Dérivées des moments dipolaires des liaisons dans Ni(CO)3P(CH3)3

Dérivées des moments dipolaires des liaisons dans Ni(CO)3P(CH3)3

spectrochimicsActa, vol. 31A, pp.1161to 1158. PergamonPress,1975. Printed in NorthernIreland Dbrivbes des moments dipolaires des liaisons dam Ni(CO),...

713KB Sizes 0 Downloads 24 Views

spectrochimicsActa, vol. 31A, pp.1161to 1158. PergamonPress,1975. Printed in NorthernIreland

Dbrivbes des moments dipolaires des liaisons dam Ni(CO),P(CH,), M. BIQORUNE Laboratoire

de Chimie de Coordination, Ecole Nationale Sup&ieure de Chimie, 11, rue P. et M. Curie, Paris 6’ France (Received 20 September 1974)

AhstracGThe i.r. band intensities of Ni(CO),P(CH,), have been measured. These values, together with the L,, eigenvectors of the OF matrix, allow the bond moment derivatives of this molecule to be calculated, without ambiguity in the signs. Moreover, the various vibrational couplings allow to determine the signs of the derivatives for Ni(CO), as well as for free P(CH,),. Finally they account for the nearly zero-vslue of the Ni-P and Ni-C (A,) band intensities and for the considerable enhancement of P-C (A,) et C-P-C (A,) band intensities compared to the free linand. The numerical values of the bond moment derivatives aa a function of the electron transfir are discussed.

1. IFTDODWTIOB Sauf dans une publication intensit&

des

carbonyle,

actives

C-O.

binaires

que

recente

[l],

d’absorption

l’etude des

en ir, a Bti limitbe

Les oompos&

carbonyle tels

bandes

ici est de lever l’ind&nmination

Btudi& (M

To,

Re;

X

unite

= H,

[2, 3, 6, 71 ou M(CO)& (M = Ni [B], MO [4, 51; L = C,H,N, PR,, P(OR),). G&r&aledipolaires) c&s

des liaisons

et cornpar&.

pames

entre

contenant La

induits Les

elles

bandes C-O des liaisons

des

C-O

ont

series

les

carbonyle

intra-

comparative

de force

C-O

des

B, l’etat

[6].

bandes

des derivees

bandes

constantes

i.r.

de

obtenues

Nous certains

et prdsentent

nous sommes

quatre

propose

le probleme

complexes

qu’on sait que ces complexes a interactions n’autorisent

sorption

pas leur d&oupage

et un bloc comprenant

le reste.

examines,

ont

15 [13].

substitues, fortes,

Ni(CO),(PMe,),

de Ni(CO),

en exc&

sur

il a Bte purifi6 par elimination

de

utilise

cepen-

pour

dans

ceux

sous vide

le ligand

dun

atome

PMe,

i.r. est le

pas de bandes propres

&ant

d’ab-

au complexe

vibrations

domaines

C--H

n’ont

comme

Me de masse

sont g&r&alement

separbes et leur deconvolution

et

pas Bte

considere

P et de 3 atomes

Les bandes du oomplexe

du signe

les examens

des

Ces derniers

et

de considerer

par abreviation

dans les domaines

sauf

forme

en

EXPERIMEDTALE

qui ne possbde

H-C-H.

solutions.

forment

intramol&ulaires

solvant

des

des intensites

carbonyle

Le

cyclohexane

dipolaires

sur les atomes;

C’est

[ 111.

en exces suivie de la distillation

a partir

ces compo&,

est ache&e:

du produit.

[ll],

des moments

Co(CO),-,

Ces

G et F.

en particulier

par action

& 0’ [12];

Ni(CO),

de

de force

dant ils n’ont pu resoudre l’indhtermination

son ensemble

la

ont fait une Etude detaillee

deduit les charges statiques des d&i&es

PMe,

EntIn

C-O

a Bte prepar4

angle.

que si 1’6tude vibra-

matrices

le cas pour Ni(CO)sP(CH,),

l’en-

par une extension

consideme

attributions,

le sens et dans

ou de chaque

de la molecule

geometric,

Ni(CO)sP(CH,),,

des

et inter-moleculaires.

et

tionnelle

[8].

solide ont Bti utilis6es

certaines

SAMVELPAN et al. [l] de Ni(CO),

neutres

liaison

btre atteints

g&e avec les

de determiner Blectronique

provoque

2. PADTIE

pour calculer les angles

intensit&

de chaque

et M-C,

du bloc M(CO),

II est au&

buts ne peuvent

Bte com-

d’intensite

couplages

de signe, principalG-O

du transfert

homogenes

[3, 6, 7, 91, et pour ameliorer

pour determiner

quatre

des

rapports

des con&antes

composes C-O

intensites

dams

a 6th utilisee

recemment, [lo]

