Comptes rendus de reunion (quatre maladies de Parkinson, un tremblement essentiel et un tremblement cerebelleux), une electrode MEDTRONIC 4 CONTACT fut implantee dans le VIM controlatCra1 par voie stereotaxique et en utilisant l’atlas de Talairach. La bonne position des electrodes fut confirmee cliniquement par l’efficacite de la stimulation et tlectrophysiologiquement par l’analyse des potentiels Cvoques somesthtsiques et par le recueil de l’electrogenese en intrathalamique, avant l’implantation definitive de I’Clectrode. Nous avons confrond cette tlectrogentse a celle obtenue sur le scalp. Nous avons retrouvt au niveau du VIM : a la veille une activite rapide et de faible amplitude; pendant le sommeil des ondes lentes et des fuseaux, ainsi que la survenue de pointes lentes et amples, d’organisation phasique et d’amplitude croissante, contemporaines des phases de sommeil paradoxal, Cvoquant l’activite d&rite chez l’animal sous le nom de PGO.
ktude Clectrophysiologique chez un patient prksentant des lacunes c&-6brales expansives. P Homeyer, B Gaymard, F Laffont, M Minz, C Picq, C Derouesne (Service EFSN, h&pita1 Lariboisit?re, h6pital de la Salpe’tridre, Paris, France). Un patient de 42 ans presente des lesions multiples certbrales Cvoquant des lacunes expansives. II se plaint depuis une quinzaine d’annees de troubles visuels et de ctphaltes. L’examen neurologique met en evidence un syndrome de Parinaud et une skew deviation. L’IRM montre une hydrocephalic triventriculaire et des lesions intraparenchymateuses multiples de signal identique a celui du LCR, situees au niveau de la region mCsencCphalothalamique droite. Nous avons realise des potentiels Cvoques, une analyse spectrale de I’EEG a I’Ctat de veille, une polysomnographie, un TILE et un examen neuropsychologique : les potentiels evoques sont normaux, a l’exception des PEAP qui montrent un aplatissement de l’onde V aprts stimulation de l’oreille gauche. L’analyse spectrale, a l’etat de
159
veille, les yeux fern&, montre un rythme CY a 8,25 hertz. Ce rythme diffuse vers les regions anterieures de facon plus importame que chez un groupe temoin. Les puissances des rythmes 6, et surtout 8, sont plus importantes que celles observees dans le groupe temoin. La polysomnographie montre la persistance du rythme a dans tous les stades de sommeil et une absence de spindles. Le sommeil paradoxal est bien individualist avec suppression du tonus axial et presence de mouvements oculaires horizontaux peu nombreux (absence de mouvements verticaux). Le sommeil, en particulier le SP, est trbs fragmente. L’organisation cyclique de la nuit est respectee, de m&me que les pourcentages des differents stades. La respiration est regulitre. 11 n’y a pas de somnolence diume au TILE. L’examen neuropsychologique met en evidence un dysfonctionnement frontal avec des troubles attentionnels, une mauvaise flexibilitt, des troubles mnesiques de fixation et d’tvocation saris troubles du langage. Ces resultats sont discutes en fonction de la localisation, de la nature des lesions et des don&es de la litttrature.
Trouble du sommeil chez les enfants de moins de 5 ans. F Amin-Handjani I, P Ferrari I, Y Navelet (1 Fondation Valle’e, Gentilly, 2 Le Kremlin-Bicttre, France). Les troubles du sommeil de l’enfant sont frequents. Leurs causes en sont souvent multiples et gentrent des perturbations au niveau familial. Objectifs de l’etude: reperer les differentes varietes cliniques de troubles du sommeil ; analyser les differents facteurs associes a ces troubles pouvant contribuer a leur genese et leur perennisation : Cducatifs, chronobiologiques, somatiques, environnementaux et psychopathologiques ; tenter de degager les axes therapeutiques. Methodologie : une population de 80 enfants de 6 mois a 5 ans consultant pour des troubles sevtres (resistant aux therapeutiques habituelles) et prolong& (en moyenne superieur a 3 mois).
