Dosage sérique du (1→3) ß-D-Glucane au cours des primo-infections et des colonisations par Pneumocystis jirovecii

Dosage sérique du (1→3) ß-D-Glucane au cours des primo-infections et des colonisations par Pneumocystis jirovecii

Compte rendu de congrès/Proceeding of congress S. aurantiacum, P. minutispora, S. dehoogii et Scedosporium prolificans) a été utilisé pour construire ...

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Compte rendu de congrès/Proceeding of congress S. aurantiacum, P. minutispora, S. dehoogii et Scedosporium prolificans) a été utilisé pour construire la base de données de référence (système ANDROMAS). Pour chaque espèce, des spectres de référence ont été créés à partir de cultures d’âges différentes (j3, j5 et j7). Les profils MALDI-TOF de 61 souches clinique (26 P. boydii, 25 S. apiospermum, cinq S. aurantiacum, trois P. minutispora et deux S. prolificans), dont l’espèce a été préalablement identifiée par sequençage de la région ITS (rRNA) et/ou de la région TUB (b-tubuline), ont été comparées aux profils de chacune des souches de référence par le logiciel ANDROMAS. Notre base de données a permis une identification correcte de 100 % des souches, sans aucune erreur d’identification. Ces résultats montrent que le MALDI-TOF-MS est un outil fiable pour l’identification rapide, et précise des espèces d’importance clinique de Scedosporium spp., y compris les espèces émergentes qui ne peuvent pas être identifiées par examen microscopique. doi: 10.1016/j.mycmed.2011.12.012

Dosage sérique du (1!3) ß-D-Glucane au cours des primo-infections et des colonisations par Pneumocystis jirovecii

C. Damiani a,b,*, S. Le Gal c,d, D. Lejeune a, N. Brahimi b, M. Virmaux c, G. Nevez c,d, A. Totet a,b a ´ de Picardie Jules Verne EA 4285-UMI 01, France Universite b CHU d’Amiens, Amiens, France c ´ de Brest, LUBEM-EA3882, Brest, France UEB, universite d CHU de Brest, Brest, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected].

Le (1!3) ß-D-Glucane (BDG) est un composant de la paroi des kystes de Pneumocystis jirovecii (P. jirovecii). Son dosage sérique peut être utilisé en tant qu’outil biologique complémentaire dans le diagnostic des pneumonies à Pneumocystis (PPC), au cours desquelles les taux sont généralement élevés. En revanche, il n’existe pas à l’heure actuelle de donnée concernant les autres formes cliniques d’infections par P. jirovecii. Dans ce contexte, nous avons analysé rétrospectivement les sérums de 14 enfants immunocompétents présentant une primo-infection par P. jirovecii, huit patients colonisés par P. jirovecii et six patients présentant une PPC. Le diagnostic de ces formes d’infection par P. jirovecii avait initialement reposé sur la détection du champignon par microscopie et PCR chez les patients présentant une PPC, et uniquement par PCR chez les deux autres populations de patients. Le dosage sérique du BDG a été réalisé à l’aide du kit Fungitell1 (seuil de positivité : 80 pg/mL). Un taux positif a été observé chez 13/14 nourrissons, deux sur huit patients colonisés et chez tous les patients présentant une PPC. Les médianes des taux de BDG étaient respectivement de 217,6, 69,5 et 1768,5 pg/mL chez les nourrissons, les patients colonisés et les patients présentant une PPC. Les taux observés au cours des PPC étaient significativement plus élevés que ceux observés au cours des autres formes cliniques de l’infection (p < 0,05). Les taux élevés chez les patients présentant une PPC s’expliquent par la présence effective de kystes de P. jirovecii dans les alvéoles pulmonaires. Ces résultats permettent de poser l’hypothèse que chez ces patients qui présentent un processus infectieux actif, la multiplication du champignon se fait bien via la formation de kystes. De même, la primoinfection chez les 13/14 nourrissons présentant un taux positif de BDG résulterait d’un processus infectieux au cours duquel le champignon se multiplie via la formation de kystes. À l’inverse, les taux négatifs chez six sur huit patients colonisés suggèrent que la colonisation est une infection pulmonaire plus torpide au cours de laquelle la multiplication du champignon via les kystes est faible, voire nulle. Le dosage sérique du BDG apparaît comme un outil supplémentaire pour discriminer les différentes présentations