/.&_o, ont 6th cal-

des ions. et des molecules

determination

matrice

(ou d&iv&es des moments CO,

aux differents

semble de la molecule,

halogene)

ment les moments

les vibrations

la grandeur

[2-61 soit des mixtes

= Mn,

pour

autres ligands.

aux bandes

sont soit des metaux

M(CO),

M(CO),X

des

metaux

ement

n’a Bte delicate

bien que

dans le cas des bandes t&s faibles. dans i.r.

de

parce

des systemes qui a priori

en un bloc M(CO), Le but recherche

Les

spectres

Perkin-Elmer ferometre

ont

Bte pris

sur le spectrographe

225, de 2000 a 260 cm-r,

Beckman

FS

720 de

sur l’inter-

300 & 60 cm-l;

dans le premier

cas, l’aire a BtB prise sous le contour

logarithmique,

dans le deuxieme

tionnelle

21 la surface

registrement 1161

inscrite

elle est propor-

sur le papier

d’en-

; la bande 270 cm-l a servi de bande de

1152

M. BIGORGNE

comparaison Les

pour obtenir

inter&es

des mesures homogenes.

des bandes

fondamentales

dans un t&s large domaine:

3.2. Mkthode de calczcl

varient

de 1 a 104.

Les on

vecteurs

mentale 3. RESULTATS 3.1 Pa&e don&e

des

bandes

fondamentales

i.r.

est

[ 141:

une

tant

II normale

de la bande p;

est

intermediairement

K est uu coefficient

de

Yp)

l@/6Q91 est le module de la variation

fonction

les Ri representant

entes sont rassemblees

coordonnees

BOW l’indice

Pour chaque espece de symetrie

y:

k.

type

de I,

en

les 3N-6 Bquival-

moleculaire

La relation la forme

a&J)

U est une atrice orthogonale

De

interne

k

le calcul

suit.

en utilisant

d’&ments

Les vecteurs

Xc)

et

:

C’s (vibrations

&ant

h.

E).

peut alors se mettre

d’une orientation

BOW

que

pour les axes

la mbme notation

que precedemment

les vibrations

admettent (E)

paralleles

soit des vec-

A cet axe (vibrations

precedente

1) et on adopte

C,PNiC,Oi

A,)

:

orientees

aiL ~&!!!_ -=

l’angle

lo se rappor-

de ooordonnee

de faire

teurs perpendiculaires

Pour

IcD

k

de

angulaires.

pour tout i de k, sont soit des vecteurs l’axe

considerer

:

as,

bisseotrice

les matrices

dt%nies comme

donnees internes

aQ,

la

= ,u,‘.

On fait le choix

D’o6

=

di-

(Fig.

&! = L(Y)

pi’

par

normale.

est I’expression Les

Ri un vecteur

du vec-

provoquee

unite de la coordonnee

internes.

p;

du moment

de la molecule,

des ap/aRi,

coordonnees

pi’

I,

proportionnalite;

Ce qui est recherche

a un meme

si

fonda-

de la liaison si R designe

des deformations

11 est commode

d’indice

teur represent&if une variation

s’agit

sont Bgaux:

B

Qe est la coordonnee

permanent

interne

selon

extension,

aisement

hypothese

nous reviendrons-d’associer

coordonnee

lorsqu’il

une

plus, les modules de tous les vecteurs

ji.&’

I,=K.

polaire

est

&./ aRi dirige selon l’axe

par I’expression

l’intensite

s’obtiennent

ceci

sur laquelle

8. chaque

thtbrique

L’intensite

ap/aS,

convient-et

les

E il est necessaire composantes

des

de la Fig.

plan

de

symetrie

1. Un sens positif

choisi pour ces vibrations,

de ne

vibrations

de la meme fapon, par exemple comme

des coor-

[ll].

celles qui le

plan

sur l’axe

on voit

quo

: -I-

Finalement

: + Fig. 1. Reprkwntation

1’1

des vecteurs px’ (sens arbitraire).

Derivees des moments dipolsires des liaisons dans Ni(CO),P(CH,), reportant

Tableau 1. Matrices Xl’)

c-o Ni-C P-C Ni-P C-P-C Ni-P-C C-Ni-P C-Ni-C Ni-C-O Ni-C-O

dans Ni(CO),(PMe,)

l’angle G-P-C

Type de coordonnh interne k

X’B’ k

X:1’

t

l/d3 l/d3 0,81

8 2) c lx\ ,f?jy a

:, 78) 01621’ l/2/2 1 11x4 1 242143 0

61a

* 6 pq

1163

Les

matrices

connues

[I I],

les elements

L(r)

de

on peut

100’

sont Ypi

Ni(CO),(PMe,)

caIculer

d&nis

chaque colonne des Tableaux

-42

caracttkistiques

-42

l’intensite

multipliant

chacun

des

termes

Y/$

la racine car&e

calculees

Les yi’ situ& dans les premier ont des projections

vecteurs

positives

p.<’ situ&

quadrants

ont

et negatives

sup (A,)

dans les deuxieme

des projections X%)

positif

et troisieme

negatives,

et sur (E) et

que

les

et quatrieme

positives

sur (E) ou l’inverse.

