Diagnostic anténatal des malformations de la fosse postérieure

Diagnostic anténatal des malformations de la fosse postérieure

Congrès SFNR 2016 29 P-66 Diagnostic anténatal des malformations de la fosse postérieure H. El Mhabrech 1,∗ , I. Mazhoud 1 , A. Kahlfalli 1 , A. Zr...

499KB Sizes 199 Downloads 223 Views

Congrès SFNR 2016

29

P-66

Diagnostic anténatal des malformations de la fosse postérieure H. El Mhabrech 1,∗ , I. Mazhoud 1 , A. Kahlfalli 1 , A. Zrig 2 , H. Ben Hmida 3 , C. Hafsa 1 1 Service d’imagerie médicale B, centre de maternité et de néonatologie de Monastir, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 2 Service d’imagerie médicale A, CHU Fattouma Bourguiba Monastir, Monastir, Tunisie 3 Service de réanimation et de médecine néonatale, centre de maternité et de néonatologie de Monastir, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. El Mhabrech) Introduction Le diagnostic anténatal des anomalies isolées de la fosse postérieure est possible grâce au dépistage échographique et aux IRM anténatales actuellement d’excellente qualité. L’objectif de notre travail est de rappeler l’anatomie radiologique de la fosse postérieure fœtale, de souligner l’apport des différentes méthodes d’imagerie anténatale dans le diagnostic des malformations de la fosse postérieure à travers 22 cas diagnostiqués au service de Radiologie B, Monastir, Tunisie. Matériel et méthodes Étude rétrospective réalisée de 2010 à 2015 de fœtus explorés par échographie anténatale (n = 13) et par IRM (n = 8). Résultats Il s’agit de 6 cas de Dandy-Walker (Fig. 1), 1 cas d’hypoplasie cérébelleuse unilatérale (Fig. 2), 1 cas d’une atrophie cérébelleuse d’origine vasculaire, Un cas de méga grande citerne (Fig. 3), 4 cas de malformation de Chiari et 1 cas de kyste arachnoïdien. Conclusion Une analyse sémiologique fine en échographie et/ou en IRM permet le plus souvent de diagnostiquer la plupart des malformations de la fosse postérieure.

Fig. 2 Échographie obstétricale réalisée à 37 SA (a), IRM fœtale en coupe sagittale et coronale en SE T2. Le complément IRM confirme l’hypoplasie cérébelleuse unilatérale (flèche) et objective une hypoplasie du vermis inférieure (flèche pleine) et une dilatation modérée des ventricules latéraux.

Fig. 1 RM fœtale en coupe sagittale (a) et axiale en SE T2. Patiente de 40 ans, découverte à 37 SA d’une dilatation kystique du V4 (étoile) avec hydrocéphalie modérée. L’IRM fœtale confirme la malformation du Dandy-Walker avec agénésie partielle du vermis (flèche courbe), surélévation de la tente du cervelet (flèche) sans anomalies rachidiennes associées.

Fig. 3 Malformation d’Arnold-Chiari sur un terme de 30 SA : échographie fœtale montrant une hernie des amygdales cérébelleuses à travers le trou occipital (flèche) associée à une Spina Bifida lombosacrée (flèche épaisse).

30 Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Congrès SFNR 2016 Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.113 P-67

