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agenda diabétologie
Congrès de la S Société de biochimie et de biologie m moléculaire
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Diabète de type 2 et hypoglycémie
Selon une étude présentée au congrès annuel de la Société européenne pour l’étude du diabète (European association for the study of diabetes/EASD) à Berlin, quatre diabétiques de type 2 sur cinq traités par insuline peuvent se retrouver en hypoglycémie du fait du traitement, ainsi qu’il apparaît dans l’enquête Global Attitudes of Patients and Physicians organisée par le laboratoire danois NovoNordisk.
De plus, sur ces 80 % de diabétiques de type 2 subissant des hypoglycémies auto-provoquées, plus d’un tiers (36 %) rapporte un épisode dans le mois écoulé. Pour un grand nombre des patients (46 %), les hypoglycémies les incitent à augmenter la fréquence des autocontrôles de leur glycémie (ASG) tandis que 10 % adoptent une insuline de longue durée. Autres conséquences : 16 % des patients ne respectent pas leur schéma d’insulinothérapie tandis que 14 % maintiennent volontairement leur glycémie à un niveau plus élevé que recommandé de façon à éviter les épisodes d’hypoglycémie nocturne. L’enquête fait apparaître que les sujets interrogés connaissent les
conséquences d’une négligence thérapeutique, près de la moitié (48 %) admettant avoir négligé une dose d’insuline basale, 51 % ayant retardé une injection de plus de deux heures et 38 % ayant volontairement réduit la dose injectée. Le volet de l’enquête concernant les réponses des professionnels de santé indique que 82 % prennent en compte le risque des hypoglycémies auto-provoquées lors de la prescription d’un type d’insuline, et plus de la moitié (57 %) démarrent l’insulinothérapie en conseillant des doses plus basses d’insuline de longue durée que recommandé. Bref, il faut être plus proche des patients. |
Congrès de la FFédération hospitalière de France T2A et innovatioons
Skin allergy meeeting
Renseignements :
Rat genomics i aand nd modelss Renseignements R Rense enseeignements i :
Renccontres annuelles de l’Instittut natioonal du cancer (INCa)
Y.-M. D.
psychiatrie
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Autisme : premier traitement biologique ?
Le Pr Angela Sirigu, directrice du groupe Neuropsychologie de l’action à l’Institut des sciences cognitives de Lyon, a reçu le Prix Marcel-Dassault1 pour ses travaux sur l’autisme et l’ocytocine, hormone impliquée dans la régulation des interactions sociales chez le sujet sain et le sujet autiste. Elle a montré avec l’ocytocine l’amélioration des interactions avec d’autres sujets. Nouvelle voie thérapeutique ? L’autisme est un trouble neuro-développemental, précise Angela Sirigu, il
faut l’étudier sous différents angles : génétique, environnemental, neurodéveloppemental, comportemental. L’exploration de l’action de l’ocytocine vise à établir si elle a un effet sur le comportement social des enfants au stade précoce de l’autisme. Or ces sujets ont des compétences sociales latentes. Elles ne s’expriment pas car l’autiste a peur de l’interaction sociale. L’ocytocine pourrait aplanir ce stress inné et enclencher le contact social par un apprentissage social, avec apport de l’ocytocine, mais aujourd’hui, nous connaissons peu de choses sur les interactions de
Kidney ass an endocrine organ
l’ocytocine avec les autres systèmes des neurotransmetteurs dans le cerveau humain, dit Angela Sirigu. Mais la communauté scientifique manque d’outils moléculaires pour mener des études en imagerie chez des sujets sains et chez des patients. Une autre de ses ambitions est de collaborer avec des neuro-chimistes et des radio-pharmaciens pour développer ce type d’outils. Parallèlement se poursuivent des investigations de l’action de l’ocytocine sur l’animal pour développer un modèle animal d’autisme pour passer plus vite de la recherche fondamentale à la thérapeutique. |
Regiistres et politiques de santéé publique publ lique (INCa/INSERM/InVS)
Journées de bioologie praticienne
Epigenetic mecchanisms in development & disease Rensei ments : Renseignements
Y.-M. D. Source 1. Remis par la Fondation de coopération scientifique FondaMental (2007), fédérant un réseau médical et scientifique d’excellence, travaille notamment sur les pathologies parmi les plus invalidantes : schizophrénie, troubles bipolaires, autisme de haut niveau (syndrome d’Asperger), dépression résistante, conduites suicidaires, stress post-traumatique. Soutenue par un mécénat du Groupe Dassault.www.fondation-fondamental.org.
OptionBio | mardi 13 novembre 2012 | n° 480
A retenir en 2013 Journées de biologie clinique Necker-Institut Pasteur 21 au 21 janvier 2013, Paris Renseignements : www.jbcneckerpasteur.fr
[email protected]
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