arbitrairement dtre positif

ou

sur (A,)

aires

pour tous k, XcE’ doit pour

1 donne les matrices

les termes

de la deuxieme

X%)

par

1/2 pour tenir

la

des

bandes

degenerescence

Les termes

XV, X,,

Xg et X,

ont,

de

compte

de

logarithmes

k=l 2 3 4 5 6 7

c-o Ni-C P-C Ni--P C-P-C C-Ni-C Ni-C-O

(t) g; (T) II;,’ (6)

9 10 11 12 13 14 4

[16] les aires prennent

A

a/1 -= aQ

En D/A:

a,pl

(2,425.

IO-f/B)D/A

Y”l

1 2069

2 423

3 672

4 221

b 348

6 68

7 481

0,220 -0,132 0 0,002 0 0,002 0

0,010 0,106 -0,015 -0,066 -0,026 -0,911 0,131

0,003 0,004 0,234 -0,121 -0,167 -0,015 -0,024

0,001 0,013 0,005 0,119 -0,083 0,054 -0,062

0,001 0,018 0,043 0,116 0,263 -0,003 -0,051

0 0 0 -0,008 0,003 0,113 -0,031

-0,002 -0,027 0,013 0,056 0,009 0,247 0,776

13 481

14 382

YcEr

8

9

1993

459

10 732

11 270

12 168

0,622 -0,374 0 0 0,003 0 0

0,031 0,377 + 0,005 - 0,001 -0,074 -0,017 -0,078

0 0,003 -0,495 0,103 -0,145 0 -0,002

0 0 +0,026 0,266 0,010 0 0

0 0,018 -0,014 0 0,278 0 -0,022

(8) ,‘z; (B) (6) (v)

ues cgs

-

aQ =

en

(1$12,/B)

v(cm-I)

(t)

en les

:

P C-O Ni-C P-C C-P-C Ni-P-C Ni-C-O Ni-C-O

frequence

Exprimees

aAL/aQ en ues cgs est donna par:

Tableau 3. Matrice

k=8

decimaux.

con-

A = 1,146 * lo-lo B

Tableau 2. II&rice P v(cm-I)

sont

suivantes:

Bpaisseur en cm;

unites conventionnelles valeurs numeriques

experimentales

des unites

en mol/l.;

correspondantes. ont Bte calcules

bandes

en cm-l;

et XfE’.

colonne

plus, Bte multiplies

des

centration

k = 6, o, a, b. Tous

B

en fonction

Ainsi, si on choisit

pour k = t, s, cc, fi, q, et negatif

Le Tableau

de

-l/d3 113

les vecteurs deux

de

I,:

3.3. SyatBme d’unite’s et rksultuta laumhiques

quadrants

:

2 et 3 par les valeurs

pk’, on obtient

correspondante

dont 2 et 3)

* 6 est contenu dans le plan PNiCO t v est contenu dans un plan perpendiculaire au p&edent.

toutes

de

&ant

les matrices

par (Tableaux

22/2w3 22/2/-\/3 -1,53 0 1,19 I,48

En

la valeur

de PMe, libre [ 161.

-0,002 -0,008 0 0 -0,003 -0,271 -0,014

0,004 0,010 0 0 0,016 -0,003 0,818

1154

M. BIQOWNE

Tableau 4. Interwith des bandes ix. de Ni(CO),(PMe,)

(AI)

P

v(cm-I)

1 2069

2 423

3 672

4 221

5 348

6 68

7 481

121

0,77

7,04

0,09

8,58

6,3Ot

5,70*

2,50

0,20

0,61

0,07

0,66

0,57t

0,53*

108.A(cm*/mol~cule. sec.) (“/h (E)

13 v(cm-I)

8 1993

10s.A(cm /mol&xle. sec.) i afl 1 aQ,

9 469

985

(D/k

54,4

7,12

10 732

11 270

12 168

13 481

14 382

12,70

0,183

0,265

5,70*

12,4

0,lO

0,12

0,53*

0,80

1,67

0,81

16 68

16 68

6,3Ot

6,3Ot

0.57t

0.57t

* La bande 481 cm-’ a BtBcon&d&he comme commune aux 2 vibrations 6(A, + E). La valeur 6,70 se rapporte & l’intensith totale. t Intensitb estimbe d’aprh I’interfhoaTamme; elle se rapporte B l’ensemble des 3 bandea C-Ni-C/C-Ni-P k

-t 2E). Les Uments

Bij utilis6s ici pour le calcul de

sont soit sans dimension exprimk

en A-1 (i etj:

ou en A-z

(i et j

correspondants extensions) Les

L

extensions)

extensions

: dhformations)

ou

en A-l

amenant la

pondants

sont report&

Calcul

sur le Tableau

L(")(Tableau 3) L(E) de PMe, libre

et par le fait que les matrices de

identiques

et les intensitbs

squ’6gales.

