Dialyse indiqué pour insuffisance rénale aiguë induite par l’Iridacea glaliolus. À propos d‘un cas clinique

Dialyse indiqué pour insuffisance rénale aiguë induite par l’Iridacea glaliolus. À propos d‘un cas clinique

Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319 J. Elmoaddeb , R. Kheder , L. Rais , L. Ben Fatma , W. Smaoui , M. K...

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Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319

J. Elmoaddeb , R. Kheder , L. Rais , L. Ben Fatma , W. Smaoui , M. Krid , K. Zouaghi , S. Beji , F. Ben Moussa Service de néphrologie, hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie Introduction.– La survenue d’une insuffisance rénale aiguë (IRA) peut nécessiter le recours à l’hémodialyse dans des circonstances d’urgence afin de passer le cap aigu. Il peut s’agir d’une période transitoire avec un sevrage ultérieur de l’hémodialyse comme elle peut signer le début de l’hémodialyse chronique. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective de 37 patients qui ont présenté une insuffisance rénale aiguë (IRA) ayant nécessité l’hémodialyse en urgence dans un service de néphrologie. C’est une étude faite sur une période de 5 ans allant de 2007 jusqu’à 2012. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, étiologiques, la prise en charge en hémodialyse et le profil évolutif de l’insuffisance rénale aiguë chez ces patients. Discussion et conclusion.– Nous rapportons une série de 37 patients qui ont présenté une IRA avec recours à l’hémodialyse en urgence. Dix pour cent des patients (4cas) n’avaient pas d’antécédents pathologiques particuliers, 62 % des patients (23cas) étaient diabétiques et/ou hypertendus et le reste des patients avait des pathologies variées. L’IRA était survenue sur un rein antérieurement sain dans 18 % des cas (7 cas). Pour les 30 autres patients (81 % des cas), l’IRA était survenue sur un rein pathologique. L’évolution était comme suit : 21 % des patients (8 cas) ont présenté un retour à une fonction rénale normale, 64 % des patients (24 cas) ont évolué vers l’insuffisance rénale chronique, dont 8 cas nécessitant une prise en charge définitive en hémodialyse et 15 % des patients (5 cas) sont décédés. Conclusion.– La morbimortalité chez les patients pris en hémodialyse pour IRA reste élevée. Les facteurs qui influencent le plus le pronostic de ces patients, restent le terrain clinique et le délai de prise en charge en hémodialyse. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.273 AD080

Dialyse indiqué pour insuffisance rénale aiguë induite par l’Iridacea glaliolus. À propos d‘un cas clinique C. Zinga a , N. Nseka b , G. Mesia c , E. Sumaili b , J.-R. Makulo b , G. Tona c a Néphrologie - dialyse, cliniques universitaires de Kinshasa, BP 123, Kinshasa Xi/centre national de pharmacovigilance, Kinshasa, République démocratique du Congo b Néphro-dialyse, clinique universitaires de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo c Pharmacologie clinique, université de Kinshasa/centre national de pharmacovigilance/pharmacologie clinique et unité de pharmacovigilance P.O Box 212 Kinshasa Xi Dr Congo, Kinshasa, République démocratique du Congo Introduction.– Certaines plantes médicinales sont potentiellement nephrotoxiques. Et plusieurs publications rapportent les effets indésirables associes a la consommation des plantes. Patients et méthodes.– Un cas clinique d’une patiente avec insuffisance rénale aiguë induite par Iridacea glaliolus ayant nécessité la dialyse sera décrit. Description du cas, une patiente de 52 ans est admise au service de néphrologie pour anurie d’installation brutale. Les analyses de laboratoire font état d’une élévation de la créatinine a 8 mg/dL et d’une augmentation de l’urée a 157 mg/dL et la néphrite tubulointerstitielle avec des nids de destruction tubulaire a été observée après l’analyse anatomopathologique du spécimen de la biopsie rénale. Toutes les autres étiologies de l’insuffisance rénale aiguë ont été écartées. L’histoire de la maladie actuelle nous relève la prise de l’Iridacea glaliolus pendant 2 jours. La prise de l’Iridacea glalio-

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lus a été proscrit et la patiente a bénéficié de la dialyse péritonéale pendant 3 semaines. L’évolution a été marquée par la reprise de la diurèse et normalisation de la fonction rénale. Discussion et conclusion.– Cependant, la population continue la prise d’Iridacea glaliolus, malgré qu’elle a déjà été citée parmi les plantes nephrotoxiques. Le mécanisme de sa toxicité n’est pas encore connu et cela nécessite des études expérimentales. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.274

Métabolisme minéral AD081

Interactions entre les concentrations sériques de FGF-23 et la prescription d’alfacalcidol : effet sur la survie des patients hémodialysés G. Jean a , C. Lorriaux b , P. Deléaval b , C. Chazot b a Hémodialyse, Nephrocare Tassin-Charcot, Sainte-Foy-lès-Lyon, France b Néphrologie et dialyse, Nephrocare Tassin-Charcot, Sainte-Foy-lès-Lyon, France Objectif.– Le but de cette étude est d’observer l’effet combiné du FGF-23 et de l’alfacalcidol (alfa) sur la survie des patients en HD. Patients et méthodes.– En janvier 2008, les patients HD prévalents ont été inclus et suivis au moins 2 ans. Une analyse de survie a été réalisée en comparant 4 groupes : les patients avec un FGF-23 < à la médiane (FGF−) et non-traités par alfa (alfa−) : groupe 1 ; les patients FGF+ et alfa− : groupe 2 ; les patients FGF− et alfa + : groupe 3 et le patients FGF+ et alfa− pour le groupe 4. Résultats.– Deux cent dix-huit patients ont été suivis, âgés de 66,6 ± 14 ans, 43,6 % de sexe féminin, en dialyse depuis 68,2 ± 75 mois et diabétiques dans 35 % des cas. Le FGF-23 médian était de 2700 RU/mL et 48 % des patients étaient traités par alfa (2,8 ± 2,9 ␮g/semaine) en cas d’hyperparathyroïdie (HPT) et/ou d’hypocalcémie. Dans un modèle de Cox ajusté pour l’âge, le sexe, le diabète et l’ancienneté en dialyse, les patients FGF+ avaient une mortalité supérieure contre les patients FGF− (HR 1,7 [1,02–3], p = 0,05). Les patients alfa+ avaient une tendance à moindre mortalité contre alfa− (HR 0,6 [0,36–1,14] p = 0,1). Les patients du groupe 1 (n = 64) était plus âgés avec une albuminémie, une PTH, une calcémie et une phosphatémie plus basse. Les patients du groupe 3 (n = 47) avaient une meilleure survie que les patients du groupe 2 (n = 49) (HR 0,39 [0,15–1]). Les patients des groupes 1 et 4 (n = 58) avaient une survie identique et intermédiaire contre le groupe 2 (HR 0,5 [0,15–1,3]). Discussion et conclusion.– Notre étude montre qu’un FGF-23 < à la médiane est associé à une meilleure survie des patients en HD. Cependant, des valeurs élevées de FGF-23 liées à la prescription d’alfacalcidol sont associées au même pronostic que des valeurs basses de FGF-23 sans alfacalcidol. La signification et le pronostic des valeurs élevées de FGF-23 associées à l’alfacalcidol sont probablement différents des autres cas d’augmentation du FGF-23. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.275 AD082

Individualisation du calcium du dialysat : conséquences biologiques intradialytiques G. Jean , J.M. Hurot , B. Mayor , C. Chazot Néphrologie et hémodialyse, Nephrocare Tassin-Charcot, Sainte-Foy-lès-Lyon, France