Éducation respiratoire par le chant dans la BPCO au cours d’un programme de réhabilitation respiratoire

Éducation respiratoire par le chant dans la BPCO au cours d’un programme de réhabilitation respiratoire

A110 17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013 rables ayant subi une thoracoscopie Dic et/ou...

85KB Sizes 30 Downloads 274 Views

A110

17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

rables ayant subi une thoracoscopie Dic et/ou thérapeutique sous anesthésie locale suivie de pleurodèse au Steritalc* ou à la doxycycline. Résultats.— Cent cinquante et un thoracoscopies effectuées 66 F 85 H, 59 (39 %) pleurésies malignes, 18 (12 %) PNO, 74 (49 %) EPL bénins. Total de 27 pleurodèses effectuées (17 %), 13 pour néoplasie pleurale (48 %) et 12 pour PNO (45 %) un pour chylothorax. Steritalc* utilisé dans dix cas (37 %) et 17 cas (63 %) doxycycline. La symphyse pleurale à été obtenue pour dix (83 %) PNO et deux échecs et dans 08/13 des EPL. La douleur est l’incident observé dans 100 % des cas et un retard de ré expansion du poumon dans trois EPL (23 %). Discussion.— La pleurodèse est utilisé à la même proportion pour les PNO inopérables et les EPL malins. La symphyse et plus efficace dans les PNO et reste très utile dans les EPL, les deux produits utilisés présentent la même efficacité et l’inconvénient majeur reste la douleur. Conclusion.— Thérapeutique alternative et palliative efficace. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.362

PO07 — EFR, éducation, réhabilitation, kinésithérapie, appareillage, IRC 337

Relation entre l’endurance des muscles respiratoires, le temps limite à 90 % VO2max et l’activation du métaboreflex F. Oueslati , S. Ahmaidi Adaptations physiologiques à l’exercice EA 3300, Amiens, France Introduction.— Les muscles respiratoires se fatiguent de fac ¸on importante pendant un exercice intense supérieur à 80 % VO2max provoquant une vasoconstriction périphérique via le métaboreflex et l’arrêt de l’exercice par la suite. But.— Évaluer l’endurance des muscles respiratoires (EMR) et le temps limite (TL) à 90 % VMA. Ensuite, étudier les relations entre ces paramètres et le temps d’activation du métaboreflex estimé par la mesure de la saturation musculaire en oxygène (TSI) évaluée par la NIRS. Méthode.— Onze sujets masculins entraînés ont participé à cette étude. Ils ont effectué un test spirométrique, un test VamEval pour déterminer la VMA et un test de terrain de TL à 90 % VMA avec une mesure des échanges gazeux respiratoires. La TSI musculaire au niveau du vaste externe a été enregistrée afin d’identifier le moment d’activation du métaboreflex manifesté par sa chute brutale. Enfin, une mesure de l’EMR en respirant à 20 % de la ventilation volontaire maximale + 10 % chaque trois minutes jusqu’à l’incapacité de maintenir la fréquence respiratoire demandée et/ou le volume courant. Résultats.— Une corrélation significative entre l’EMR et le TL à 90 % VMA (r = 0,95 ; p < 0,001) ainsi qu’une chute de TSI de 6,69 ± 5,84 % ont été observées. Cette chute a été suivie par un arrêt de l’exercice à charge constante à 90 % VMA après 130,17 ± 62,77s. Une corrélation significative a été obtenue entre l’EMR et le temps d’activation du métaboreflex (r = 0,83 ; p < 0,05). Conclusion.— L’entraînement en endurance des muscles respiratoires est l’un des mécanismes clé d’amélioration de la performance globale. Moins les muscles respiratoires se fatiguent, moins la performance est altérée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.363

338

Corrélation entre le déclin de la CV et le testing musculaire chez les patients SLA K. Sedkaoui-Oumerzouk a , P. Cintas b , M.-C. Arne-Bes b , L. Leseux c , A. Didier a a Service de pneumologie, hôpital Larrey, Toulouse, France b Service de neurologie, hôpital Rangueil, Toulouse, France c Sadir, Toulouse, France Introduction.— La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative des motoneurones de cause inconnue dont la forme sporadique est la plus fréquente (90 à 95 % des cas). Elle concerne les deux sexes et le rapport hommes/femmes est entre 1,3 et 2. La SLA se manifeste entre autre par une atteinte de la fonction respiratoire pouvant nécessiter une ventilation mécanique (VNI) et une perte de la force musculaire. Méthodes.— Cette étude rétrospective a été menée sur une population de patients diagnostiqués SLA entre 2004 et 2009 au centre SLA du CHU de Toulouse. Les données relatives à leur testing musculaire (TM) et leur capacité vitale (CV) au moment du diagnostic et au début de l’année 2010 (délai d’un à cinq ans) ou lors de la mise sous VNI ont été analysées. L’objectif était de déterminer une corrélation entre ces deux paramètres, avec une analyse en sous-groupes pour les patients mis sous VNI. Résultats.— Trente patients (15 hommes, 15 femmes) âgés de 43 à 87 ans (âge moyen = 61 ans) ont été analysés. Au diagnostic, la CV moyenne était de 100,47 % (±21,11) et le TM moyen de 115,43 ± 14,73. Après 22,8 mois en moyenne, la CV avait diminué en moyenne de 25 % et le TM de 23 %. Parmi tous les patients, 36 % (11/30) ont été mis sous VNI au bout d’un délai moyen de 16,4 mois post diagnostic. Pour ces derniers, la CV avait diminué en moyenne de 25 % et le TM de 31 % alors que pour les patients sans VNI la diminution était moindre (CV de —10 %, TM de —20 %) et sur une période plus importante. Conclusion.— L’étude a permis de montrer une corrélation entre le déclin de la CV et le testing musculaire chez des patients atteints de SLA, d’autant plus importants lorsqu’ils vont être appareillés. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.364 339