Les Equations

ont

Bt6 trait6es

done

determiner Equations

correspondantes

pre-

les ordres de grandeur

solues d’un certain nombre relatifs

sont

d&i&es

de p,‘.

et ont

servi

des valeurs

des vibrations

A,,

num&ique

numbriques

2).

Les

sur le signe

ainsi obtenues

expkmentales sont reportkes

ont Bt6

le meilleur

accord

d’intensit6; dans le Tableau

les 5.

/CH,

en

et 1J

:

+

a = 100’. ,ua’ sa valeur

un seul ensemble

pas du rapport

de valeurs numdri-

11 faut remarquer que ques des pk’ a 66 obtenu. ce r&&at,-une seule solution-, est ass82 exceptionnel

(Fig.

de IS, 1~6 et Ila:

ne depend pratiquement

&‘l&l’ Finalement,

charges

,u,’ est done

lea signes

de proche

p,,’ a Bt6 calcul6 8. partir de ,u~’ et ,up’ (I,,

,“Y,t6 calcul6 B partir

la

l’amorce

ces

entraine

1

ab-

proche.

I = 0,78/~= - 0,621~~’ puisque

ramener

de phosphore: il est positif

fort

le m&al,

[A,1 B

En passant aux

des ,.+I ont pu 6tre connus

P,

vers

c’est-A-dire

que ce choix

les valeurs

valeurs ajust&s

des vibrations

d’abord

vers

est un donneur

negatives

16gArement ajust6es pour obtenir avec

Ni(CO),(PMe)s

d&iv6es

de Ni

Les valeurs

la

Bl6ments nuls dans la matet

cas

des autres px’ sont pr6sent6es dans la discussion. par

de nombreux

rice

vers l’atome

cons&quences

4.

&a dlkments ~4~‘. 11 a &A facilit6

presence

E

sa

dirig6

ap/ag,corres-

et les

des charges

doit

de

negatives

mesur6es

le

est une liaison de coordination

u et que PR,

dissociation,

sont exprim6s

inter&As

Dans

,+I.

que Ni-P

Ni-P,

sont exprim6s

Les

carbonyle.

de la liaison

D/B si les ,ufk d’extenlion

en D.

m&aux

dilation

en D/A et si les JA’~ de deformation

dimension

de

il ne reste plus qu’2t faire le choix du signe

essentiellement

(k:

alors

d&iv&

Parce

Lkp

(k: d6formation).

(ou Yk pk')ont LkDUk,pu,

de

p&sent,

d’un quelconque

et d6formations)

; lea Wments

sont done soit sans dimension

ou exprim6s

produits

(i et j:

et n’est pas attendu

ale dans 1’6tude des intensites peut penser qu’il se rencontre

d’une fapon g6n6ri.r.

Cependant

avec ungrandnombre

on

+

-[El

Fig. 2. Orientation des p,‘, dans la molthule Ni(CO), (PMe,).

115s

Derivees des moments dipolaires des liaisons dans Ni(CO),P(CH,), 4. DISCUSSIOH

Tableau 5. Valeurs num&iques des pLr’ p*r rapport B l’axe oriente (A,)

I. On remarque d’un point de vue mathdmatique l’analogie

/Jo’ = --8,82 D/A ,u; = 4,36 D/b - 1,09 D/A PO‘= pI’ = 3,08 D/-k 0,84 D 1cY’=

( ap/ag,)

Les Tableaux

2000 cm-l,

L’accord &arts

aux

g&&al

r&ultats

est bon,

les &ultats

des

exp&imentoux.

mais non parfait;

les

ne peuvent 6tre imputes aux seules erreurs

exp&imentales. Les colonnes 6,7, les bandes

pu &re &pa&es

(481 cm-l):

IIs11’2 = ‘A60

[1, + 1,,]1’2

= 0,48

des CO Btait suEsante:

: 0,57

exp&.

