Enquête sur les pratiques françaises d’analgésie en chirurgie thoracique

Enquête sur les pratiques françaises d’analgésie en chirurgie thoracique

A12 Douleur pe´riope´ratoire, infiltration, chronicisation / Annales Franc¸aises d’Anesthe´sie et de Re´animation 32S (2013) A11–A15 Discussion.– L’i...

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Douleur pe´riope´ratoire, infiltration, chronicisation / Annales Franc¸aises d’Anesthe´sie et de Re´animation 32S (2013) A11–A15

Discussion.– L’incidence des DCPO apre`s thoracoscopie est importante. Le signalement d’une douleur entre j7 et j21 semble pre´dire la persistance d’une DCPO. http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.039 R021

Enqueˆte sur les pratiques franc¸aises d’analge´sie en chirurgie thoracique G. Gayraud a,*, O. Bastien b, H. Taheri c, P. Schoeffler a, C. Duale d a CHU Gabriel-Montpied, poˆle Bloc Archi, Clermont-Ferrand, France b Hoˆpital Louis-Pradel, groupement hospitalier Est, anesthe´sie re´animation, Bron, France c Centre Jean-Perrin, anesthe´sie-re´animation et soins continus, France d CPC-CIC, Inserm U1107 Neuro-Dol, Clermont-Ferrand, France *Auteur correspondant. Introduction.– La douleur postope´ratoire apre`s chirurgie thoracique est l’une des plus se´ve`res. Des niveaux de preuve croissants sont en faveur du Bloc pe´ridural (BPD) et du Bloc paraverte´bral (BPV) dans la strate´gie analge´sique pe´ri ope´ratoire. En France, une enqueˆte mene´e en 2001, relevait une pratique du BPD thoracique dans 68 % des centres, le BPV continu restant a` l’e´poque tre`s marginal (9 %) [1]. Depuis, des enqueˆtes britanniques ont releve´ une pratique de BPD majoritaire (61 %) suivie du BPV continu (31 %) [2,3]. L’objectif de la pre´sente enqueˆte e´tait d’e´valuer le taux actuel franc¸ais de non-pratique d’une technique approprie´e d’analge´sie locore´gionale et le taux de pratique du BPV continu. Mate´riel et me´thodes.– Le questionnaire en ligne a e´te´ ge´ne´re´ sur Google Docs. Tous les centres franc¸ais re´alisant de la chirurgie thoracique ont e´te´ re´pertorie´s. Un me´decin anesthe´siste re´fe´rent unique a e´te´ contacte´ par te´le´phone et un lien pour le questionnaire lui a e´te´ envoye´ par courriel. Les donne´es e´taient recueillies en temps re´el de`s le renseignement du questionnaire valide´ par le correspondant. En cas de non re´ponse au-dela` de six semaines, une relance a e´te´ re´alise´e, par courriel puis par te´le´phone renouvele´e une troisie`me fois en l’absence de re´ponse. Le questionnaire e´lectronique s’organisait en plusieurs parties traitant de l’activite´ du centre en chirurgie thoracique et des modalite´s et des fre´quences estime´es des diffe´rentes techniques d’analge´sie. L’e´valuation principale a e´te´ re´alise´e en pourcentage estime´ d’actes, apre`s imputation sur les donne´es originelles. Re´sultats.– La premie`re re´ponse a e´te´ renseigne´e le 13 mars 2012 et l’enqueˆte a e´te´ cloˆture´e 28 semaines apre`s ouverture. Sur 103 centres identifie´s, 84 (82 %) ont re´pondu au questionnaire. Le couplage d’une anesthe´sie locore´gionale a` une anesthe´sie ge´ne´rale repre´sentait 74 % des thoracotomies et 35 % des thoracoscopies. La pratique du BPD et du BPV (pour au moins 5 % des actes) e´tait de´clare´e par 68 (81 %) et 27 centres (32 %), respectivement. Les caracte´ristiques les plus fre´quentes pour la pratique du BPD e´taient : ponction thoracique, de´but perope´ratoire, ropivacaı¨ne 0,2 % + sufentanil, administration autocontroˆle´e avec infusion + bolus, dure´e > 48 heures apre`s chirurgie. Les taux de pratique pour la technique de BPV e´taient : Eason & Wyatt 34 %, e´choguide´ 24 %, interne 42 %. L’analge´sie syste´mique la plus fre´quente e´tait la morphine intraveineuse autocontroˆle´e. La ke´tamine e´tait utilise´e pour 60 % des actes. Discussion.–La pratique franc¸aise de l’analge´sie apre`s chirurgie thoracique a suivi au cours de la dernie`re de´cennie l’e´volution dicte´e par les donne´es de la science, mais plus du quart des thoracotomies ne be´ne´ficieraient pas des techniques recommande´es de BPD ou BPV, contre 8 % seulement au Royaume-Uni en 2005. Re´fe´rences [1] Ann Fr Anesth Reanim 2004;23:681–8. [2] Br J Anaesth 2011;106:364–70. [3] J Cardiothorac Vasc Anesth 2011;25:1014–7. http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.040

