58. DIFFICULTES DIAONOSTIQUES DES MYCOSES PULMONAIRES CHEZ L'IMMUNODEPRIME (Idp)* par E. ROUVEIX**, M. WYSOCKI**, M. WOLFF**, C. K A T L A I ~ * * et B. REGNIER** D ans notre experience 43,1% des pneumopathies (PNP) hospitalis~es en r~animation surviennent chez des Idp et dans 24 % des cas il s'agit d'une mycose pulmonaire. Leur diagnostic est r~put~ difficile reposant sur la biopsie ~ thorax ouvert ou seulement pos~ par l'examen anatomique post mortem. Le but de ce travail est de r~valuer la sensibilit~ des moyens d'investigations disponibles au cours de 13 PNP mycotiques (~ge moyen 47 ans). II s'agissait de 7 LA, 1 LLC, 3 lymphomes, 1 aplasie primitive, 1 greffe de rein. Une aplasie existait chez 9 patients 12 avaient suhi une chimioth~rapie et 5 une radioth~rapie. La gravit~ est sugg~r~e par la n~cessit~ de ventilation artificielle 10 fois, et une ~volution fatale 12 fois. Le diagnostic (Dg) a ~t~ cenfirm~ ~ I'autopsie dans 11 cas : 1) Chez 3 patients avec aspergillome d'aspect radiolegique (Rx) typique, le champignon a ~t~ isol~ par aspiration bronchique 2 fois ou pendant la chirurgie 1 fois. 2) 10 patients avaient des images alv~olo-interstitielles, plus ou moins diss~min~es avec des nodules flous ~vocateurs. Pour 4 d'entre eux le Dg a ~t~ ais~ car les h~mocultures (Hc) ~taient positives ainsi que la biopsie de I~sions cutan~es. (2 Trichosporoncutaneum, 2 Candida tropicalis). Chez les 6 autres les Hc ~taient n~gatives, mais une biopsie cutan~e a ~t~ positive 2 fois (Asper#illus 1, mycose x 1), une aspiration ou une biopsie bronchique 2 fois (Asper#illus 1, C. albicans 1), alors que I'ensemble des examens demeurait n~gatif chez 2 patients. Nous concluons que I'analyse precise des Rx pulmonaires, la r~p~tition des pr~l~vements endoscopiques (biopsie, brossage, lavage alv~olaire), la biopsie de nodules cutan~s, les Hc et peut-~tre la biopsie h~patique (sugg~r~e par d'autres) devraient permettre un Dg pr~coce et le plus souvent ~viter la biopsie ~ thorax ouvert. • * C o m m u n i c a t i o n prOsentde au Congr~s de la Soci~t~ de P a t h o l o g i e i n f e c t i e u s e de L a n g u e franqaise, t e n u & R e n n e s l e 3 1 le l e r J u i n 1 9 8 5 , sous le t i t r e : (( I n f e c t i o n s chez les I m m u n o d d p r i m d s )). * * C l i n i q u e de R d a n i m a t i o n M~dicale, H b p i t a l CI. B e r n a r d , 10 av. de la P o r t e d ' A u b e r v i l l i e r s - F 7 5 0 1 9 Paris.
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59. EVOLUTION DES METHODES DE PRELEVEMENTS EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE BRONCHO-PULMONAIRE CHEZ LES PATIENTS PORTEURS D'UNE HEMOPATHIE*
par P. GERMAUD**, N. MILPIED**, G. DABOUIS** H.B. DRUGEON** A.L. COURTIEI/** O. MORIN** et P. PEL TIER** D evant la gravit~ des pneumopathies infectieuses chez les patients porteurs d'h~mopathie, nous r~alisons depuis 1979 des pr~l~vements proteges broncho-pulmonaires. En 1979 la ponction transtrach~ale simple ou avec brossage et lavage distal paraissait ~tre la technique la plus adapt~e au diagnostic chez ces patients. Depuis la mise au point par Bartlett-Fawling-Wimberley d'une brosse protegee ~ double canal obtur~e par un bouchon de polyethylene-glycol, la fibroscopie bronchique est devenue la m~thode pr~f~rentielle d'autant plus que ces patients ont des troubles s~v~res de I'h~mostase. Nous avons choisi de rapporter les r~sultats des 50 premiers pr~l~vements (ponctions transtrach~ales) groupe A et des 50 derniers (brosses BFW) groupe B t~moins de la modification de notre attitude diagnostic ainsi adapt~e aux nouveaux traitements des h~mopathies. Dans le groupe A, le diagnostic a ~t~ le plus souvent bact~riologique. A I'inverse dans le groupe B, le rendement du diagnostic bact~riologique est moindre en dehors des I~gionelloses au profit du diagnostic mycologique et virologique. La granulop~nie intense et prolong~e, I'antibioth~rapie ~ large spectre sont certainement ~ I'origine de cette ~volution des infections pulmonaires. La fibroscopie bronchique permet ~galement de visualiser les I~sions trach~o-bronchiques d'aspergillose, de multiplier les pr~l~vements (lavage-brossage-biopsie) et ainsi d'am~liorer le rendement du diagnostic virologique, parasitologique et cytologique de ces pneumopathies souvent complexes. • * C o m m u n i c a t i o n pr(~sent~e au Congr~s de la Soci~t~ de P a t h o l o g i e i n f e c t i e u s e de L a n g u e francaise, t e n u ~ R e n n e s l e 3 1 le l e r J u i n 1 9 8 5 , sous le t i t r e : (( I n f e c t i o n s chez les I m m u n o d ~ p r i r n ~ s )>. * * S e rvi ce de P n e u m o l o g i e , H b p i t a l N o r d , B.P. 1OO5 - F 4 4 0 3 5 N a n t e s C e d e x .
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