: 0,53

les vibrateurs CO ont la mbme interac-

avec les vibrateurs

M-C

(dans le rapport

_Lll/L2, = Lee/Lee = -1,67)

et

quement

avec les autres vib-

aucune interaction

n’exercent

prati-

rateurs ; il est done plus correct de parler de l’indkpendance des groupes M-C-O vis-A-vis dea autres vibrateura, dans lea vibrations de jr&ewe 2000

une donn& exp&imentale, tion trPls pkieuse C-O.

mais fournit une indica-

sur l’kendue

deja

Comme les matrices L%) (Tableaux

aucune

Blectronique

PK’ pour k = a et b.

on le voit

6 et 7, la vibration

est pure et n’entraine autre

s’arr6te

vibration:

au

d’un

et L’“’ l’indiquent

2 et 3), mais comme

des groupes M--CO quement

des mouvements

dans l’extension

mieux encore sur les Tableaux

De plus, pour les vibrations E, il n’a pu &re tenu compte des termes Yh:).

dans

E et A, de frequences proches de

de charge qui se produisent

exp&.

( a,~/ a&)/ 6tre prbvu

Cette analogie des tSquations I, et I, fait perdre

n’ont

les unes des autres non plus que

les deux bandes Ni-C-O [le + II6 +

(68 cm-l)

1s:

cela pouvait

cm-l.

13, 15 et 16 manquent, puisque

C--N&C/C--Ni-P

et

I,

comme

[S] si l’indbpendance

6 et 7 exposent

cornpar&

colonnes

242

les vibrations tion

calculs

des

=

niveau

le de

prati-

transfert

l’atome

6. Comparaison des inten&% calcul&s et exptkimentales des bandes A, de Ni(CO),(PMe),

Tabkmu

P A,

1 2069

v(cm-I)

k=l

(t) I:;

2 3 4 6 6 7

c-o Ni-C P-C Ni-P C-P-C C-N&C Ni-C-O

i;; (6)

2 423

-1,94 -0,58 0 0,005 0 -0,005 0

Somme

-0,09 0,46 0,02 -0,20 -0,02 0,04 0,06

-2,52

4 221

-0,03 0,02 -0,25 -0,37 -0,14 0,os -0,Ol

0,27

2,so

Ia9, ap Iem (D/h

3 672

-0,Ol 0,06 -0,005 0,37 -0,07 -0,20 -0,03

-0,73

0,20

5 348

0,61

-0,Ol 0,os -0,os 0,36 0,22 0,Ol -0,02

0,ll

0,59

0,07

0,66

Tableau 7. Comparaison des intensitbs calcul&s et exp~rimentales des bandes E de Ni(CO),(PMe,)

E k=8

(t) 9 10 11 12 13 14

;“u; ii/

(V)

P

8

9

v(cm-I)

1993

459

10 732

11 270

12 168

14 382

0 0,08 0,Ol 0 -0,20 0 0,02

-0,04 0,04 0 0 -0,Ol 0 -0,74

-0,09

-0,75

c---o

-5,49

Ni-C P-C C-P-C Ni-P-C Ni-C-O N&-C!-0

-1,63 0 0 0 0 0

-0,27 1,64 -0,005 0 0.05 -0,Ol 0,07

0 0,Ol 0,64 0,05 0,ll 0 0

0 0 -0,02 0,13 -0,Ol 0 0

-7,12

1,54

0,71

0,lO

Somme

7,12

de

1156

M. BIGOEUNE

nickel

qui

la raison

se

charge

pour

done

laquelle

positivement.

les valeurs

C’est

pt’ et ps’ ob-

tenues des equations

(A,) peuvent

&re transportees

dans I8 en v&iflant

exactement

l’equation

corre-

spondante. II convient angles

de remarquer

que font

entre

Zt partir

du rapport

justiiie

dans

aussi que le calcul des

elles les liaisons

M-C--O,

[9, 171 des intensites

la mesure

(k #t, 8) peuvent

devant

coordination:

entrainant

un flux

total

Y,+.

pk’

Ni-P s’etale phosphore. central

derives

liaison Ni-C

B CO terminaux. des valeurs

,u,‘(k # t, 8) de

,uS’ est dirige, (Fig.

polarisable:

; l’amorce

CO,

constitue

parallele v&if%

Or ceci n’est pas exactement

Tableau ment

3: la vibration

avec

pouvant

avoir

certain

lieu

que par

L’origine

recherchee

de

pLi’ avec

l’explication

cause

en valeur

caractere

au

necessairement

3. Les valeurs caracteristiques transferables dans

dun

compose

B un autre:

lc, mais

de la contraction

aussi

ces effets

bref,

elles sont

dans

: ni les moments

les parametres

p,’

les

autres ou Lks

induits

pu,’

les liaisons

k.

