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Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 36-40
a été détecté par amplification génique. La résistance aux antibiotiques a été déterminée par un antibiogramme classique et la résistance aux antiseptiques par amplification des gènes de résistance aux ammoniums quaternaires. La présence d’une capsule a été recherchée par amplification génique des gènes capsulaires. Résultats : Le bilan de l’étude clinique a montré la diversité des infections : panaris, abcès fessiers, infections cutanées et ostéoarticulaires, sepsis généralisés. Les isolats étaient le plus souvent très sensibles aux antibiotiques avec dans 75 % des cas une sensibilité à la méticilline et à l’acide fusidique et tous étaient sensibles à la mupirocine. Aucune résistance aux antiseptiques n’a été détectée. La recherche de capsule a été positive pour toutes les souches. Conclusion : S. aureus PVL+ se révèle être est une bactérie agressive, équipée d’une capsule, responsable d’infection sévère plus ou moins compliquée en fonction du terrain, rappelant que devant toute infection de présentation bruyante il est primordial de rechercher la toxine.
faible quantité de BGN à l’examen direct, (ii) à la présence de plusieurs espèces de BGN avec un faible taux d’E-BLSE (iii) au type de BLSE (faible hydrolyse des C3G). La caractérisation des souches BLSE est en cours. Conclusion : La détection rapide des E-BLSE permettrait (1) une antibiothérapie empirique appropriée, (2) une mise en isolement rapide du patient (3) de restreindre l’utilisation empirique de carbapénèmes aux cas positifs. Les résultats préliminaires montrent que 5 patients sur 8 (62,5 %) ont bénéficié d’un changement de traitement suite au résultat du test.
E-17 Performances de la spectrométrie de masse MALDI-TOF pour identifier précocement des bactéries isolées de flacons d’hémocultures E. Bessède (1), J.-B. Zabbé (1), L. Zanardo (1), F. Mégraud (1) (1) CHU Pellegrin, Bordeaux, France.
E-16 Évaluation du test βLACTA™ sur ECBU C. Viala (1), L. Surgers (1), S. Gallah (2), J.-L. Meynard (1), P.-M. Girard (1), D. Decré (1), G. Arlet (1) (1) Hôpital Saint-Antoine, Paris, France, (2) Hôpital Tenon, Paris, France. Introduction – objectifs : Le test chromogénique ELACTA™ (Bio-Rad) détecte en 15 minutes les bactéries résistantes aux C3G à partir de colonies sur milieu gélosé. Une étude prospective a évalué dans 2 hôpitaux la performance du test directement sur des urines positives à BGN au direct. Matériels et méthodes : Le test ELACTA™ a été effectué sur les culots urinaires centrifugés. Les résultats sont interprétés à 2 puis 15 min, positif (rouge), négatif (jaune), invalide (orange). Les urines hématuriques sont exclues. Sur 4 mois, 530 ECBU de patients issus de différents services ont été testés. Les antibiogrammes, par la méthode de diffusion de disques, ont été réalisés et interprétés selon les recommandations du CA-SFM 2013. Résultats : Le taux d’entérobactéries BLSE (E-BLSE) était de 9,2 % (49/ 530) dont 57,1 % de Escherichia coli (28/49), 32,7 % de Klebsiella pneumoniae (16/49) et 10,2 % d’entérobactéries produisant naturellement une bétalactamase inductible AmpC (5/49). La sensibilité et la spécificité du test étaient respectivement de 83,7 % et de 99,8 %. Neuf tests sur 530 étaient ininterprétables dont 8 contenaient une E-BLSE, pouvant correspondre (i) à une
Introduction – objectifs : L’objectif de cette étude était de déterminer les performances du MALDI-TOF pour identifier des bactéries isolées de flacons d’hémocultures après seulement 3 heures d’incubation et d’évaluer l’impact clinique conséquent à un rendu rapide d’une espèce bactérienne. Matériels et méthodes : Cent vingt six flacons d’hémocultures ont été inclus. D’une part, les hémocultures étaient traitées selon nos pratiques habituelles. D’autre part, une goutte de chaque flacon détecté positif par le Bact’Alert (bioMérieux) était ensemencée sur une gélose chocolat. Après 3 heures d’incubation à 37 °C, la trame bactérienne obtenue était déposée sur une plaque en duplicat pour passage sur le MALDI-TOF (Bruker, Biotyper 2.0). Si le score donné par le MALDI-TOF était supérieur à 2, le résultat de l’identification au niveau de l’espèce était téléphoné au clinicien et les modifications d’antibiothérapie éventuelles notées. Le résultat obtenu par MALDITOF était ensuite comparé à celui obtenu par nos techniques de routine. Résultats : Une identification correcte au niveau de l’espèce a pu être rendue pour 78 flacons en 3 heures, correspondant à 62 % des cas. L’antibiothérapie des patients infectés a été modifiée dans 15 % (19) des cas et maintenue pour les autres cas car initialement adaptée à l’espèce identifiée. Conclusion : Pour cette application, les performances de la spectrométrie de masse MALDI-TOF sont correctes et proches à celles obtenues avec la trousse de lyse bactérienne Sepsityper (Bruker) donnant 75 % d’identifications correctes. En revanche, cette nouvelle approche est mieux adaptée à la routine d’un laboratoire et beaucoup plus simple à réaliser que les techniques mis au point par Bruker et bioMérieux qui requièrent des étapes de centrifugation successives et un personnel dédié à la prise en charge en continu des hémocultures.