Hypersignal de la substance blanche en IRM : comment arriver à un diagnostic ? Walid Mnari ∗ , Mezri Maatouk , Badii Hmida , Ahmed Zrig , Mondher Golli Service d’imagerie médicale, CHU Fattouma Bourguiba, avenue 1er Juin, Monastir 5000, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Mnari) Introduction La découverte d’un hypersignal de la substance blanche en IRM est fréquente en pratique quotidienne et n’est pas nécessairement pathologique. Les étiologies sont multiples et le diagnostic repose sur des arguments très variés en fonction de l’affection causale. Le but de ce travail est de décrire et illustrer les différentes affections à l’origine d’un hypersignal T2 de la substance blanche et d’essayer de dégager les éléments cliniques et radiologiques qui peuvent permettre d’évoquer le diagnostic. Matériel et méthode Les notions de maturation cérébrale, de myélinisation et la physiopathologie de la démyélinisation seront traitées. Seront présenter ensuite, à partir de nos archives, des cas cliniques avec illustrations IRM à l’appui des principales étiologies à l’origine d’un hypersignal T2 de la substance blanche. Nous établirons enfin un algorithme de raisonnement clinique et radiologique qui faciliterait l’approche étiologique. Résultats L’hypersignal de la substance blanche est dû à un processus de démyélinisation. Ceci est le résultat d’une destruction de la myéline (chez l’adulte) ou par un défaut congénital de production de la myéline (leucodystrophie de l’enfant). Quatre séquences sont nécessaires à l’exploration des hypersignaux : T1, T1 avec injection de gadolinium, T2, Flair et écho de gradient. Parmi les hypersignaux pathologiques, on peut distinguer : les hypersignaux bien limités, les hypersignaux systématisés et les atteintes diffuses de la substance blanche. Les étiologies sont multiples : maladies métaboliques héréditaires ou maladies acquises (vasculaires, infectieuses, inflammatoires, toxiques, hypoxiques, tumorales et post-traumatiques). Conclusion Dans la pratique courante, on est souvent amené à constater des anomalies de signal de la substance blanche dont on n’arrive pas forcément à en déterminer l’origine. C’est une situation assez problématique pour le radiologue. Les étiologies sont multiples et variées, congénitales ou acquises. Le plus souvent, l’analyse de leur aspect en IRM, leur topographie, leur évolution dans le temps et leur association à des atteintes de la substance grise, fournit une forte orientation diagnostique. Toutefois, dans plusieurs cas l’hyper signal T2 reste non classé. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Introduction Les lésions kystiques intracrâniennes sont fréquentes et posent souvent un problème de diagnostic de nature. Elles forment un large éventail d’étiologies dont la prise en charge est très différente, allant des kystes vrais banales, aux pseudo-kystes infectieux (bactériens et parasitaires), pseudo-kyste inflammatoire, et aux lésions tumorales à large composante kystique. L’objectif de ce travail est d’étudier successivement les différents types de lésions kystiques intracrâniennes, leurs caractéristiques au scanner et à l’IRM et les éléments permettant le diagnostic différentiel. Matériel et méthode Les illustrations sont issues de nos archives dans le service de radiologie de Monastir. Tous nos patients ont bénéficié d’un scanner et d’une IRM (une spectroscopie et une IRM de perfusion sont réalisées dans certains cas). Nous adaptons dans notre présentation un algorithme diagnostique emprunté de la littérature. Résultats Un kyste est une cavité plus ou moins expansive à contenu liquidien. La paroi du kyste est d’aspect et d’épaisseur variables. Le rehaussement est absent dans les lésions kystiques pures, important dans les lésions mixtes à large composante kystique. Les kystes étudiés sont : le kyste pinéale, le kyste arachnoïdien, le kyste de la poche de Rathke, le kyste dermoïde, le kyste épidermoïde, la neurocysticercose, le kyste hydatique, l’abcès du cerveau, le kyste neuroentérique, le kyste colloïde, le kyste choroïdien, le kyste épendymaire, le kyste neurogliale, la cavité porencéphalique, la dilatation kystique des espaces de Virchow Robin et les métastases kystiques. Conclusion Les kystes intracrâniens sont de nature non tumorale, inflammatoire, infectieuse ou tumorale à large composante kystique. La démarche diagnostique étiologique des lésions kystiques intracrâniennes se base essentiellement sur la présence ou non de calcifications, le signal du contenu kystique, le rehaussement pariétal, son comportement en diffusion et le siège de la lésion. Certaines localisations particulières facilitent énormément le diagnostic de nature (foramen de Monro, glande pinéale, plexus choroïde, selle turcique. . .). La moindre atypie (paroi épaisse, fortement rehaussée, nodule, œdème péri lésionnel. . .) doit éveiller l’attention et faire pratiquer des séquences complémentaires (injection de gadolinium, perfusion, spectroscopie. . .) pour ne pas méconnaître une tumeur maligne kystique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Osborn AG, Preece MT. Intracranial cysts: radiologic-pathologic correlation and imaging approach. Radiology 2006;239. Lai PH, Hsu SS, Ding SW, et al. Proton magnetic resonance spectroscopy and diffusion-weighted imaging in intracranial cystic mass lesions. Surg Neurol 2007;68. Taillibert S, Le Rhun E, Chamberlain MC. Intracranial cystic lesions: a review. Curr Neurol Neurosci Rep 2014;14:481. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.115

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.114 P-68

Aide au diagnostic des lésions kystiques intracrâniennes Walid Mnari ∗ , Mezri Maatouk , Badii Hmida , Ahmed Zrig , Mondher Golli Service d’imagerie médicale, CHU Fattouma Bourguiba, avenue 1er Juin, Monastir 5000, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Mnari)

P-69

Le dysraphisme spinal : apport de l’IRM Walid Mnari ∗ , Mezri Maatouk , Badii Hmida , Ahmed Zrig , Mondher Golli Service d’imagerie médicale, CHU Fattouma Bourguiba, avenue 1er Juin, Monastir 5000, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Mnari) Introduction Le dysraphisme spinal est un groupe hétérogène de malformations congénitales fréquemment observées chez les enfants. Ils peuvent être à l’origine de signes neurologiques ou asymptomatique de découverte fortuite. L’IRM est l’examen de