sont des parametres

moleculaires. Dans

Btudiee

,I+ sont transferables: qui c’est ont

PMe,

libre

et

le cas de p,’ dans

lieu

dans

partielle celui

que

groupes

CO:

les vibrateurs

restent

4. On remarque

confines (Tableau

attend

de cette

les r&ultats

est

bien

une

dilatation

des

liaison,

mati

plus elevees: 5. ,+’

aussi

des dlectrons

carbonyle

aerie du chrome ont des valeurs numeriques de l’ordre

3d [5],

de la encore

de 10 D/A.

et ,u,’ ont des signes contraires:

cc,’ = op78pa’ -

oj62pS’

!‘a’

Lldf = -!J2

&‘)

pa’ < 0

et par’

la

meme

Les valeurs num&iques -0,73





PS’ < ’

n’appellent

de remarques

les valeurs numeriques le resultat

experimental

que l’angle

a s’ouvre

sont nettement

(ou lorsque l’angle

Blectronique

important

de liaison

donation

numC-O,

metal C-M-C

b se ferme),

s’opere

ce phenomene

de Ni comme

n accrue

de Ni vers

C,

CO autour

du

de celle qui correspond

rr metal-ligand

de 90’).

:

que, lors-

des ligands

est ainsi plus proche

au recouvrement

et

superieures

fait apparaitre

d’une

5) l’importance

par les liaisons issues

les signes sont renverses,

parce que la disposition

PMe,.

ni leurs signes,

particulieres.

Avec les angles a et b form& de nickel,

&u,’ > 0

de pa’, pg’ et pLd’: 0,50 D,

D et 0,48 D respectivement,

un transfert

Ni(CO),PMe,:

(&z’ -

resultant

B y,’ (P-C).

signe

obtenus precedemment

du

Ni-P

double

son

que Pi’ dans les metaux

correspondants

Ni-C,

de la triple liaison

transfer% de C vers 0, correspondant

On peut interpreter

des ,L+’ des trois groupes

a donnee eux

de la liaison

pour

vers CO.

krique

par rapport

que celle

transfert de M vers CO provenant du m&al. D’apres

vibrateurs

Blevee de pt’( --8,82 D/A)

qui

au ligand

des

que PR,

(4,36 D/A);

l’on

de

des groupes

un retour vers l’at,ome

par la mobilite

Ni-C

la com-

p(Ni-C).

Blectroniques

le signe que les transferts

complexe

certains

cependant,

approximativement

conservent dans

c’est

dilatation

numerique

plus grande

de l’atome

la molecule

valeur

C-O,

reduit

Blectronique

geometriques

k. Les elements

exactement

La valeur

que dans la,

qui ont lieu

de force E;c, qui sont soumis & ces

ne representent

la

CO par les liaisons

peut s’expliquer

vers l’atome

,r qui est le plus

Ni-C

Ni de la charge Blectronique ligands

h p,‘,

un flux

doit en effet smener

on prevoit

induites, lors de la dilatation des liaisons

ni les constantes En

de la P.

des pk’ ne sont pas

de transfert

que

Ni-C,

de

de dissociation

B un affaiblissement restent

6tre attribuee

par suite des modifications

et/au Blectroniques

effets,

6 et 7).

approximatif

num&iques

et

des liaisons k, et ne sont donc pas

ces liaisons

mesurent

6tre

calculees

au choix de la matrice

des phenomenes

liaisons,

des vec-

&arts-qui

absolue-pourrait

matrice L, fhralement

fonction

ces

6tre

pourrait

valeurs

(Tableaux de

dun

pourrait

k. Elle

des Bcarts entre

ne

la liaison

d’alignement

les liaisons

autre

foibles

& travers

ce transfert

valeurs experimentales Une

ce couplage

l’intermediaire

dans un manque

le

se couple leg&e-

E P-C,

transfer% Blectronique

X-P. teurs

E Ni-C

la vibration

& l’axe

d’apres

am&e

au de

une dilatation

n, done

Ni:

CO jusqu’8, l’atome

c’est la. composante

C vers Ni

que n’a lieu selon une direction

CO vers

Ceci est l’indication

que dans les vibrations C,.

est l’amorce

par la dilatation

contrairement

2).

posante

electroni-

cr&

des ligands

A, dans E ou de E dans A, suppose en particulier E aucun transfert

Ni-P

des groupes

le flux Blectronique

6 et 7). C’est sans Ylw - Plc’ 6 = t, 8) (Tableaux doute le cas pour tous les metaux carbonyle et 2. La transf&abilite

une dilatation

est

les termes

de l’exis-

de la dissociation de cette liaison, elle doit correspondre 8, un flux Blectronique de Ni vers P,