Éducation respiratoire par le chant dans la BPCO au cours d’un programme de réhabilitation respiratoire B. Herer , M.-J. Postal Pâques Centre de Forcilles, 77150 Férolles-Attilly, France Introduction.— L’éducation respiratoire par le chant peut être proposée au cours de la réhabilitation respiratoire (RR) dans la BPCO pour aider au contrôle de la respiration et diminuer la dyspnée. Méthodes.— Nous avons réalisé une éducation à la pratique du chant lors de la RR à 55 malades (31 hommes) atteints de BPCO d’âge moyen 61,9 ± 9,3 ans. Les variables enregistrées étaient : index de masse corporelle (IMC, kg/m2 ), capacité vitale forcée, VEMS ( %Théorique) ; test de marche de 6 min (TM6, m) ; VO2 max (ml/kg/min) et puissance maximale (Pmax, W) ; scores Medical Research Council (MRC), Visual Simplified Respiratory Questionnaire (VSRQ) et de Cincinnati (UCDQ, trois sections de dix items : section 1 évaluant l’impact de la dyspnée sur l’activité physique ; section 2 évaluant l’impact de la dyspnée sur la parole et le chant ; section 3 évaluant l’impact de la dyspnée sur la combinaison de l’activité physique et de la parole — une amélioration de la dyspnée se traduit par une variation vers le bas) ; score de BODE. Résultats.— Les principales variations significatives observées (valeur de début/ % de variation) étaient : IMC, p < 10—6 (27,5 ± 7,5/—3,3 %) ; TM6, p < 10—4 (315 ± 113/+15,9 %) ; VO2 max, p < 10—2 (15,9 ± 5,2/+15,7 %) ; Pmax, p < 10—4 (66 ± 26/+19,7 %) ;

Affiches scientifiques

A111

MRC, p < 10—6 (2,4 ± 0,6/—25,0 %) ; score VSRQ, p < 10—6 (33 ± 13/+48,4 %) ; section 3 du questionnaire UCDQ, p = 0,02 (0,71 ± 0,15/—19,7 %), score de BODE, p < 10—6 (4,7 ± 1,9/—23,4 %). Conclusion.— Ces résultats sont en faveur de l’effet favorable de l’éducation au chant sur les résultats de la RR au cours de la BPCO. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.365 340

L’interrogatoire, utile pour estimer la qualité de la VNI ? M. Georges , C. Rabec , D. Nguyen , C.-M. Monnet , F. Kabeya , P. Camus Service de pneumologie et réanimation respiratoire, Dijon, France Introduction.— La ventilation non invasive (VNI) vise à corriger les échanges gazeux et à soulager les symptômes sans altérer la qualité du sommeil (QDS). But.— Comparer la qualité de la ventilation (QdV) et la QdS perc ¸ue par les patients (p) avec une évaluation objective de l’efficacité de la VNI. Méthode.— Oxy-capnographie et gazométrie sous VNI réalisées chez 98 p. Fuites enregistrées par un logiciel de ventilateur (ReslinkTM). Questionnaires d’évaluation de QdS et QDV ciblant trois aspects : synchronisme, fuite, efficacité. Résultats.— Les résultats des évaluations objectives de la VNI ne sont pas corrélées à la QdV (SpO2, r : —0,1 ; PtcCO2 , r : 0,21 ; PaCO2 , r : 0,16) ou à la QdS (Tableau). Conclusion.— Ce type d’interrogatoire est insuffisant pour estimer la qualité de la VNI. Des études de validation d’autres outils sont nécessaires. Oxy-capnographie (SpO2 -PtcCO2 )

PaCO2

N

AN

N

AN

N

AN

Effectif

52

46

53

45

69

29

QdV perc¸ue Total Synchronisme Fuites Efficacité

68 ± 1 71 ± 1 35 ± 1 36 ± 1 17 ± 1 19 ± 1 16 ± 1 16 ± 1

68 ± 2 71 ± 1 69 ± 1 71 ± 2 35 ± 1 36 ± 1 35 ± 1 36 ± 1 17 ± 1 19 ± 1 18 ± 1 18 ± 1 16 ± 1 16 ± 1 16 ± 1 17 ± 1

