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17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013
95 % : 3,24—516,5 ; p = 0,01). La présence d’un examen direct positif était lié à une moins bonne éradication de la MNT (52 % de patients non éradiqués vs 26 %, p = 0,05). Nos résultats suggèrent que l’identification d’A. fumigatus chez les patients atteints de mucoviscidose doit faire rechercher systématiquement une MNT. La prise d’azithromycine à visée antiinflammatoire pourrait avoir un effet de prophylaxie primaire sur l’éradication des MNT. Mieux évaluer l’infection à MNT et savoir distinguer des critères prédictifs d’éradication permettra d’améliorer la prise en charge des patients atteints de mucoviscidose. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.458
PO12 — pleurésie 433
Résultats.— Trente patients ont été inclus. On note une prédominance masculine avec 23 hommes (83 % des cas). L’âge moyen était de 32 ans avec des extrêmes allant de 18 à 55 ans. Soixante-deux pour cent des patients étaient tabagiques. La durée moyenne du drainage thoracique était de 26 jours avec des extrêmes entre 4 et 61 jours. Onze pour cent de nos patients étaient diabétique. Le pyopneumothorax était droit chez 55 % des patients. Il s’agissait d’un pyopneumothorax d’origine tuberculeuse dans 44 % des cas, posttraumatique dans 10 % des cas et secondaire à un abcès hépatique et un kyste hydatique pulmonaire dans respectivement 5 % des cas et d’origine inconnue dans 36 % des cas. Tous les patients ont été drainés, 56 % d’entre eux ont rec ¸u une antibiothérapie à base de pénicilline et les antibacillaires ont été indiqués dans 44 % des cas. L’évolution a été favorable chez 40 % de nos patients, le traitement chirurgical a été indiqué chez 40 % des patients et nous déplorons le décès d’un seul patient dans un tableau de choc septique. Conclusion.— Le pyopneumothorax reste une pathologie fréquente dans notre pratique courante, il est d’origine tuberculeuse dans près de la moitié des cas, le traitement local est problématique vu le recours fréquent au traitement chirurgicale.
Étiologies des pleurésies chez le noir africain. Étude de 337 cas observés à Lomé
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.460
A.G. Gbadamassi , K.S. Adjoh , M. Ihou-Wateba , A. Patassi , S. Adambounou , F.H. Okemba-Okombi , O. Tidjani SPPMI, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo
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Objectifs.— Préciser la fréquence des pleurésies dans notre service et en déterminer les étiologies. Patients et méthodes.— Une étude rétrospective portant sur 337 patients hospitalisés de janvier 1994 à décembre 2003 a été menée dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lomé. Tous les patients de plus de 15 ans admis pour pleurésie et ayant des dossiers exploitables ont été inclus. Les causes des pleurésies ont été retenues sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques, et histologiques. Résultats.— Les pleurésies représentaient 4,1 % des affections observées dans le service. Les étiologies étaient dominées par la tuberculose (58 %). Dans 90 % des cas de tuberculose pleurale, le liquide pleural était citrin. Les étiologies bactériennes non tuberculeuses et cancéreuses représentaient respectivement 25 % et 1 % des cas. Dans 16 % des cas, l’étiologie n’a pu être déterminée. Conclusion.— Les étiologies des pleurésies dans notre contexte pneumologique, à l’ère de la pandémie du virus de l’immunodéficience humaine/syndrome immunodéficitaire acquis (VIH/SIDA), sont dominées par la tuberculose et les infections bactériennes à germes banals. Quant au cancer, sa fréquence est peut être sous estimée vu le nombre élevé de pleurésie d’étiologie indéterminée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.459 434
Profil épidémiologique du pyopneumothorax au service de pneumologie du CHU de Marrakech S. Ait Batahar , L. Amro , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, FMPM, Cadi Ayad, Marrakech, Maroc Introduction.— Le pyopneumothorax est une pathologie infectieuse responsable d’un taux considérable d’hospitalisation qui peut engager le pronostic fonctionnel respiratoire voir même le pronostic vital. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective des cas de pyopneumothorax hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Marrakech entre janvier 2006 et août 2012. Les données ont été recueillies au moyen une fiche d’exploitation préétablie.
Répartition étiologique des épanchements pleuraux dans un service de pneumologie. À propos de 221 cas S. Lacroix , S. Madoui , C. Coulonges Service de pneumologie, Périgueux, France Introduction.— Sept pour cent des patients hospitalisés en pneumologie sont porteurs d’un épanchement pleural. La démarche diagnostique repose sur la connaissance des causes de ces épanchements, et leur fréquence respective. Méthodologie.— Étude rétrospective de 221 patients porteurs d’un épanchement pleural ponctionné en 2009—2010, dans le service de pneumologie du CH de Périgueux, classés en groupes étiologiques dont nous avons étudié les caractéristiques. Résultats.— Le groupe comprend 132 hommes (60 %, 71 ans) et 89 femmes (40 %, 75 ans) d’âge moyen de 73 ans. L’étiologie principale est le cancer (42,5 %), puis les infections non tuberculeuses (17,2 %), l’insuffisance cardiaque (13,1 %), les causes diverses (12,7 %, dont 8,1 % de traumatismes thoraciques). Parmi les épanchements néoplasiques, le cancer bronchique représente la cause principale (43,6 %) chez l’homme (55,8 %) et chez la femme (28,6 %), révélateur une fois sur deux. Chez la femme, le cancer du sein (21,4 %), ovarien (14,3 %) restent fréquents. Les épanchements infectieux sont réactionnels (78,9 %) à une pneumopathie (65,8 %). Les pleurésies purulentes (21,1 %) sont toujours documentées bactériologiquement dans le liquide. Les épanchements d’origine cardiaque surviennent chez des sujets très âgés (83 ans). La tuberculose (1 %) est rare en Dordogne (3,7 cas pour 100 000 habitants). Parmi les épanchements, 12,2 % restent sans diagnostic, même (6, soit 22,2 %) après pleuroscopie. Conclusion.— Dans un service de pneumologie, le cancer, les infections non tuberculeuses, l’insuffisance cardiaque et les traumatismes thoraciques représentent 80 % des étiologies d’un épanchement pleural. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.461 436
Chylothorax secondaire à une hémopathie maligne