ALFEDIAM
d’où l’importance de multiplier ces compagnes de sensibilisation afin de réduire les complications micro et macroangiopatique.
P109 Étude Persée : Apport du stylo Solostar® en termes de satisfaction dans l’aide à l’éducation thérapeutique des patients diabétiques JP Beressi Diabétologie – Endocrinologie, Centre Hospitalier André Mignot, Le Chesnay.
Objectif : L’étude Persée a permis d’évaluer, auprès de prescripteurs et de patients utilisant le stylo Solostar®, leur perception de l’apport de Solostar® dans l’aide à l’éducation thérapeutique. Patients et méthodes : Étude, observationnelle, nationale, rétrospective. Les données de patients traités par insuline lente et/ou rapide et utilisant Solostar® ont été recueillies grâce à un questionnaire complété par des diabétologues, libéraux et hospitaliers, exerçant en majorité en milieu urbain et répartis sur le territoire. Résultats : Les données de 990 patients ont été recueillies par 233 diabétologues. 2/3 des patients étaient de type 2 (DT2) (âge moyen : 64,5 ans) et 1/3 de type 1 (DT1) (âge moyen : 43,5 ans). Plus de 9 patients DT1 sur 10 et 2 patients DT2 sur 3 avaient déjà utilisé un stylo injecteur avant l’instauration de Solostar®. Lors du recueil des données, 8 patients sur 10 utilisaient Solostar® depuis plus d’un mois. 3/4 des médecins ont rapporté que la lecture et le réglage des doses avec Solostar® étaient facilités pour leurs patients. Ceci a été perçu, dans 69,5 % des cas, comme ayant facilité l’adhésion du patient, notamment DT2, à sa propre prise en charge. Disposer d’un système permettant une injection allant jusqu’à 80 unités représentait un intérêt certain pour 81 % des médecins. 83 % des médecins ont estimé avoir gagné du temps en expliquant le fonctionnement et la manipulation de Solostar®, notamment chez le DT2, par rapport aux autres stylos. 98.7 % des médecins ont déclaré être globalement satisfaits à très satisfaits par Solostar® (intervalle de confiance à 95 % : [97.76 ; 99.3] ). Pour les patients, le taux de satisfaction globale recueilli était de 97.87 % (intervalle de confiance à 95 % : [96,77 ; 98,68] ). La satisfaction globale des patients était plus élevée quand l’aide à l’éducation a été réalisée par le médecin ou un service spécialisé par rapport à une infirmière libérale. Le taux de patients très satisfaits était plus élevé en secteur mixte et hospitalier qu’en libéral. Conclusion : Dans cette étude, l’apport du stylo Solostar® satisfait une très grande majorité des médecins et patients, par sa facilité d’emploi, permettant un gain de temps en termes d’explication pour le praticien et une adhésion facilitée du patient.
P110 Diabète du sujet âgé F Ouhdouch, K Bertal Filali, A Diouri Endocrino-Diabétologie, CHU Med VI, Marrakech, Maroc.
Introduction : Après 65 ans, 10 % de la population serait diabétique et 10 % développent une intolérance au glucose. L’augmentation de l’incidence du diabète chez les sujets âgés est due à l’effet combiné d’une augmentation de la maladie avec l’âge et de l’incidence du diabète. Il se caractérise par la fréquence des complications métaboliques aiguës surtout le coma hyerosmolaire, les lésions du pied et les neuropathies hyperalgiques. Le but du travail est d’illustrer les aspects cliniques et thérapeutiques du diabétique âgé à travers une série de 140 diabétiques âgés (> 65 ans selon OMS) hospitalisés sur une période de 2 ans entre septembre 2006 et septembre 2008. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 68 ans avec une prédominance féminine (70 %). Tous nos patients sont diabétiques type 2, l’ancienneté moyenne est de 12 ans avec une glycémie moyenne de 2,50 g/L. Les complications métaboliques aiguës sont retrouvées chez 40 patients. Les motifs de consultation les plus fréquents sont le déséquilibre glycémique, les infections urinaires et les lésions du pied. Le diabète est compliqué de neuropathie (80þcas), de rétinopathie (70 cas), de néphropathie (60 cas), de cardiopathie ischémique (40 cas), d’AVC ischémique (15þcas) et d’artériopathie des membres inférieurs (25 cas). Conclusion : Le diabète est une maladie qu’il faut aborder différemment selon l’âge du patient. Chez le sujet âgé, il convient certes de chercher les complications habituelles, mais il faut également se préoccuper de l’état général du patient et de son niveau d’autonomie. Les objectifs et les modalités thérapeutiques seront adaptés en fonction de ces données diabétologiques et gérontologiques.
P111 Intérêt de prise en charge des diabétiques en hospitalisation de jour L Radi, A Chadli, H El Ghomari, A Farouqi Endocrinologie, CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Maroc
Introduction : La prise en charge du diabète et de ses complications fait d’elle une maladie très coûteuse en termes financiers et humains. Ce travail vise à comparer la prise en charge des diabétiques au sein de l’hôpital de jour par rapport à celle de l’hospitalisation de nuit. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de 6 mois (janvier-juin 2008).
