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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 412–453
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Association carcinome papillaire de la thyroïde et thyroïdite lymphocytaire N.E. Haraj (Dr) a,∗ , S. El Aziz (Pr) a , K. Zine (Dr) b , S. Nani (Pr) b , A. Chadli (Pr) a a Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, faculté de médecine et de pharamacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc b Service d’épidémiologie, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N.E. Haraj) Introduction L’association entre le carcinome papillaire de la thyroïde (CPT) et la thyroïdite lymphocytaire (TL) est fréquente et reste controversée. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de l’association de la thyroïdite lymphocytaire avec le CPT et les caractéristiques clinico-pathologiques des patients ayant un CPT avec TL comparés à ceux sans TL. Matériels et méthodes Étude transversale rétrospective des patients suivis pour carcinome papillaire de la thyroïde au sein du service d’endocrinologie et des maladies métaboliques de Casablanca entre 1986 et 2015. Analyse des données a été faite par le logiciel SPSS.16. Résultats Parmi 348 dossiers de carcinome papillaire, 49 patients avaient une thyroïdite lymphocytaire associée, soit une prévalence 14,1 %. On a divisé les patients en deux groupes : groupe avec CPT + TL et groupe avec CPT sans TL. Une prédominance féminine a été retrouvée dans les deux groupes. La taille tumorale était plus basse chez le groupe avec CPT + TL : 0,6 cm vs 1,4 cm chez les patients sans TL (p = 0,001). La classe TNM1 était prédominante chez le groupe avec TL (p = 0,004). Il n’y avait pas de différence de taux de récidive chez les deux groupes, ainsi que pour les taux de la thyroglobuline et les anticorps anti-thyroglobuline. L’évolution était favorable chez tous les patients. Conclusion L’association carcinome papillaire de la thyroïde et thyroïdite lymphocytaire est une association non rare. Il s’agit souvent de patient avec une taille et un stade TNM plus bas, une évolution et un pronostic favorable. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.484 P239
Évaluation de la qualité de vie chez les patients suivis pour carcinome différencié de la thyroïde N.E. Haraj (Dr) a,∗ , S. El Aziz (Pr) a , H. El Bouri (Dr) b , S. Nani (Pr) b , A. Chadli (Pr) a a Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, faculté de médecine et de pharamacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc b Service d’épidémiologie, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N.E. Haraj) Introduction Le cancer de la thyroïde est un cancer souvent de bon pronostic, mais qui peut avoir un retentissement sur la qualité de vie des patients. L’objectif de l’étude est d’évaluer la qualité de vie chez les patients suivis pour carcinome différencié de la thyroïde et rechercher les facteurs associés. Patients et méthode Étude transversale observationnelle avec un groupe de comparaison menée au service d’endocrinologie du CHU Ibn Rochd entre octobre 2013 et février 2015. L’étude a inclut dans le groupe malade, les patients adultes suivis pour carcinome différencié de la thyroïde et dans le groupe témoin des sujets sains du même âge. La qualité de vie a été évaluée par 3 questionnaires validés en arabe : SF36, Hamilton pour l’anxiété et Hamilton pour la dépression. L’analyse des données faite par le logiciel SPSS.16. Résultats L’étude a concerné 124 patients suivis pour cancer différencié de la thyroïde et 124 patients sain. La qualité de vie des patients suivis pour cancer par rapport au groupe de comparaison était significativement altérée au niveau des Hamiltons et tous les scores du SF36. Les facteurs ayant une influence sur la qualité de vie sont le stade TNM, l’irathérapie et sa dose et la présence de métastase.
Conclusion La prise en charge psychologique des patients avec cancer de la thyroïde, un point essentiel à ne pas omettre surtout en présence de facteurs de risque altérant la qualité de vie. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.485 P240
Le suivi des cancers différenciés de la thyroïde au CHU de Casablanca : à propos de 355 patients N.E. Haraj (Dr) a , S. El Aziz (Pr) a,∗ , K. Zine (Dr) b , S. Nani (Pr) b , A. Chadli (Pr) a a Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc b Service d’épidémiologie, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S.E. Aziz) Introduction Le cancer de la thyroïde est le plus fréquent des cancers des glandes endocrines. Son pronostic est souvent favorable. L’objectif de l’étude est d’étudier les caractéristiques des patients suivis pour cancer différencié de la thyroïde, évaluer le taux de récidives et les facteurs de mauvais pronostic. Patients et méthode Il s’agit d’une étude rétrospective de 355 dossiers de patients suivis pour cancer différenciés de la thyroïde au service d’endocrinologie du CHU Ibn Rochd entre 1986–2014. L’analyse des données a été faite par le logiciel SPSS.16. Résultats L’âge moyen était de 44,06 ans ± 12,17. Avec une nette prédominance féminine (94 % des femmes). Pour la classification TNM : 49,4 % étaient TNM1, 20,6 % TNM2, 13 TNM3 et 17 TNM4. Tous les patients ont bénéficié d’un dosage de la thyroglobuline, des anticorps anti-thyroglobuline et d’une échographie cervicale à la recherche de récidive. Les récidives étaient retrouvées dans 6,76 % des cas. Avec un délai moyen de survenue de 28,54 mois. Il s’agissait de récidive locorégionale dans 89,7 % des cas. Les métastases étaient exceptionnelles. Les facteurs influenc¸ant cette récidive sont le sexe masculin, la taille tumorale, la multi-focalité, l’invasion de la capsule, l’extension extrathyroïdienne, l’existence d’adénopathies métastatiques et les stades avancés à la classification TNM. Conclusion Le cancer différencié de la thyroïde reste un cancer de bon pronostic les récidives sont rares et généralement locorégionales. Un suivi régulier permet un diagnostic précoce des récidives et ainsi une prise en charge adéquate. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.486 P241
Thyroïdite de l’enfant, croissance et puberté F. Bouferoua (Dr) a,∗ , A. Ladjouz (Dr) b , Z. Zeroual (Pr) a , N. Bouterfas (Dr) c , N. Benhalla (Pr) a a CHU Benimessous, Alger, Algérie b CHU Bab eloued, Alger, Algérie c CHUous Bénimess, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F. Bouferoua) Introduction La thyroïdite auto-immune est la cause la plus fréquente de l’hypothyroïdie acquise chez l’enfant, en particulier chez les filles à la période d’adolescence. Objectifs Étudier les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques des enfants atteints d’une thyroïdite auto-immune au moment du diagnostic et au cours du traitement. Évaluer la croissance, et le stade pubertaire au cours de l’évolution. Méthodes Étude rétrospective longitudinale, 61 filles/garc¸ons = 44/17) patients, répartis en groupes en fonction du stade de Tanner, filles A1 (Tanner 1) 57 %, A2 (Tanner 2–3) 23 %, A3 (Tanner 4–5) 20 %, garc¸ons B1 (Tanner 1) 65 %, B2