101 cliniques des infections par P. jirovecii et étudier le mode de multiplication du champignon. doi: 10.1016/j.mycmed.2011.12.013

Détection de l’ADN de Pneumocystis jirovecii par PCR en temps réel : évaluation de deux kits commerciaux

C. Deudon a,*, M. Jodar b, J. Guitard a, P. Roux a a ˆ pital Saint-Antoine, 184, Service de parasitologie-mycologie, ho Faubourg-Saint-Antoine 75012 Paris, France b ´ culaire, po ˆ le de biologieLaboratoire commun de biologie mole ˆ pital Saint-Antoine, 184, Faubour-Saint-Antoine 75012 imagerie, ho Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Introduction.— Le diagnostic biologique de la pneumocystose repose sur la mise en évidence des différentes formes morphologiques de Pneumocystis jirovecii dans le liquide de lavage bronchiolo alvéolaire. Cependant, les techniques de détection de l’ADN de P. jirovecii par PCR ont été rapportées comme étant plus sensibles et sont actuellement réalisées avec des techniques « maisons » dans de nombreux centres. Objectifs.— Évaluer prospectivement deux kits commercialisés de PCR en temps réel pour la détection de P. jirovecii : PCR en temps réel Bioévolution1, MycAssay PCR qualitative en temps réel, Myconostica1, que nous avons comparés à notre technique de PCR temps réel « maison ». Mate ´riel et me ´thodes.— Les trois techniques ont été effectuées sur des ADN conservés à +4 8C, issus de prélèvements respiratoires (lavages brochiolo-alvéolaires, expectorations induites), réalisés chez des patients suspects de pneumocystose. Tous les échantillons ont été testés avec la technique « maison ». Quatre-vingt-neuf échantillons ont été testés simultanément avec la technique Bioévolution1, 62 échantillons ont été testés simultanément avec la technique MycAssay, 57 échantillons ont été testés avec les trois techniques. Lors de chaque série, une gamme étalon permettant la quantification, et utilisée en routine pour la PCR « maison », a été inclue. Le gène amplifié par les trois techniques est le gène de la grande sous-unité d’ARN ribosomal mitochondrial (mtLSU). Re´sultats.— Aucun faux positif n’a été retrouvé avec les deux kits. Il existe une très bonne corrélation entre les trois techniques pour des valeurs de CT  29 correspondant à des charges fongiques  105 copies/mL et cliniquement à une pneumocystose évolutive. En revanche, pour des CT  34, correspondant à un nombre < 2500 copies/mL, des faux négatifs sont rapportés : 6/34 soit 17,6 % avec Bioévolution1 et 6/23 soit 26 % avec MycAssay. Conclusion.— Les deux kits commerciaux sont simples d’utilisation et tous les deux ont le marquage CE. Ils représentent des outils diagnostiques de la pneumocystose aussi bons que la technique « maison ». En revanche, le portage ou le diagnostic sur des prélèvements moins invasifs tels que les rinçages oro-pharyngés avec faible charge fongique, risquent d’être méconnus. Le passage à des kits commercialisés représentera un surcoût non négligeable, mais sûrement nécessaire dans le cadre de l’accréditation. . . doi: 10.1016/j.mycmed.2011.12.014

Intérêt de la technique « high resolution melting » pour la détection de mutations sur le gène de la dihydropteroate synthase de Pneumocystis jirovecii C. Morel b, J. Guitard a,*, P. Roux a