160
Comptes rendus de reunion
Rtsultats : I’insomnie est le trouble du sommeil le plus frequemment retrouve (80 %) dans notre population (trouble de l’endormissement, rtveils nocturnes de debut et fin de nuit, reveils matinaux). D’autre part, les parasomnies touchent 18 % des enfants et sont frequemment assoties a une insomnie. Neuf pour cent des enfants prtsentent des troubles respiratoires nocturnes pouvant expliquer leur trouble. Les facteurs impliqtks sont frequemment des erreurs educatives, une mauvaise hygiene de vie et une attitude parentale ayant tendance a renforcer les troubles. Une consultation conjointe avec une approche neurophysiologique et psychologique permet de souligner l’interaction existant entre la dynamique familiale et la persistance des troubles du sommeil.
L’ERG mksopique chez I’enfant : technique et r&ultats normaux de la naissance B 15 ans. F Renault 1, R FloresGuevara 1.2, M Auzoux-Cheve ‘3 3, C Ostre * (1 Laboratoire de neurophysiologie clinique de 1 ‘enfant, hopital Armand Trousseau, Paris ; 2 unite 421 INSERM, facultt? de medecine, Cre’teil ; 3 laboratoire de neurophysiologie, institut de pue’riculture de Paris, Paris, France). Nous rapportons la technique et les resultats de I’ERG mesopique enregistre par Clectrode comeenne chez 75 enfants nCs B terme ages de 0 a 15 ans et chez 40 nouveau-nCs prematures. Cette m&ode permet une Cvaluation globale de l’electrogenese retinienne d’une man&e rapide et peu contraignante, dans la veille et saris sedation. Les ondes a et b sont presentes des la naissance. L’augmentation d’amplitude des ondes a et b est importante tout au long de la periode ttudiee. La diminution des latences est statistiquement significative seulement pour I’onde b entre la naissance et 6 mois. La presence des potentiels oscillatoires augmente avec l’age. Le rapport d’amplitude a/b se maintient constant autour de 0,25 dans tous les groupes d’age. Ce rapport a/b constitue done, dans les conditions d’enregistrement d&rites, un criOre de normalite independant de l’fige.
ktude des potentiels CvoquCs somesthksiques au tours du syndrome de la dkmarche en danseuse. A Lemaitre, D Rodriguez, M Mayer (Laboratoire d’EMG et de potentiels e’voques, hopital Saint-Vincent-de-Paul, Paris, France). Une etude des potentiels CvoquCs somestksiques a Cte effectuke chez 14 enfants %ggCsde 21 mois a 12 arts, suivis pour un syndrome de la demarche sur les pointes. Leur anamnese ttait negative, hormis deux enfants ayant une histoire familiale identique traduisant une transmission dominante. Leur examen neurologique &it normal. L’IRM medullaire ou cerkbromkdullaire etait normale darts les dix cas ob elle a CtC effectuee. Un trouble de conduction sus-medullaire a ete mis en evidence chez deux d’entre eux et une asymetrie significative d’amplitude des reponses cortitales chez quake autres dont deux fois avec un effondrement net unilatk3l. Ces premieres don&es apportent des arguments en faveur de l’origine centrale de ce mode de demarche anormale, comme le laissaient dhja penser la clinique et les etudes Clectromyographiques. Elles incitent a poursuivre ce travail afin de detecter l’evolution des reponses dans le temps, la correlation avec la clinique et, notamment, confirmer ou non l’innocuite de ce syndrome repute spontanement resolutif OU, du moins, fixC bien que certains devront recourir a une chirurgie d’allongement du tendon d’Achille. Enfin, il semblerait d’ores et deja souhaitable d’effectuer une IRM cerebromedullaire, plutbt que simplement medullaire.
Cartographie des potentiels BvoquCs dans l’exploration des fonctions cognitives des nourrissons. G Dehaene-Lambertz (Service de neuropediatrie, CHU Bicetre et laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique, CNRS URA 1198, Le Kremlin-Bicetre, France). Des la naissance, les nourrissons sont capables de discriminations linguistiques subtiles. 11s peuvent ainsi discriminer la plupart des contrastres phonemiques utilises darts les langues humaines. Cette capacitt