il soit en HDJ ou en ambulatoire. Il comportait 6 items : qualité de l’accueil, organisation de sa PEC, qualité des informations concernant le traitement et les effets indésirables, la clarté des réponses et la qualité des documents remis. La satisfaction a été évaluée selon 4 degrés : très satisfaisant, satisfaisant, peu satisfaisant et pas satisfaisant. Résultats 98 questionnaires ont été distribués. 48,98 % des patients ont répondu (64,58 % HDJ vs 34 % ambulatoire). L’accueil et la prise en charge en ambulatoire sont très satisfaisantes pour 95 % des patients versus 85 % en HDJ. La satisfaction quant à la qualité des informations est de 94 % en HDJ versus 60 % en ambulatoire. Discussion La satisfaction des patients pour l’accueil et la PEC est sensiblement la même entre les deux circuits avec une préférence pour le secteur ambulatoire. Ceci peut s’expliquer par la localisation du secteur de Curiethérapie qui est peu accessible pour les patients et par le temps d’attente dans la chambre d’hospitalisation. En revanche, la satisfaction inhérente à la qualité des informations dispensées est très augmentée en HDJ, ce qui s’explique par les CR. Les CR permettent d’expliquer les objectifs de la thérapie, de donner des conseils personnalisés de radioprotection et de faire de la conciliation médicamenteuse. Conclusion L’enquête menée indique un gain sensible en terme de satisfaction patient pour des éléments essentiels que sont la qualité et la compréhension des informations dispensées lorsqu’ils sont pris en charge en HDJ. Ce retour positif nous conforte dans l’importance de la CR dans le parcours de soins. Mots clés 131I ; Optimisation ; Radiopharmaceutique ; Irathérapie Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.080