R022

TAP bloc e´choguide´ versus infiltration des orifices de trocarts pour l’analge´sie apre`s chirurgie laparoscopique du kyste de l’ovaire A. Ghribi a,*, M. Smaoui a, J. Guermazi a, W. Ben Ameur a, D. Louati b, M.H. Ben Soltana a, K. Kolsi a, Unite´ de recherche 04/UR/08-16, universite´ de Sfax-Tunisie a Anesthe´sie re´animation, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie b gyne´cologie obste´trique, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie *Auteur correspondant. Introduction.– Le but de notre e´tude a e´te´ de comparer l’efficacite´ analge´sique du TAP bloc a` l’infiltration des orifices de trocarts apre`s cœliochirurgie du kyste de l’ovaire. Patients et me´thodes.– E´tude prospective comparative randomise´e en double insu ayant inclus 40 patientes classe´es ASA I-II, propose´e pour cure chirurgicale de kyste de l’ovaire sous cœlioscopie. Les patientes ont e´te´ re´parties en deux : groupes : groupe A (n = 20) a eu a la fin de l’ope´ration un TAP bloc e´choguide´ bilate´ral (20 mL bupivacaine 0,25 %) avec infiltration des orifices de trocarts par saline ; groupe B (n = 20)a eu une infiltration des orifices de trocarts par 5 mL bupivacaine 0,25 % dans chaque orifice et un TAP bloc e´choguide´ bilate´ral par se´rum physiologique. L’analge´sie postope´ratoire a e´te´ poursuivie au bloc ope´ratoire chez les deux groupes par 1 gr de parace´tamol et 0,1 mg/kg morphine 30 min avant l’arreˆt de l’anesthe´sie et SSPI par titration de morphine IV 2 mg toutes les cinq minutes si Eva supe´rieur a` 30. Les crite`res de jugement e´taient l’Eva de 24 heures postope´ratoires, les premie`res demandes analge´siques et les doses totales de morphines. Re´sultats.– Les caracte´ristiques de´mographiques, dure´e des interventions et consommation perope´ratoire de re´mifentanil ont e´te´ comparables entre les deux groupes. Les scores Eva au repos et mouvement ont e´te´ comparables durant les premie`res 80 min postope´ratoire mais significativement re´duits pour le groupe A entre 80 min et 24H(p = 0,019). Le de´lai de la premie`re demande analge´sique a e´te´ comparable entre les deux groupes(p = 0,23). Les consommations moyennes de morphine et de ne´fopam ont e´te´ significativement re´duites dans le groupe A (p < 0,05). L’incidence de nause´es, vomissements, et prurit a e´te´ significativement plus e´leve´e dans le groupe B (p < 0,05). Discussion.– Faisant part d’un protocole d’analge´sie multimodale, le TAPbloc e´choguide´ assure une efficacite´ analge´sique supe´rieure a` celle des infiltrations locales des orifices de trocarts pendant les premie`res 24 heures apre`s chirurgie laparoscopique du kyste de l’ovaire avec moins d’effets secondaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.041

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Comparaison des deux techniques d’analge´sie post lombotomie TAP Bloc versus infiltration de la cicatrice ope´ratoire K. Laajili *, A. Majdoub, M. Chembeh Gara, I. Bannour Bannour, S. Abidi, S. Elejri, A. Kolsi CHU Tahar Sfar Mahdia, Lamta, Tunisie *Auteur correspondant. Introduction.– La lombotomie pour chirurgie du haut appareil urinaire est une intervention de pratique courante ayant un retentissement postope´ratoire ventilatoire et circulatoire. Les suites postope´ratoires caracte´rise´s par une douleur importante. L’objectif de notre e´tude est de comparer deux techniques d’analge´sie postope´ratoire : infiltration cicatricielle d’anesthe´sique local versus TAP Bloc.