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Comptes
rendus
chees et les rtponses thalamoparietales gauches Ctaient toujours absentes. Apres 18 mois, les PEV etaient normaux, l’amelioration des PES s’est poursuivie et ttait accompagnee de la presence de reponses corticales apres stimulation des deux membres inferieurs. Cette observation permet de souligner les anomalies des PEV et PES classiquement d&rites au tours des carences en vitamine B 12 et dont la reconnaissance offre un double int&r@t : un inter& diagnostic, en Cvitant devant des alterations conjointes des PEV et PES d’evoquer systematiquement la SEP; un inter& de surveillance, les potentiels CvoquCs, explorations non invasives permettant d’apporter des donntes objectives au suivi sous traitement.
Dynamique spatio-temporelle des champs de potentiel dans le tronc c&Cbra1 de cobaye en rkponse ?I une stimulation auditive. J Paquereau, M Ghorbal, A Marillaud (CNRS URA 1869, Laboratoire de physiologie g&&ale, faculti de me’decine et de pharmacie, Poitiers, France). Objectif: DCfinir l’organisation topographique et temporelle du reseau auditif du tronc cerebral. Mtthode : Animal anesthesie, stCreotaxie, stimulus sonore monaural (clic non filtrC, 90 dB SPL). Enregistrement d’une matrice tridimensionnelle de points selon 1 maillage de 1 mm 3 (6 plans frontaux allant de - 13 mm a - 8 mm en arribre du bregma, huit descentes par plan, enregistrement tous les millimetres en profondeur. Reconstitution des champs de potentiels intracrlniens. Resultats : Activation initiale du noyau cochltaire ipsilateral B la stimulation. Puis, propagation d’un champ de potentiel positif vers le complexe olivaire ipsilateral (COSi) en 0,3 ms, le corps traptzo’ide (CT) en 0,35 ms et le complexe olivaire controlateral (COSc) au niveau du noyau median du corps trapezoi’de (NMCT) en 0,4 ms. Ce delai rend done compte uniquement du trajet nerveux. L’activation du NMCT durait 0,2 ms et une seconde activa-
de rkunion
tion du COSc apparaissait avec un dClai de 0.55 ms par rapport au debut de I’activation controlaterale, correspondant probablement a un delai synaptique. Cette activation disparaissait, alors que l’activite du COSi persistait seule. Une seconde volee afferente dans le CT suivait avec un delai de 0,7 ms par ITippOIT a la premiere volee dans le CT, induisant une nouvelle activation dans le COSc correspondant au noyau lateral du COSc. Le noyau dorsal controlateral du lemnisque lateral (NDLL) re$oit une premiere volee 1,35 ms apres le debut de l’activation du NC avant le NDLL ipsilateral qui s’active 1,6 ms apres. Le colliculus inferieur (CI) controlateral reqoit les influx 4,l ms aprks le NC et avant le CI ipsilateral qui s’active avec un dtlai de 5,l ms par rapport au NC. Conclusion: Dans le tronc cerebral, les volees afferentes auditives apks stimulations monaurales induisent des champs de potentiel bien individualises et temporellement decal& entre deux noyaux symetriques, permettant une analyse du rtseau neuronal g un niveau synaptique. Ce delai et la propagation anatomique non sequentielle sont en accord avec une fonction discriminative temporelle utile, par exemple, dans la localisation spatiale d’un son. L’analyse des champs de potentiels dans le tronc cerebral permet une analyse globale des connexions neuronales et de la propagation spatiotemporelle du message auditif.
kvolution de la topographie des potentiels CvoquCs auditifs de latence tardive (Nl) chez I’enfant PgC de 7 21 13 ans. M Gomot, S Roux, MH Giard I, N Bruneau (Inserm lJ316, Tours: iInserm U 280, Lyon, France). Le but de ce travail est d’etudier la distribution et la morphologie de la reponse auditive corticale (onde Nl) CvoquCe entre 80 et 200 ms apres la stimulation et de preciser leurs modifications avec l’bge. L’Ctude a &C effect&e chez 19 enfants ages de 7 a 13 ans. Les reponses a des stimulations auditives monaurales (750 Hz, 200 ms, 50 et 70 dB SPL delivrees de fagon aleatoire dans