E/A,,

oh les termes

btre negliges

Le signe de ,ur’ a Bte choisi en raison

tence Bvidente du transfer% Blectronique de P vcxs Ni qui a accompagne la formation de la liaison de

maximum

(angles

1187

Deriveos des moments dipolaires des liaisons dans Ni(CO),P(CH,), Le m&me type d’argument ne peut 6tre utilisd pour rendre compte des valeurs numeriques de j&l et pg’ : en effet I’ouverture de p pourrait renforcer la liaison 7r(P-C) si celle-ci exist&. Comme elle n’existe pas, l’ouverture ou la fermeture de p et Q n’entralne pas de transfert Blectronique par le canal de liaisons n polarisables, ,u~’ et pp’ gardent des valeurs faibles. 6. Les Tableaux 6 et 7 permettent de calculer lea contributions respectives des divers vibrateura aux pp’ pour chaque mode normal. Dane chaque mode normal, la contribution des Vibration normale Vibrateur principal

du vibrateur principal correspondant (‘A)

2000 c-o w

A, E

77 77

les ligands de type XY, [ I$] et se remarque ais& ment, de m6me d’ailleurs que l’augmentation de sa frbquence [II, 181. Cette augmentation d’intensit6 est due ZIla foie au couplage favorable du vibrateur y&---P-C/ Ni-P-C) aveo le vibrateur r(Ni-P) et au fait que ,u,,’ est plus grand que ,u~’ (Tableau 5). Dans Ia et I,, les contributions principales B l’intensith ne viennent pas des vibrateurs caract&istiques mais d’un autre vibrateur (Ni-P dans les deux cas) couple aux premiers affect& de pk’ plus importants et/au dont la disposition g6om&ri-

430 Ni-C

700 P-C

221 Ni-P

348 C-P-C

270 C-P-C

168 Ni-P-C

(8)

(v)

@I

(Y)

(a)

(B)

w

52 77

29 76

60 -

29 -

81

65

89

autres vibrateurs s’introduit par lea termes L et On remarque &‘r avec leurs signes respectifs. essentiellement sur les Tableaux 6 et 7 que: ---lee valeurs numeriques de I,, Is, 19, I,,, I,,, II2 et 11, sont determineas principalement par les vibrateurs caract&istiques correspondants. -1es valeurs num&iquee de &(Ni-C) et I4 (Ni-P) sont fortement abaissees B cause du signe des couplages et de la valeur BlevAe des termes LL,, relatifs B, ces couplages: ,uz’ est environ la moitib du terme relatif 8. Ni-C, ,u*’ environ le quart du terme relatif A Ni-P. C’est 18 l’explication de l’observation expbrimentale, frappante au premier examen, de la quasi-inexistence des bandes A, Ni-C et Ni-P en i.r., bien que ps’ et 1~~’aient des valeurs numeriques BlevBes. On prevoit un comportement analogue pour tous 10s monosubstitu@s Ni(CO),L, et, tr& probablement aussi, pour les vibrateurs Ni-L des NIL,. -La valeur numbrique de p,’ (P-C) est triplee par couplage des vibrateurs P-C et Ni-P: ces deux liaisons vibrent en opposition de phase (L,, < 0) 8. cette frhquence (672 cm-l), mais ,uV’et ,u,.’ &ant de signes contraires, leurs contributions ps’ sont de m&me 8, signe. Ce fait semble g&&ml dans les compos& de il y a renforcement important de coordination: l’intensitt? de ces vibrations. -La valeur numbrique de ,us’ est 6galement triplee (intensit.8 9 fois plus forte) par suite du couplage de C-P-C avec Ni-P. Ce renforcement en intensite de la bands de ddformation A, se rencontre g&&alement avec

382 Ni-C-0

que dans la mol&ule est plus favorable, ainsi que le montre la comparaison des Tableaux 2 et 6. 7. Les valeurs num&iquee des pa’ permettent de dbterminer I’ordre de grandeur dea ddplacements Blectroniques reels qui s’ effectuent dans la mol& cule 8. chaque oscillation. Pour cela il faut connaitre les amplitudes vibrationnelles moyennes: elles ont 6th calculee.3 par Cyvin et al [19] pour 0,052 A pour Ni-C, 0,035 A pour Ni(CO), : Ces valeurs doivent &re conserveas C-O. approximativement dans Ni(CO),(PMe,). La vibration de chacun des trois CO introduit done une variation du moment dipoleire mol& culaire Bgale B 8,82 x 0,035 = 0,31 D. Or le Tableau 6 indique que le transfert Blectronique dti A cette vibration ne deplace pas l’atome de nickel : les charges sont done &pa&es au maximum de la distance Ni-0, soit 3 d; leurs valeurs minimales sont done Bgales &: 033 . 10-18 3 - 10-s x 4,s * lo-lo