17 ± 1

17 ± 1

Qualité du sommeil

17 ± 1

Fuites

17 ± 1

16 ± 1

19 ± 2

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.366 341

Pouvons-nous utiliser les équations de Hansen pour calculer les valeurs de VO2max prédites chez les personnes âgées ? C. Pistea a , E. Lonsdorfer a , S. Doutreleau a , I. Enache a , T. Vogel b , A. Charloux a a Physiologie-explorations fonctionnelles, Strasbourg, France b Département de gériatrie, hôpitaux universitaires, Strasbourg, France Contexte.— Les équations recommandées par l’ERS/ATS pour estimer la consommation maximale d’oxygène (VO2max) ont été établies à partir d’échantillons de population incluant très peu de sujets de plus de 70 ans. En conséquence, les valeurs prédites (pred) pour les personnes âgées sont extrapolées à partir des modèles linéaires, ce qui peut limiter leur utilisation.

Méthodes.— Nous avons mesuré la VO2pic de 184 sujets (73 femmes et 111 hommes) âgés de 69 à 89 ans sur ergocycle et utilisé les équations de Hansen pour estimer la VO2max. Nous avons comparé les VO2pic aux VO2max pred par la méthode de Bland et Altman. Résultats.— Il y avait 49 hommes non malades (NM) et 62 ayant au moins une maladie (M) (BPCO ou maladie coronarienne modérément-sévères à sévères, cancer opérable ou en rémission). Chez les femmes, 34 étaient NM et 39 avaient au moins une M. Les sujets M étaient en bon état général. La VO2pic était de 1,82 (0,44) L/min, 106 % pred, chez les hommes NM et de 1,34 (0,45) L/min, 82 % pred, chez les hommes M. Chez les femmes NM la VO2pic était de 1,17 (0,29) L/min, 111 % pred, et de 1,07(0,26) L/min, 102 % pred, chez les femmes M (NS). Quatre pour cent des hommes NM et 3 % des femmes NM avaient une VO2pic inférieure à 70 % pred. La différence moyenne entre la VO2max prédite et la VO2pic mesurée était de —0,09 L/min chez les hommes NM (—0,77 à +0,58 L/min) et de —0,11 L/min chez les femmes NM (—0,57 à 0,36 L/min). Plus le niveau d’activité physique hebdomadaire était élevé, plus la VO2 pic était élevée (p < 0,001). Conclusions.— Nos résultats confirment que l’utilisation des équations de Hansen chez les sujets de plus de 70 ans est possible, en l’absence de valeurs de référence spécifiques. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.367 342

Asthme et myasthénie C. Pistea a , A. Echaniz-Laguna b , N. Philippi b , I. Enache a , M. Oswald-Mammosser a , J. De Sèze b , A. Charloux a a Physiologie-explorations fonctionnelles, Strasbourg, France b Département de neurologie, hôpitaux universitaires, Strasbourg, France Introduction.— La dyspnée est un symptôme fréquent de myasthénie, et sa persistance malgré le traitement de la myasthénie entraîne souvent une escalade thérapeutique. But.— Évaluer la proportion de patients traités pour une myasthénie qui se plaignent d’une dyspnée persistante d’autre cause que la faiblesse musculaire. Méthodes.— Nous avons analysé les dossiers de 63 patients consécutifs traités pour une myasthénie et adressés dans notre service d’EFR pour une dyspnée persistante, entre 2000 et 2010. Résultats.— L’asthme était la première cause de dyspnée nonliée à la myasthénie (9 patients soit 14 %). Six patients avaient un asthme diagnostiqué plusieurs années avant la myasthénie, et trois patients (4 %) ont développé un asthme non-allergique quelques mois après que les premiers symptômes de myasthénie, suggérant l’existence d’un lien myasthénie-asthme. Ces trois derniers patients avaient une myasthénie généralisée, sévère, de début tardif [67—76 ans], anticorps anti-récepteurs à l’acétylcholine positive, traitée par pyridostigmine, corticoïdes et/ou immunoglobulines intraveineuses. Le traitement par beta2-stimulants n’a permis d’obtenir qu’un contrôle partiel de l’asthme. Dans un cas, le dosage de la pyridostigmine a été réduit et a permis d’améliorer la symptomatologie de l’asthme. Conclusion.— Un bilan fonctionnel respiratoire complet, notamment à la recherche d’un asthme, doit être réalisé lorsque la dyspnée persiste malgré le traitement de la myasthénie. En cas d’asthme, un traitement bronchodilatateur doit être institué et une réduction du dosage de la pyridostigmine doit être discutée. Pour en savoir plus Shale DJ, et al. Am Rev Respir Dis 1983;128(4):618—21. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.368