Dosage du cortisol libre urinaire des 24 h par LC-MSMS : comparaison des résultats obtenus par 4 techniques de dosages

Dosage du cortisol libre urinaire des 24 h par LC-MSMS : comparaison des résultats obtenus par 4 techniques de dosages

SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 289–292 – la qualité de vie (QoL) évaluée par les questionnaires SF-36 et AddiQoL et ; – la sur...

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SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 289–292 – la qualité de vie (QoL) évaluée par les questionnaires SF-36 et AddiQoL et ; – la survenue d’un épisode d’ISA. Vingt-six patients ont été suivis 12 mois et ont bénéficié à 3, 6 et 12 mois d’un ajustement de l’HC selon les critères prédéfinis. Entre M0 et M12, la dose moyenne d’HC a été réduite de 20,4 ± 6,2 mg/j à 17,7 ± 2,1 mg/j. Dix-neuf patients ont réduit la dose initiale ou avaient d’emblée une dose d’HC ≤ 7,9 mg/m2 /j. Une dose journalière < 10 mg/m2 /j était associée à des scores de QoL supérieurs pour certaines dimensions du SF-36 (vs > 10 mg/m2 /j). Les patients traités par < 7,9 mg/m2 /j HC (n = 9) n’ont pas présenté d’ISA et n’avaient pas une QoL altérée vs ceux traités par > 7,9 mg/m2 /j (n = 17). Une substitution par une faible dose d’HC dans le but d’éviter un surdosage chronique n’a pas altéré la QoL des addisoniens et n’a pas été associée à la survenue d’épisodes d’ISA. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Référence [1] Rousseau. PLoS One 2015;10(8):e0135975. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.144 POP-034

Description anatomo-pathologique et clinique d’une série franc¸aise rétrospective de 33 tumeurs corticosurrénaliennes à cellules oncocytaires opérées entre 2000 et 2014 (sous l’égide du réseau COMETE) S. Smati-Grangeon (Dr) a,∗ , K. Renaudin (Dr) a , C. Do-Cao (Dr) b , D. Vezzosi (Dr) c , A. Al-Ghuzlan (Dr) d , S. Aubert (Pr) b , E. Leteurtre (Pr) b , N. Sturm (Dr) e , F. Tissier (Dr) f , O. Chabre (Pr) e , J.-C. Lifante (Pr) g , E. Mirallie (Pr) a , J. Bertherat (Pr) f , E. Baudin (Pr) d , B. Cariou (Pr) a , R. Libe (Dr) f , D. Drui (Dr) a a CHU de Nantes, Nantes, France b CHU de Lille, Lille, France c CHU de Toulouse, Toulouse, France d Institut Gustave-Roussy, Paris, France e CHU de Grenoble, Grenoble, France f Hôpital Cochin, Paris, France g CHU de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : sarra [email protected] (S. Smati-Grangeon) Les tumeurs corticosurrénaliennes oncocytaires (CSO) rares sont des pronostics incertain. La classification Lin-Weiss-Bisceglia (LWB) est la référence [1]. Étude rétrospective multicentrique avec recueil des données cliniques de patients avec CSO confirmé par double relecture anatomopathologique, par les experts du réseau COMETE. Trente-trois patients (18 femmes et 15 hommes) ont été inclus avec un suivi médian de 36 mois, 52 % des tumeurs étaient des incidentalomes, 52 % étaient sécrétantes (androgéniques : 11/17). Les tumeurs ont été classées selon LWB : bénignes (n = 7), borderline (n = 5) et malignes (n = 21). Les caractéristiques médianes de la population étaient : âge 48 ans (respectivement 37, 51, 48 ans dans les 3 groupes), taille tumorale 7 cm (respectivement 4,5, 9,5, 9,5 cm), poids 156 grammes (respectivement 17, 380 et 103 g). Densité spontanée et SUVmax étaient comparables dans les 3 groupes. Tous ont eu une chirurgie (26 surrénalectomies, 7 chirurgies élargies) permettant une résection tumorale R0. Toutes les tumeurs bénignes et borderline avaient un Ki67 < 5 %. 60 % des tumeurs malignes avaient un Ki67 > 5 % et 30 % > 10 %. Douze ont eu un traitement adjuvant par mitotane, 2 une radiothérapie. Un patient a récidivé après 3 mois et est décédé de sa maladie (23 mois de suivi), un patient était M1 synchrone (os) et en vie après 24 mois de suivi. Ils avaient eu les 3 traitements. Ces 2 cas étaient classés malins, avec Ki67 les plus élevés (respectivement 20 et 15 %). Cette large étude rétrospective montre que l’évolution des CSO malins semble indolente. Le Ki67 apparaît discriminant dans le pronostic. Déclaration de liens d’intérêts de conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration

