Dengue et réchauffement planétaire

Dengue et réchauffement planétaire

notre plan&e, les effets sur I’homme lui-m&me ont Bte peu etudies. Une publication apporte Lancet qu’adfessent Medioal et lee r@&-@ee gui les ff&d...

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notre plan&e, les effets sur I’homme lui-m&me ont Bte peu etudies. Une publication apporte

Lancet

qu’adfessent

Medioal et lee r@&-@ee gui

les ff&deoins

repartitions certaines

leur sont apportees par des sp&iaiie~es tions H une mine d’infofmations tion continwe. A titre d’exemple,

v&i

ce

an&es

de

virales,

QdOi?

B venir. A&ant

obsoletes

B

de chan-

nos atlas de parasito-

logie et de virologie. L’equipe de S. Hales s’est pen-

les maladies

thee plus particulierement

infectieuses.

sur la

de dk

dengue, aujourd’hui la plus impor-

entre syphilis ettr6pon@??a*

tante maladie kale, transmise par

Un medecin s’inquietait gnostic differentiel

qui

gements qui vont rendre bientbt

trait&es dans le r&m&o

du 18 janvier 2003 concefnant

geographiques maladies

tendraient a se modifier dans les

consul-

hY&eesarrtes

pour la culture genefale cornme pouf la fufmapu retenir des questions

dans le elements

nouveaux en ce qui concerne les

es questions au Concours

font de sa rubrique * Le Conco~rs

des

des possib&%s

toses non syphilitiques.

L’auteur de Ser&&k?se

le vecteur Aedes

rappelait, si necessaife,

qoe si ia syphifis eat

ponsablechaqueanneedecen-

bien une treponematose,

ii existe

taines

aussi c&Sf&

pondmatoses

non syphiir%ques qwe bs tests

serologiques

ne permettent

pas de distinguer

aegypti, et res-

de millions

de cas.

sable

tes

unes des autres. fl ne faut toutefois @a~ t%Mfe

tion

s’est des

adaptee

regions

en fonc-

d’habitation

de vwe que le pian dti & Treponema pallidum wah

humaines.

pertenue et la pinfa due a Treponema patiidum

directement

var. carateum ont pratiquement

differentes

raisons

necessaire

& la reproduction

populations

disp&u

&ins &s

jeunes et que ie diagnostic d’$&&-

gier et B traiter Bventueliement

tiques qui transmettent

feste ia sjtpliiik

a t’homme la mata&

de

replication assez ~~~~~~~~

.

vite

meurent

:; I, ~~~~,.>,rt,,;:?

il est

et

les moustiques

avant

d’etre

Un modele mathematique empirique ments

nee, en revanche,

certains fac-

environnementaux

sem-

blent avoir une influence

consi-

derable, par exemple la lumiere.

Chez des rats maintenus I’obscurite, pulses

I’exposition

dans a des

de lumiere augmente

la

secretion de Dee 1 et, dans une

Ainsi, lora d’un decalage horaire

moindre

mesure, de Dee 2, de

important au tours d’un voyage

man&e

differente

un tournant dans la biologie par le

intercontinental,

de

deveioppement

adaptation progressive mais com-

lumiere.

logie. Cette science neuve a per-

plete de I’horloge biologique,

tront peut-btre

mis de comprendre

quelques jours seuiement. Un tra-

* jet lag *, effets

vail publie dans Nature apporte

horaire,

L#Les annees 1990 ont rmarque

circadiens

de la chronobiolea rythmes

et de developper

modele admis par tow cialistes

un

Ies spe-

: une boucie d’autore-

gulation qui permet I’expression circadienne

de certaines

pro-

on observe une

Chez les mammiferes,

l’horloge

modernes

de la lumiere. Deux nouvelles

molecules

semble exprimees

regroup&

dans I’hylpothalamus

supra-

is, reliant I’hypo-

vien-

primordial.

Elles

de man&e

du

du decalage des temps

(voyage aerien trans-

qui constitueraient

des horloges

des especes

biologiques

peut etre

avec une precision

de

de I’air et en tenant compte I’accroissement

de

de la population.

En 1990, 30 % de la population mondiale, soit “I,5 milliard de personnes, vivaient darts des regions oti

le risque

de

transmission

etait superieur a 50 %. D’apres ce modeie, 5 a 6 milliards de per2085

planete

! Le rechauffement constitue

car

en

de la

done un pro-

bleme t&s preoccupant

pour la

medicale et sciend’autres

maladies

doute concernees.

Les inegalites entre pays industrial&s

et pays en developpe-

ment risquent

encore

de s’ag-

graver.

secondaires. de Dee 1 est maxi-

de la dengue

seront saw

et d’autres

ce

geogra-

89 O/opar la mesure de l’humidite

tifique

regions du cerveau et certains tis-

a perdure au tours de I’evolution

changeDar-6

la repartition

communaute

sont

comme le foie,

phique

futurs

climatiques.

modele, estimee

ies

a per-

de man&e

sonnes seraient concernees

cyclique

sus peripheriques

i I’on

connait

aussi chez les batteries.

Cexpression

Si f’expression circadienne se fait

male en debut de matinee et celle

quences

de maniere autonome et sponta-

de Dee 2 en milieu de journee.

rechauffement

18

un traitement

S. Honma, 7: Kawamoto, Nature 4 19 (24/l 0102) 84 l-844 et 798-799

: les pro-

thalamus au cerveau. Ce mod&e car on ie retrouve

a la permet-

teines Dee 1 et Dee 2 dont le role

biologique principale est localisee en ‘1 noyaux

d’exposition

symptome

meridiens).

ici I’action

en fonction

Ces donnees

un eclairage nouveau et permet

dans un ensemble de neurones chiasmatiques

I’heure

de mieux comprendre

nent d’etre identifiees

teines.

en

devenus

infectieux. mia de repro&ire

teurs

et a la

virale. En climat trop

froid, le virus ne se developpe pas ment ” %Y@e~ be ~&@fe :&@f&&&.

qu’elles ne deversent leur contenu s&a&? Cest poufquoi

du

larvaire, & la bonne

nutrition des moustiques

m&&ffa&enne

lors de sejou

: l’eau est

f&s

ne Ie font qw’apres plus de 24 heufes dti t&t qu’une fois gofgee.

est

l&e au climat pour

loppement

.&me 00’la fievfe boutonneuse

important,

La transmission

moustique et la chaleur au deve-

due a Treponema pallidurn. Une autre reponse a permis d’apprendreque

La

repartition du moustique respon-

les conse-

desastreuses climatique

du

S&ales, Lanoet

sur

Revue Franpise

des Laboratoires,

360

N. Wet,

(14/09/02) 830-834

f&rivrier2003,

N” 350