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Résultats : Quatre-vingts dossiers de l’hôpital de jour (groupe 1) et 30 dossiers du service (groupe 2). On a étudié pour les deux groupes les paramètres suivant : âge, sexe, BMI, caractéristiques de la maladie diabétique, complications et motifs d’hospitalisation. L’hospitalisation de jour consiste à une prise en charge médicale globale avec un bilan de retentissement, éducation diabétologique et nutritionnelle. L’âge moyen est de 50 ans pour groupe 1 et 52 ans pour le deuxième. Prédominance féminine pour les deux groupes. BMI est de 26 pour le groupe 1 et 26 pour le deuxième. Le diabète de type 2 est le plus fréquent dans les deux groupes, la durée du diabète est de 6 ans dans le groupe 1 et de 10 ans pour le deuxième. Le motif d’hospitalisation et l’équilibre glycémique pour les deux groupes. Nous avons constaté que la durée moyenne de séjour en hospitalier est trois fois plus longue qu’à l’hôpital de jour ainsi que le coût moyen de l’hospitalisation est trois fois moins coûteux qu’à l’hôpital de jour. Conclusion : Il ressort de cette étude que l’hôpital de jour offre aux patients au cours d’un séjour réduit au strict minimum, un accueil personnalisé, un service performant et une éducation thérapeutique adéquate.
P112 Profil clinique et épidémiologique de la néphropathie diabétique H Sellami, F Chaker-Trifa, C Amrouche, I Ben Ahmed, A Falfoul, S Chabchoub-Blouza Service « A » de Diabétologie, Nutrition et Maladies Métaboliques, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Objectif : Décrire le profil clinique de patients diabétiques au stade de néphropathie et énumérer les différents facteurs de risque de néphrotoxicité. Patients et méthodes : C’est une étude transversale intéressant 70 patients colligés au service A et ayant présenté une néphropathie confirmée par deux microalbuminuries de 24 heures pathologiques. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux, d’un examen clinique complet, d’un bilan métabolique et d’un bilan de retentissement. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 50,8 ± 14 ansþ; plus de la moitié sont des femmes. 71 % des patients sont diabétiques de type 2. La durée moyenne de l’évolution du diabète est de 15 ans. L’hémoglobine glycosylée moyenne est de 10,8 ± 2 %. Près de deux tiers des patients ont une protéinurie et 28 % une insuffisance rénale stade 3. Les durées moyennes d’apparition de la microalbuminurie, de la protéinurie et de l’insuffisance rénale stade 3 sont respectivement de 10,43, 15,39 et 18,47 ans. Quarante-trois pour cent des patients sont tabagiques, l’hypertension artérielle et la dyslipidémie sont retrouvées dans 70 % et 61 % des cas. Quatorze pour cent des patients rapportent des épisodes de calculs rénaux, 8,6 % ont des antécédents de pyélonéphrite, 5,7 % rapportent une prise régulière d’anti-inflammatoires et 20 % des patients hypertendus ne sont pas sous traitement néphroprotecteur. Conclusion : La néphropathie diabétique est une complication grave du diabète évolué et mal équilibré. Une prise en charge intensive du diabète et une élimination des facteurs néphrotoxiques sont indispensables pour améliorer le pronostic rénal.
P113 Diabète de type 2 et infection A Mokhtar, O Zoukar, I Khochtali, W Dabbabi, M Kacem, S Mahjoub Médecine Interne et Endocrinologie, CHU Monastir, 5000, Monastir, Tunisie.
Introduction : Le diabète apparaît comme un élément prédisposant pour la survenue des infections surtout bactériennes. Les mécanismes sont plus ou moins élucidés par influence de l’hyperglycémie sur les fonctions des polynucléaires neutrophiles. Le but de cette étude est de déterminer les particularités épidémiologiques des infections chez les diabétiques de type 2. Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective concerne 100 patients diabétiques de type 2, porteurs d’une infection, colligés au CHU Monastir. Des corrélations ont été faites entre le type d’infection, l’âge, l’ancienneté de diabète, le sexe et les différentes complications dégénératives. Résultats : Il s’agit de 54 femmes et 46 hommes, l’âge moyen de nos patients était de 57 ans, le diabète était traité par antidiabétiques oraux dans 76 % des cas, par insulinothérapie dans 20 % des cas, et protocole Bed time dans 4 % des cas. L’infection était à type d’infection urinaire dans 30 % des cas, respiratoire dans 23 % des cas, ORL dans 17 % des cas, stomatologiques dans 15 % des cas, La durée moyenne d’hospitalisation était de 10 jours (2-35 jours). Le diabète était déséquilibré dans 55 % des cas avec une HbA1c moyenne à 10, 3 % à l’admission. Nous n’avons pas noté de corrélations entre l’infection et le sexe des patients : pþ= 0, 73, pas de corrélations entre le type d’infection et le déséquilibre de diabète : l’infection était présente dans 47 patients équilibrés contre 53 non équilibrés (p = NS), par ailleurs une corrélation positive a été retrouvée avec l’HTA : p = 0,04. Paradoxalement nous n’avons pas noté de corrélation entre l’ancienneté de diabète et la présence d’infection : p = 0.58. Conclusion : Le dépistage des infections chez le diabétique en déséquilibre chronique ou diabétiques de novo doit être systématique car généralement ces infections peuvent être asymptomatique.