Comptes rendus de r&union ktude de la polysomnographie de dkprim6s chimiorksistants trait& par Clectroconvulsivothkapie : recherche d’un marqueur biologique de la rkponse thkapeutique. R Eiber l, M Tiberge 2, JM Loustalan l, L Arbus 2, M Escande l (1 Service de psychiatric ad&e, hapita Purpan-Casselardit ; 2 unite’ d’e’tude des troubles du sommeil, h&pita1 Rungueil, Toulouse, France). L’Ctude des modifications polysomnographiques chez 12 patients dCprimCs r&istants au traitement pharmacologique a pour but de chercher un marqueur biologique de la rCponse au traitement ClectroconvulsivothCrapique (ECT). Cette recherche est justifiCe par les donnCes antkrieures concernant une modification de la latence du sommeil paradoxal (SP) sous l’effet des ECT. Cette modification &ant nCanmoins inconstante selon les auteurs, nous avons CtudiC les parambtres polysomnographiques avant, pendant et ap&s ECT chez 12 dCprimCs chimior&istants. RCsultats: Les tracks de base sont t&s h&rog&nes. La comparaison des klectroenc6phalogrammes (EEG) pr& et post-ECT montre un effet irrCgulier sur le sommeil lent et une diminution du SP. MalgrC la poursuite des antidCpresseurs, la latence du SP continue B augmenter. Les variations se font en sens opposC, m&me chez les rkpondeurs. Conclusion: L’ECT induit des modifications importantes de 1’EEG du sommeil, mais celles-ci ne sont ni constantes ni homogi?nes. De fait, il est prBmaturC de considCrer les donnCes polysomnographiques comme marqueurs fiables de rCponse aux ECT.
Description et analyse de l’utilisation d’hypnotiques chez les enfants de moins de 4 ans. M Lecendreux l, A Pelissolo 2, MC Mouren-Simeoni 1 (I Service de psychopathologic de l’enfant et de l’adolescent, hbpital Robert-Deb&, Paris ; 2 service de psychiatrie, h6pital Fernand- Widal, Paris, France).
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Dans la perspective des problkmes de santC publique soulevBs par l’importante consommation d’anxiolytiques et d’hypnotiques en France, nous avons CtudiC les prises de mkdicaments hypnotiques chez des enfants jeunes consultant pour des troubles du sommeil. Pour ce faire, les parents de 203 enfants (112 garGons et 91 filles) dgCs de 1 mois B 4 ans (moyenne : 23 mois) ont CtC interrogCs par l’intermkdiaire d’un questionnaire sur les troubles du sommeil et les prises d’hypnotiques de leur enfant, mais Cgalement sur leur propre sommeil et leur Cventuelle utilisation d’hypnotiques. Dans cet Cchantillon, il apparait que 70 % des garcons et 70,8 % des filles ont requ au moins une fois un mkdicament hypnotique, le plus souvent des antihistaminiques, quel que soit leur bge. Cette exposition est corr& lt5e B certaines difficult& de sommeil (difficult6 B se rendormir aprBs un Cveil nocturne), mais Cgalement B l’existence d’une consommation d’hypnotiques par les m&es, notamment chez les garGons. Les r6sultats de cette Ctude, concordant avec des don&es obtenues dans d’autres types de populations, confirment l’exposition prBcoce de jeunes enfants B des prises de mkdicaments hypnotiques, avec des schBmas familiaux de consommation influences surtout par la mbre.
Effet de la stimulation c&kbrale profonde (SCP) sur la respiration durant la veille et le sommeil. I Arnulf, L Garma, B Bejjani, AM Bonnet, P Damier, Y Agid, JP Derenne (Centre d’investigation clinique, h6pital Pit& Salp&tritre, Paris, France). La SCP a permis d’Ctudier le contr6le suprapontique de la respiration chez l’animal et chez l’homme [l-3]. La SCP est aussi un traitement du tremblement (thalamique : VIM), des signes parkinsoniens (noyau sousthalamique: NST) et des dyskinCsies (pallidum: GPi). Afin de dkterminer si cette SCP modifiait la respiration, nous avons enregistr6 par plCthysmographie la frbquence respiratoire durant 1’Cveil et le sommeil de 13 parkinsoniens et de deux trembleurs