= 0,02 Blectron

Dans la vibration A, les centres de gravitd des charges positives et nhgatives induites situ& sur l’axe Cs sur I’atome de nickel et B une distance de 1 4 de cet atome, selon l’alternance, portent des charges moyennes de 0,06 Electron. Si la separation de charge A l’int&ieur de chaque liaison Ni--CO est telle que leurs centres de gravite soient situ& au milieu de ces liaisons, les valeurs pr&edentes des charges doivent &re doublbes : ces derni&es valeurs sont sans doute plus proches de la r&lit6 que les premi&res: 0,04

1158

M. BI~ORC+NE

Electron au milieu de chaque liaison C-O chaque liaison Ni-C .

et de

Un calcul analogue

avec pr’ dans la vibration

du transfert induit dans la liaison Ni-P, conduit B des charges d’environ 0,04 Electron aux centres de gravit6, done trois fois plus faibles que les pr&&dentes. En conclusion, cette Etude montre que la multiplicite des couplages des vibrateurs entre eux reduit ou leve l’indbtermination mathbmatique sur les signes et les valeurs num&iques de tout ou partie des ~1~‘. Ainsi jcs’ et ,u,’ de Ni(CO), ne peuvent &re d&ermines [l] : leurs signes respectifs aussi bien que le signe de leur rapport reste inconnu. Dans Ni(CO),(PMe3) les valeurs num&iques de ,u~’et pt ont BtB obtenues. On peut en dkduire, par retour, les valeurs num&iques de ;ic,’ et p,’ non seulement dans Ni(CO), mais dans tous les mktuux carbonyle d CO terminaux. 11 en est de meme avec ,+,’ et pa’ dont ni les vaIeurs absolues ni Ies signes ne sont connus pour PMe, libre: ces parametres peuvent Gtre obtenus par la coordination de PMe,. Les compos& de coordination peuvent done servir B r&oudre les problAmes d’intensitb en i.r. aussi bien pour la partie donneur que pour la partie accepteur de ces compo&. Dans les d&iv& des m&aux carbonyle, la vibration des groupes CO produit des variations de charge importantes en diffdrents points de la mol&ule, notamment sur l’atome de nickel ou dens son voisinage. L’atome de nickel, qui est probablement le point privil&% de la mol&ule dans ses interactions avec les rbactifs, est Bgalement soumis B des variations de charge importantes par les vibrations A,,

compte

tenu

Ni-P, C-Ni-P et G-Ni-C; au total, l’atome de nickel est sensibilisd, sous l’angle de ses variations de charge, B la fois par lee frequences Blev&e (2000 cm-l) et par les basses frbquences. REFEREBCEB rl] S. KH. S-LYAN, B. V. LOXSHIN et V. T. ALEKSILNYAN, J. Mol. Spectr., 48,566 (1973). r.21E. W. ABEL et I. S. BUTLER, Trans. Faradav” SOL. 68,45 (1967). Inorg. Chem., 6,289 [31 R. M. WING et D. C. CROCICHR,

(1967).

et T. L. BROWN, Inorg. Chem., [41 D. J. DARENSBOURQ 7, 969 (1968). PI M. BIQOR~NE et D. BENLIAN, Bull. Sot. China. France., 4100 (1967). 161 P. S. BRATERMAN,R. BAU et H. D. KAESZ, Inofg. Chem., 6, 2097 (1967). [71 A. R. MANNINQet J. R. MILLER,J. Chem. Sot., A, 1521 (1966). PI K. NOACE, Helv. Chim. Acta, 45, 1847 (1962). [91 W. BECK, A. MELNIKOFFet R. STAHL, Angew. Chem., 77, 719 (1966). WI M. BIQORIXNE,0. KAHN, M. F. KOENIQ et A. LOTJTELLIER, Spectrochim. Acta, 8lA 741 (1975). PII A. LOUTELLIERet M. BIQORQNE,J. China. Fhya., 67, 107 (1970). [W M.BIQoRQNE,B~ZZ.SOC.C~~~.France., 1986 (1960). Cl31 D. A. LONQet R. B. GRA~ENOE,Spectrochim.Acta, 19, 961 (1963). rJ41 E. B. WILSON, J. C. DECIUS, P. C. CROSS,Molecular v&&one, McGraw-Hill, New York (1956). WI L. S. BARTELLet L. 0. BROCKWAY,J. Chem. Phya., 32, 612 (1960). [I61 B. L. CRAWFORDet H. L. DINSMORE,J. Chem. Phys., 18, 983 (1950). P71 A. RECKZIEQELet M. BIQORQNE, J. Organomet. Chem., 341 (1966). et M. BIQORQNE,SpectTochim. Acta, WI G. BOUQXJET 23A, 1231 (1967). [191 S. J. CYVIN, J. BRUNVOLLet K. V. RAJALAKSEMI, Acta Chem. Scand., 20, 1991 (1966).