Eradication de l’hépatite C chez les patients en hémodialyse chronique en Mauritanie

Eradication de l’hépatite C chez les patients en hémodialyse chronique en Mauritanie

306 Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 301–332 PO-D13 Eradication de l’hépatite C chez les patients en hémodialyse chronique...

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Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 301–332

PO-D13

Eradication de l’hépatite C chez les patients en hémodialyse chronique en Mauritanie S.M. Mah 1,∗ , S. Soufiane 2 , D. El Welli 3 , M. Lemrabott 1 , M. Mohameden 4 , E.M. Diop 5 , M.L. Beddi 6 , A. Sidi Aly 1 1 Service de néphrologie-hémodialyse, centre hospitalier national de Nouakchott, Nouakchott, Mauritanie 2 Institut hépato-virologie de Nouakchott, Nouakchott, Mauritanie 3 Service d’hépatho-gastro-entérologie, centre hospitalier national de Nouakchott, Nouakchott, Mauritanie 4 Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital de l’amitié de Nouakchott, Nouakchott, Mauritanie 5 Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire de Nouakchott, Nouakchott, Mauritanie 6 Service de néphrologie-hémodialyse, hospital Chiekh Zayed de Nouakchott, Nouakchott, Mauritanie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S.M. Mah) Introduction L’infection par virus de l’hépatite C est très fréquente chez les patients en hémodialyse chronique. Le traitement du VHC a radicalement changé avec l’arrivée des antiviraux à action direct (AAD). En Mauritanie, parmi ces AAD nous ne disposons que de l’association sofosbivir plus daclatasvir. Méthodes Dans cette étude nous avons utilisé la sofosbuvir 400 mg et la daclatasvir 60 mg pour traiter tous les patients VHC positif avec charge virale détectable. Notre objectif était d’éradiquer l’infection à VHC chez tous les patients en hémodialyse chronique en Mauritanie. Il s’agit d’une étude prospective et multicentrique. Nous avons inclus tous les patients en hémodialyse chronique avec 3 séances par semaine depuis plus de 6 mois. Tous les patients avec une charge virale détectable ont bénéficié du traitement par les AAD. Pour chaque patient inclus un consentement éclairé a été établi. La sofosbuvir a été donné à la dose 400 mg après chaque séance de dialyse et la daclatasvir 60 mg/j. La charge virale a été effectuée au début du traitement, à la fin du traitement et trois mois après. Résultats obtenus ou attendus Au total, 553 patients ont bénéficié du dépistage du VHC au niveau de tous les centres d’hémodialyse du pays. La prévalence était de 6,8 %. L’âge moyen des patients était de 49 ans. La durée moyenne en hémodialyse était de 9,5 ans. La charge virale moyenne des patients était de 538277 UI/l. La durée du traitement était de 3 mois. La charge virale à S12 était indétectable. La réponse virale soutenue (VRS) était de 100 %. Conclusion L’association de sofosbuvir et daclatasvir dans le traitement de l’hépatite C est efficace chez les patients en hémodialyse mais pour valider cette affirmation il faudra des études prospectives avec un plus grand nombre de patients. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.102 PO-D14

Efficacité et sécurité de la fermeture de l’auricule gauche dans la fibrillation atriale chez les patients hémodialysés chroniques M. Monge 1,∗ , K. Mahmoudi 2 , A. Rohnean 3 , A. Stancu 1 , D. Solomon 4 , A. Auguste 1 , P. Miceli 5 , S. Elhadad 2 , N. Amabile 2 1 Hémodialyse et chirurgie vasculaire, institut mutualiste Montsouris, Paris, France 2 Pathologie cardiaque, institut mutualiste Montsouris, Paris, France 3 Imagerie médicale, institut mutualiste Montsouris, Paris, France 4 Réanimation médicale, institut mutualiste Montsouris, Paris, France 5 Anesthésie, institut mutualiste Montsouris, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Monge)

