Embolie pulmonaire sur poumon pathologique

Embolie pulmonaire sur poumon pathologique

Affiches scientifiques une résection en wedge (1 cas) et une segmentectomie (1 cas). L’aspergillose a été confirmée par l’examen histologique. Elle était...

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Affiches scientifiques une résection en wedge (1 cas) et une segmentectomie (1 cas). L’aspergillose a été confirmée par l’examen histologique. Elle était associée à une tuberculose dans un seul cas. Les suites opératoires étaient simples dans 5 cas. Conclusion L’aspergillose endobronchique est une manifestation rare et survient généralement chez des patients immunodéprimés. Devant la présentation clinique et radiologique trompeuse de l’AE, la chirurgie à visée diagnostique garde une grande place. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.316 312

Embolie pulmonaire sur poumon pathologique H. Anniche 1,∗ , H. Benjelloun 2 , N. Zaghba 2 , N. Yassine 2 CHU de Casablanca, Mohammedia, Maroc 2 CHU de Casablanca, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Anniche)

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Introduction Les patients pris en charge au service de pneumologie pour embolie pulmonaire sont souvent porteur de pathologie pulmonaire associée, ce qui rend leur prise en charge plus difficile. L’objectif de notre travail était d’étudier le profil épidémiologique, clinique, étiologique, et évolutif de ces patients. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service des maladies respiratoires de CHU Ibn-Rochd Casablanca sur une période de 2 ans. Résultats Nous avons colligé 25 patients, il s’agissait de 15 femmes et 10 hommes, d’une moyenne d’âge de 63 ans, avec des extrêmes d’âge entre 41 ans et 89 ans, les pathologies relevées étaient : la BPCO chez 17 patients (groupe D chez 7 cas), connus porteurs de PID (7 cas), une DDB (1 seul cas), la cardiopathie gauche chez 5 patients, le diabète chez 4 patients, et 3 patients avaient un antécédent de thrombose veineuse profonde. L’aggravation aiguë d’une dyspnée chronique était le motif de consultation de la quasi-totalité de nos patients (85 % des cas), la douleur thoracique a été retrouvée chez 11 patients, hémoptysie (9 cas), et tous nos patients se plaignaient de toux. Tous nos patients ont bénéficié d’une imagerie thoracique, qui en plus de diagnostic positif d’embolie pulmonaire, avait montré des signes de tuberculose active (5 cas), des lésions séquellaires de tuberculose (6 cas), un poumon emphysémateux (16 cas), des DDB (2 cas), une PID (7 cas), un processus tumoral (2 cas). Le diagnostic de l’affection pulmonaire associée était concomitante à celui de l’embolie pulmonaire chez 19 patients, tous les patients étaient mis sous traitement anticoagulant et traitement spécifique de la pathologie pulmonaire sous-jacente. L’évolution était marquée par le décès de 8 patients. Conclusion La gravité de l’embolie pulmonaire est étroitement liée aux comorbidités associées notamment pulmonaires, d’où l’intérêt d’une prise en charge parallèle des deux pathologies. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.317 313

L’angioscanner thoracique dans le diagnostic étiologique de l’hypertension pulmonaire M. Attia ∗ , S. Hantous , M. Affes , H. Gharsalli , I. Baccouche , H. Neji , K. Ben Miled Faculté de médecine, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Attia) Introduction L’hypertension pulmonaire est définie par une élévation permanente de la pression artérielle pulmonaire au-delà de

145 25 mmHg. Sa découverte impose un bilan étiologique rigoureux dans lequel l’imagerie et en particulier l’angioscanner occupe une place fondamentale. Méthodes Étude rétrospective sur une période de 14 mois de janvier 2017 à février 2018 sur une série de patients identifiés sur notre base de données grâce à une recherche par mots-clé incluant hypertension artérielle et hypertension artérielle pulmonaire. Soixante-neuf patients ont été identifiés. Seuls 46 ont été retenus après exclusion des patients porteurs d’une embolie pulmonaire aiguë. L’âge moyen des patients était de 42 ans, répartis en 18 hommes et 28 femmes Les signes suivants ont été relevés : diamètre du tronc de l’artère pulmonaire, rapport VD/VG, épaisseur de la paroi du VD. Les artères pulmonaires ont été analysées à la recherche d’une obstruction chronique, et les signes parenchymateux suivants ont été relevés : épaississement septal, verre dépoli, anomalies perfusionnelles, emphysème et pneumopathie infiltrante diffuse. Résultats Le diamètre moyen du tronc de l’artère pulmonaire était de 33 mm. Le rapport VD/VG > 1 chez 36 patients. Les étiologies étaient réparties en : hypertension pulmonaire du groupe 3 (emphysème pulmonaire et/ou DDB [n = 19]), PID fibrosante (n = 13) du groupe 4 (post-embolique cruorique ou hydatique [n = 7]), du groupe 2 (pathologie cardiaque gauche n = 5 agénésie de l’artère pulmonaire n = 1), du groupe 1 (maladie veino-occlusive n = 2), du groupe 1 hypertension pulmonaire primitive (n = 2), du groupe 5 (fibrose médiastinale n = 1). Conclusion L’angioscanner thoracique est l’examen clé pour le bilan étiologique d’une hypertension pulmonaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.318 314

Hypertension pulmonaire et exposition au léflunomide : données du registre franc ¸ais de l’hypertension pulmonaire T. Lacoste Palasset 1 , M.C. Chaumais 2 , L. Savale 1 , X. Jais 1 , J. Weatherald 3 , C. Chabanne 4 , K. Ahmad 5 , A. Guillaumot 6 , N. Favrolt 7 , M. Reynaud-Gaubert 8 , N. Lamblin 9 , O. Sitbon 1 , M. Humbert 1 , D. Montani 1,∗ 1 Service de pneumologie et soins intensifs thoraciques, Le Kremlin-Bicêtre, France 2 Faculté de pharmacie, université Paris-Sud, université Paris-Saclay, Chatenay-Malabry, France 3 Division of respirology, department of medicine, University of Calgary, Calgary, Canada 4 Service de chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, Rennes, France 5 Service de pneumologie, Lyon, France 6 Département de pneumologie, Vandœuvre-Lès-Nancy, France 7 Service de pneumologie et soins intensifs respiratoires, Dijon, France 8 Service de pneumologie, CHU du nord, Marseille, France 9 Service urgences et soins intensifs de cardiologie, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Montani) Introduction Des cas d’hypertension pulmonaire (HTP) ont été décrits dans la littérature chez des patients traités par léflunomide. L’objectif de ce travail est d’étudier la possible imputabilité du leflunomide dans la survenue de cas d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) à partir des données du registre franc ¸ais de l’HTP. Méthodes Nous avons identifié via les données du registre franc ¸ais de l’HTP et du programme VIGIAPATH tous les cas incidents d’HTP survenue chez des patients ayant rec ¸u du léflunomide de septembre 1999 (date d’AMM) à mai 2018. L’étiologie des HTP ainsi