Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 287–337
Posters mercredi dialyse : dialyse péritonéale PMD.15
Le démarrage précoce de la dialyse péritonéale est-il faisable chez les patients en IRCT sans plan de dialyse ? G. Elbardai 1,∗ , I. Ahalli 2 , S. Fz 3 , N. Kabbali 1 , M. Arrayhani 1 , T. Sqalli 1 1 Néphrologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc 2 Service de néphrologie-dialyse transplantation, CHU Hassan-II, Fès, Maroc 3 Pédiatrie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (G. Elbardai) Introduction La dialyse péritonéale (DP) est devenue une modalité alternative à l’hémodialyse en première intention chez les patients présentant une IRCT de découverte récente. L’objectif de notre étude est de déterminer l’impact d’un démarrage précoce de DP sur le devenir à court terme de ces patients. Matériels et méthodes C’est une étude rétrospective menée sur une période de 2 ans de janvier 2013 à décembre 2014, incluant tous les patients mis en DP, répartis en deux groupes selon le délai de début de DP par rapport à la pose du cathéter :–groupe de patients a début précoce de DP (DP-P) : début < 15 jours–groupe de patient a début tardif de DP (DP-T) : début ≥ 15 jours. Les deux groupes ont été comparés à court terme (3 mois) en analysant les données cliniques et biologiques afin de rechercher la différence entre les deux groupes en termes de survenue de complications. Résultats Parmi les 22 patients recensés, 14 patients ont débuté précocement la DP (DP-P : 63,6 %), tandis que 8 malades ont démarré la DP après 15 jours de la pose du cathéter (DP-T : 36,4 %). Il n’y avait pas de différence significative concernant le score de comorbidité de Charlson et bien que statistiquement non significative les 3 patients diabétiques ont commencé la dialyse précocement. À 3 mois Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’amélioration des paramètres cliniques et biologiques. Par ailleurs, aucun cas de péritonite n’a été rapporté à 3 mois dans les deux groupes, alors que 2 patients ont présenté une infection du site d’émergence appartenant au groupe DP-P (p : ns). Le nombre total des complications mécaniques (fuite pariétale initiale, déplacement) était plus élevé dans le groupe DPP (35,7 % vs 25 %) sans différence significative. À 3 mois aucun cas de décès n’est survenu dans les 2 groupes. Discussion Notre étude ne montre aucune différence significative en termes de complications liées à un début précoce de la DP. Conclusion La DP est possible et faisable chez les patients présentant une IRCT de découverte récente nécessitant une mise en dialyse rapide. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.141
Posters mercredi dialyse : infections PMD.16
Dose de charge de la vancomycine chez les patients hémodialysés H. Feriani 1,∗ , Y. Chaabouni 1 , B.M. Lobna 2 , I. Aguerbi 1 , M. Chakib 3 , L. Ahmed 2 , F. Jarraya 1 , B.J. Mounir 3 , K. Zghal 2 , M. Kharrat 1 , H. Jamil 1 1 Néphrologie, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie
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2 Centre de pharmacovigilance, Faculté de médecine de Sfax, Sfax, Tunisie 3 Maladies infectieuses, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. Feriani)
Introduction Le recours à une dose de charge de vancomycine chez les hémodialysés permet d’obtenir rapidement des taux sériques efficaces. L’objectif de notre étude est de montrer la supériorité d’une dose de charge de la vancomycine en fonction du poids par rapport à une dose fixe. Patients et méthodes Notre étude est observationnelle prospective multicentrique menée de février 2013 à août 2014 intéressant les patients hémodialysés présentant une infection traitée par vancomycine. Nos patients ont été divisés en 2 groupes : 1er groupe (G1) qui a rec¸u une dose de charge de 20 mg/kg et un 2e groupe (G2) recevant une dose fixe indépendante du poids de 1 g. Cette dose a été administrée en dehors de la séance d’hémodialyse. Un prélèvement pour dosage des concentrations résiduelles a été fait après une 1re séance d’hémodialyse sans avoir administré une nouvelle dose et juste avant la 2e séance d’hémodialyse. La marge thérapeutique des concentrations résiduelles a été entre 10 g/ml et 20 g/ml. Résultats Nous avons colligé 28 patients pour le G1 et 5 patients pour le G2. Les 2 groupes étaient comparables de point de vue âge, sexe et sévérité de l’infection. La moyenne des concentrations résiduelles de la vancomycine après une dose de charge de 20 mg/kg était dans les objectifs thérapeutiques (11,26 ± 3,31 g/mL) pour le G1. La moyenne des concentrations résiduelles chez les patients du G2 était en dehors des objectifs thérapeutiques et plus basse (7,85 ± 2,06 g/mL) par rapport au G1 (p = 0,046). La dose fixe à 1 g correspondait dans le G2 à une moyenne de dose de charge de 14,9 ± 1,62 g/mL. Cette dose était significativement inférieure à la dose de 20 mg/kg (p = 0,002). Discussion L’utilisation de dose de charge fixe de la vancomycine chez les hémodialysés pose un problème chez les patients ayant un indice de masse corporelle élevé. Le recours à une dose de charge en fonction de poids a montré son efficacité par des études récentes. Conclusion La dose de charge en fonction du poids (20 mg/kg) nous a permis d’avoir une concentration résiduelle de la vancomycine dans la marge thérapeutique. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.142 PMD.17
Bénéfice d’une vaccination intradermique « de rattrapage » par Engerix chez les dialysés non répondeurs au Fendrix intramusculaire
O. Mat ∗ , F. Gankam , R. Kada , R. Beauwens Néphrologie, dialyse, epicura, ATH, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Mat) Introduction Les échecs de vaccination contre l’hépatite B demeurent un problème important en dialyse. L’arrivée du Fendrix intramusculaire (IM) nous a permis d’atteindre des taux de séroprotection d’environ 85 %. Compte tenu des données de la littérature suggérant une supériorité de la voie intradermique (ID) par rapport à la voie IM, et à cause de notre expérience préalable satisfaisante avec de l’Engerix ID, nous avons voulu tester si une vaccination de rattrapage par Engerix ID chez les patients non répondeurs au Fendrix IM permettait d’élargir la couverture vaccinale chez nos patients dialysés. Patients et méthodes Les 12/80 patients non répondeurs au Fendrix IM ont rec¸u de l’Engerix ID à la dose de 20 g/15 jours jusqu’à obtention d’un titre de 10 UI/L sans dépasser une dose cumulative