Introduction La fermeture de l’auricule gauche (FAG) par voie transeptale est une procédure efficace et sécurisée pour les patients présentant une fibrillation atriale (FA) et une contre-indication aux anticoagulants (AC). Les anticoagulants antivitamines K (AVK) présentent des effets secondaires chez les patients hémodialysés chroniques (HC) : majoration du risque hémorragique et accélération des calcifications vasculaires. La FAG constitue une option thérapeutique bénéfique dans cette population où la prévention d’accident thromboembolique (AT) par AVK au cours de la FA est controversée. Nous présentons une série monocentrique de patients ayant eu une FAG pour FA, incluant des patients HC. Méthodes Suivi monocentrique des patients ayant bénéficié d’une FAG, séparés en deux groupes selon le statut HC ou non, et comparés entre eux. Les patients HC rec¸oivent trois séances d’hémodialyse hebdomadaires, et tous ont bénéficié de la FAG après l’initiation de l’hémodialyse. La mortalité globale, la survenue d’AT et d’évènement hémorragique sont analysées par Kaplan–Meier et les groupes comparés par log-rank. Les variables qualitatives et quantitatives sont comparées par test exact de Fischer et de Mann-Whitney, respectivement. Résultats obtenus ou attendus Depuis 2014, 195 patients ont bénéficié d’une FAG dans notre centre, dont 17 patients HC. Les deux populations sont comparables pour l’âge, le sex-ratio, les scores CHA2 DS2 VASC et HASBLED, la contre-indication aux AC (hémorragie digestive, neurologique, autre), l’existence d’une hypertension artérielle et d’un diabète. Le DFG est inférieur dans la population HC (9,0 ± 6,0 vs. 57,5 ± 1,9 mL/min/1,73m2 p < 0,0001). La survie globale, l’absence de survenue d’AT et d’évènement hémorragique dans la population HC est comparable à la population non dialysée, respectivement (82,4 % vs. 87,1 %, p = NS ; 100 % vs. 98,2 %, p = NS ; 94,1 % vs 90,2 %, p = NS). Conclusion La FAG est une procédure efficace et sécurisée chez les patients HC avec FA et contre-indication aux AVK. Elle permet de s’affranchir des AVK dans cette population à haut risque hémorragique et cardiovasculaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.103 PO-D15

Étude pilote sur l’effet de l’activité physique sur l’estime de soi chez les patients dialysés

C. Lasseur ∗ , L. Idier ∗ , K. Bentejac , P. Chauveau AURAD Aquitaine, Gradignan, France ∗ Auteurs correspondants. Adresses e-mail : [email protected] (C. Lasseur), [email protected] (L. Idier) Introduction Les bienfaits de l’Activité Physique (AP) chez les patients dialysés sont reconnus notamment sur la qualité de vie. L’effet sur l’estime de soi dans le domaine corporel a été peu étudié. C’est l’objectif de notre étude. Méthodes (1) Population : patients hémodialysés répertoriés selon leur pratique en AP : AP régulière, AP irrégulière, Pas AP. (2) Outils : Estime de soi dans le domaine corporel et physique évalué par un auto-questionnaire de 25 items, l’ISP25 composé de 6 dimensions : estime globale de soi, valeur physique perc¸ue, condition physique, compétence sportive, apparence physique et force physique. (3) Procédure : Le protocole a été proposé aux patients à deux temps : environ 1 mois après leur arrivée en auto-dialyse (T1) et 6 mois après (T2). (4) Analyses des données : des comparaisons de moyennes ont été réalisées (ANOVA). Résultats obtenus ou attendus À T1, les patients pratiquant une AP irrégulière ont significativement un moins bon score total d’estime de soi (F = 4,09, p = 0,025), ont une moins bonne estime de leur force (F = 5,47, p = 0,008) et de leur endurance (F = 5,9, p = 0,006) que les patients ne pratiquant pas d’AP. À T2, seules des tendances sont