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Référence [1] Bisceglia M. Int J Surg Pathol 2004. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.145 POP-035

Analyse des performances des tests de dépistage et de confirmation de l’hyperaldostéronisme primaire dans une population hypertendue Bas-Normande : les recommandations SFE 2013 revisitées M. Vivien (Mlle) a,∗ , A. Haddouche (Dr) a , E. Deberles (Mlle) a , R. Morello (Dr) b , Y. Reznik (Pr) a a Service d’endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, CHU Côte-de-Nacre, Caen, France b Département de recherche clinique et statistiques, CHU Côte-de-Nacre, Caen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Vivien) Le diagnostic d’hyperaldostéronisme primaire (HAP) repose sur un dépistage par le rapport aldostérone/rénine (RAR) et une confirmation par un test de freinage de l’Aldostérone (A), la charge sodée IV (TCS) étant le test le plus utilisé. Les recommandations de la SFE 2013 [1] préconisent devant un RAR élevé, d’affirmer l’HAP si A basale > 550 pmol/L et d’infirmer si < 240 pmol/L. Nous avons exploré au CHU de Caen entre 01/2010 et 06/2015, 173 hypertendus avec HTA : grade 2/3/résistante, + hypokaliémie, + incidentalome. RAR et TCS ont été réalisés dans des conditions standardisées et 120 ont eu TCS. 39,9 % étaient hypokaliémiques. L’HAP était identifiée chez 59 patients, exclue chez 114. Le scanner et/ou le cathétérisme des veines surrénales différenciaient les adénomes (n = 34) des hyperplasies (n = 25). L’amélioration de l’HTA et la correction de l’hypokaliémie après traitement confirmaient le diagnostic. L’analyse ROC du RAR retrouvait une sensibilité de 94,9 % et une spécificité de 89,5 % au seuil de 50. L’analyse ROC du TCS (n = 120) retrouvait une sensibilité de 86,4 % et une spécificité de 94,7 % au seuil de 160 pmol/L. Tous les patients avec A basale < 240 pmol/L freinaient au TCS. 28/29 patients avec A basale > 550 pmol/L avaient A/TCS >160 pmol/L. Les adénomes traités par chirurgie amélioraient davantage leur profil tensionnel que les hyperplasies (PAS –30 vs –22 mm Hg). Nos résultats sont concordants avec les recommandations SFE sur les seuils d’exclusion et d’affirmation de l’HAP. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Références [1] Ann Endocrinol (Paris) 2016, sous presse. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.146 POP-036

Dosage du cortisol libre urinaire des 24 h par LC-MSMS : comparaison des résultats obtenus par 4 techniques de dosages J. Brossaud (Dr) a,∗ , M. Leban (Dr) b , J.-B. Corcuff (Dr) a , V. Lemoal (Dr) c , A.-G. Le Loupp (Dr) d , K. Bach-Ngohoud (Dr) d a CHU Bordeaux, Pessac, France b AP–HP, La Pitié-Salpétrière, Paris, France c CHU Bordeaux, Angers, France d CHU de Nantes, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Brossaud) Objectifs Les recommandations préconisent de réaliser le dosage du cortisol libre dans les urines de 24 heures (CLU) pour dépister le syndrome de Cushing (SC). La chromatographie liquide haute performance couplée à la spectrométrie de masse (LC-MS) est la technique de référence maintenant recommandée car elle présente une meilleure spécificité que les immunodosages. En l’absence de trousse de dosage adaptée à la matrice urinaire, les centres spécialisés équipés de LC-MS doivent développer leur propre méthodologie. Ce travail vise à

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comparer les résultats de CLU obtenus par LC-MS dans 4 centres différents selon 4 méthodologies différentes. Patients et méthodes Les échantillons urinaires de 78 témoins sains (T) et 20 patients atteints d’un SC ont été anonymisés, aliquotés, congelés et envoyés vers chaque centre. Les dosages y ont été réalisés par 4 techniques et appareillages différents, après extractions liquide–liquide ou liquide–solide. Résultats Les coefficients de variation intra- et inter-séries de chaque centre sont < 10 %. Les coefficients de corrélation avec la médiane des résultats des 4 centres (Te ou SC) sont > 0,90. La répartition des valeurs de CLU T et SC par rapport au 95e percentile est identique quel que soit le centre. Néanmoins,

il existe un biais allant jusqu’à 80 % pour certaines urines dans des concentrations < 30 ou > 100 ␮g/24 h. Discussion Même pour une technique aussi spécifique que la LC-MS, notre travail souligne l’importance des comparaisons entre différents centres afin de mettre en évidence les points critiques dans le processus de traitement de l’échantillon et d’éviter les biais analytiques. Déclaration de liens d’intérêts de conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.147