Medecuie interne
137s
Prksentation clinique et 6tiologie des granulomatoses abdominales en m6decine interne de l’hbpital national du point N G H 5 Bamako, Mali HA Traore’, MY Maiga*, A Diallo’, M Dembele’, AT Sidibe’, D Diallo’, C Ayanga Mouko’, E Pichard’, A Guindo’, An Diallo’ : L’objectif de ce travail etait d’evaluer l’interet de la laparoscopie pour le diagnostic positifet etiologique des granulotnatoses abdominales en medecine interne. Itztroducriwz
MtQhodologie : Cent cinquante cas de granulomatoses abdominales ayant beneficie d’une laparoscopie et d’une biopsie ant ete selectionnes retrospectivement de janvier 1976 a juillet lY92 et prospectivement d’aout l9Y2 a septembre 1993 a l’hopital du point q
et la localisation peritoneosplenique (I .3 %). En dehors des granulations il a ete observe des adherences (20 %), des nodules (IO %). des aspects de perihepatite (4.3 %). Les etiologies et associations ont ete : la tuberculose hepatoperitoneale (28.2 %) les inflammations non specifiques (22 %). la cirrhose hepatique (15.4 %), les intlammations gmnulomateuses non speciliques (7.7 ‘%). la bilharziose hepatique (6,8 %), la steatose hepatique (6,8 %), la fibrose hepatique (4,3 %). les metastases hepatoperitoneales (3.4 %), la perihepatite mfectieuse (I,7 %) et entin l’association cirrhosebilharziose hepatique, cirrhose-tuberculose. la leishmaniose et l’histoplasmose (0,9 %- chacune). L’histologie a permis de confirmer la granulomatose peritoneale dans 80 % des cas et la granulomatose hepatique dans 33.8 % des cas. C~K/~&NI : On souligne la frequence des tuberculoses peritoneales et l’interet de la laparoscopie qui demeure un examen essentiel en pathologie tropicale. ‘Sewce de mbdecine inteme, %ewce ~anest~~s;e-r~aflf~at;ofl,hc?pita/ du pomt e
Epid6miologie des hhpatites virales B et C : 6valuation d’un programme de dhpistage et de vaccination dans un centre phnitentiaire A Galinier-Pujol’,
M Rotily*, C Vernay-Vaisse3,
Object+ : Estimer la prevalence des marqueurs serologiques des hepatites B et C en milieu car&al ; evaluer l’adhesion et l’observance des detenus a tin programme de vaccination contre l’hepatite B. Mkthodes : Entre mars et decembre lY95, lors de la consultation systematique au CIDAG du CP (counse~iq ; depistage syphilis/VlH), un entrant sur deux s’est vu proposer un dosage des anticorps anti-HBs, anti-HBc. anti-VHC, de I’AgHBs. Un questionnaire etait rempli en face a face par l’equipe medicaIe pour renseigner Ies caracteristiques sociodemographiques, les antecedents d’hepatite viraIe et de vaccination et les pratiques a risque, Un schema de trois injections a I mois d’intervalle (Engerix’) aete utilise. Taux de participation : 89 % (391/411). R&mats : Hommes : 79 ‘%. Age : IS-35 ans : 75 %. Aucun recours au preservatif chew les multipartenaires au tours des I2 derniers mois : I4 % chez ies hommes. 29 % chew les femmes. Usage de drogues intraveineuses au tours des I2 demiers mois : I8 %. Partage de seringues au tours des I2 derniers mois : 27 %. Trente et un pour cent (124/39l) des participants avaient au moins un marqueur serologique du VHB : (AC anti-HBs seuls) : 2.3 %. Parmi les non vaccines (383) infection ancienne immunisee : 21.7 % : mfec-
S Rousseau4,
M Bourli&re.?,
Y Obadia’
tion ancienne non immunisee : 6.5 %, antigene HBs : 1,3 %. Btaient porteurs d’anticorps anti-VHC : 26,8 % : Yl % chez les usagers de drogue par voie intraveineuse (UDVI), 7?6 %chez les nonUDV1. La vaccination contre le VHB a ite refusee par I1 % des detenus ,60 % seulement des detenus ont pu beneficier des trois injections, I3 % de deux injections. Conc/usim : II est urgent de renforcer les programmes de vaccmation contre I’hepatite B chez les detenus et plus largement chez les UDVI et les personnes marginahsees en milieu libre. La seroprevalence des marqueurs du VHC est extremement elevee et necessite la presence renforcee d’iquipes speciahsees dans cette prise en charge en lien avec les equipes exterieures, Les messages de prevention sur le VHB et le VHC doivent se distinguer clairement de ceux du VIH atin d’eviter toute confusion sur les modes de transmission et de prevention. ‘Centre p&nitencfare de Marseife, 213, chemfn de Mogiou, 13009 Marsei//e , 20ffS PACA, 23, we StanisIas-Torrents, 73006 Marseik ; Tonsei/ gen&al des Bouches-du-Rhene, 10, rue Saint-Adnen, 13008 Marsei//e ; 4/aboratoire d&artementa/ de sank? pub/ique, 66A. rue Saint-Skbastien, 13006Marsei//e,5h@ita/Saint-Joseph, 2’6, bddeLouva!n, 73OU8 MafseNe, France