Communicationsaffichges
compatibles avec la morphologie de leptospire ont dtd identitides ~ l'examen direct. Une immunofixation indirecte avec le strum de la patiente est positive sur ces bactdries. La culture est positive.
Discussion : Nous rapportons un cas original de contamination de Leptospirose icterohaemorraghiae ~t partir de l'eau douce (pluviale) [1, 2]. La prdsentation clinique initiale 6tait grave. L'dvolution clinique sons traitement antibiotique est favorable.
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I1 est ~ soulignde l'originalit6 de la raise eta 6vidence de Leptos-
pire icterohaemorraghiae par IFI dans l'eau pluviale. 1 DobrinaA. Leptospira icternhemorrhagiaeand leptospire peptidolgycans induce endothelial cell adhesiveness for polymorphonuclear leukocytes. Infect Immun 1995 ; 63 : 2995-9. 2 MizonJP.Leptospiraicterohemorrhagiae.Etude cliniqueet biologique (~ propos de 3 cas). Lille Med 1974 ; 19 : 293-301. 1F~d6ration m6decine interne pathologie infeetieuse, 2service de bact6riologie, centre hospitalier universitaire d'Amiens 1, 80054 Amiens, France
Communication affich~e 160
Cryptococcose neuromdningde du sujet ~gd et exposition aviaire C. Rapp 1, A. Rault 1, C. Soler2, P. Dubourg 1, P. Cointefl, O. Berets 1
Cryptococcus neoformans est un champignon ubiquitaire, isold du sol et des fientes de pigeons responsable d'infections opportunistes chez les immunoddprimds. Chez l'immunocompdtent, en rabsence de facteur favorisant, le contact dtroit avec les pigeons est un mode de contamination possible. Une femme ~gde de 80 arts, sans antdcddent, 6tait admise le 02 juillet 1999 pour un syndrome confusionnel fdbrile 6voluant depuis sept jours. A l'examen, il existait un syndrome mdningd, l'analyse du LCR montrait une pldiocytose ?~60 61dments (37 % de PN, 63 % de lymphocytes), une hyperprotdinorachie ~t0,8 g/ L e t une hypoglycorachie ~t 1,9 mmol/L. L'examen direct dtait n6gatif. La tomodensitomdtrie cdrdbrale dtait norrnale. Une antibiothdrapie probabiliste par ceftriaxone et vancomycine 6tait instaurge. La 2e PL rdalisde ~ la 48e heure en raison de l'absence d'amdlioration clinique retrouvait une pldiocytose avec 247 616ments dont 80 % de polynucldaires, une hyperprotdinorachie ~t 0,85 g/l, une hypoglycorachie ~ 2,7 mmol/L. La coloration l'encre de chine posait le diagnostic de cryptococcose. L'antig~ne cryptococcique 6tait ?~1/1 024 dans le LCR et la culture isolait Cryptococcus neoformans var neoformans de sdrotype A. Le traitement par amphotdricine B IV instaur6 6tait relay6 ~tJ15 par du fluconazole pendant 10 semaines. Le bilan d'extension 6tait ndgatif En l'absence de pathologie sous-jacente ni de facteur
favorisaut, le mode de contamination supposd 6tait une exposition aviaire prolongde (pigeonnier), cependant la recherche de cryptocoques dans l'environnementde la patiente s'avdrait non contributive. L'dvolution dtait compliqude par des troubles de la vigilance en rapport avec une pachymdningite confirmde I'IRM. La patiente quittait le service au terme de 4 mois d'hospitalisation avec d'importantes sdquelles cognitives. Les cryptococcoses neuromdningdes, rares chez l'immunocompdtent, sont exceptionnelles chez le sujet ~gd et caractdrisdes par la frgquence des s6quelles neurologiques. Les oiseaux, porteurs chroniques asymptomatiques de C neoformans var neoformans sont une source de contamination reconnue par adrosolisation partir des excrgtas. L'incidence de ce mode de contaminationqni vient d'Stre rdcemment ddmontrde par typage mol6culaire (Nosanchuk et al Ann Intern Med 2000) est mdconnue (4 des 45 patients immunocompdtents ddclards au CNRMA de 1985 1993). En raison de l'absence de spdcificitd clinique et de l'importance pronostique d'un diagnostic prdcoce, une exposition aviaire dolt ~tre recherchde devant toute mdningoencdpharite inexpliqude. L'examen direct ~tl'encre de chine du LCR et la recherche de l'antig~necryptococcique (LCR, sdrum) ne doivent pas ~tre rdservds aux seuls patients immunoddprimds. 1Service de m~decine interne, 2service de mierobiologie, hdpital d'instruction des armies Percy, bd Henri Barbusse, 92 Clamart, France
Communication affich#e 161
Mdningoenc~phalite japonaise importde de Thaflande compliqude de sdquelles neuropsychiatriques R. Jaussaud 1, A Bazin 2, C Strady 1, X Schwartz 2 L'encdphalite japonaise est une anthropozoonose transmise par des arthropodes hdmatophages, moustiques du genre Culex. L'agent infectieux est un flaviviridae appartenant au complexe JBE (West Nile, Murray Valley Encephalitis, Saint-Louis Encephalitis) dont le rdservoir est constitu6 des oiseaux, sauvages ou domestiques, et de la population porcine. Cette infection est tr~s rgpandue, ~ l'dtat enddmo-dpiddmique, en Asie (Japon, Chine,
Corde, Philippines, Indes, Ndpal, Tha'ilande...). C'est la plus importante des encdphalites dues ~ un arbovirus en termes de mortalit6 et de morbidit6 (25 % de mortalit6, 50 h 80 % de sdquelles chez les survivants). Les formes asymptomatiques sont fr6quentes (200 ~t 300/forme apparente) et les formes importdes sont trbs rares. Nous rapportons une observation de mdningoencdphalite chez un jeune homme de 27 ans, survenue lots
Rev M6d Interne 2001 ; 22 Suppl4