Étude de spectres de résonance magnétique nucléaire des stannanes

Étude de spectres de résonance magnétique nucléaire des stannanes

Joumcrl o/orgaMmerdtic chemistry Ekevia PublishingCompany Amstetdam Printed in The Nethc.rIands GTUDE DE SPECTRES DES STANNANES JEANINE DUFERMONT ...

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Joumcrl o/orgaMmerdtic chemistry Ekevia PublishingCompany Amstetdam Printed in The Nethc.rIands

GTUDE DE SPECTRES DES STANNANES

JEANINE

DUFERMONT

415

DE

RI%~NANCE

MAG~~TIQUE

NuCLGAiRE

FT .I. C. MAIRE

Laboratoire de Chimie M.P.C. Fact& des Sciences Saint-J&&m?, Traverse de la Barasse, Marseille (France) (Rep

le 10 juin 1966)

INTRODUCTION

nucleaire du proton des composes spectres de resonance magnetique . et Ar,SnH,_, (rz= 1,2,3) font l’objet du present travail. Un certain nombre de travaux avaient d&j&CtC effect&s dans ce domaine’ -‘_ Les dif&ents auteurs ont conclu & une correlation entre les glissements chimiques r et la nature des substituants, mais aucune interpretation convaincante en ce qui conceme le sens du deplacement chimique par rapport au proton de SnH, n’avait encore et6 don&e. La premiere partie de notre etude a pour but de comparer nos spectres avec ceux qui avaient d6j5 CtCCtudiQ et qui prkentent entre eux un accord qui est loin dZtre parfait. Ainsi, pour le monohydmre de tributyletain nous avons trouvt un diplacement de 52 ppm alors que Potter, PIatt et Wilkinson’ ont publie 7.93 ppm. Cependant, comme on peut le constater, nous sommes en accord avec Maddox’ et Kawasaki3. D’autre part, les spectres de (iso-C4H&SnH, (iso-C,H,),SnH,, (tert-C,H,),SnH2, (n-CaH,,),SnH, et n-CsH,,SnH, n’avaient jamais Cte enregistrks. Dans Ia deuxieme partie, nous proposons une explication du depiacement a premiere vue anormal, c&C champ faible, des atomes d’hydrogene lies 5 l’etain dans les starmanes alcoyl-substitues par rapport a ceux de SnH,. Celui-ci serait du a l’anisotropie magnetique des Liaisons Sri--- et Sn-H. Cette hypothese conduit & attribuer a l’anisotropie Ax de la liaison Sri--- une valeur raisonnable. EnfIn nous decrivons les phenomenes observes darts les constantes de couplage spin-spin entre les isotopes magnetiquement actifs de l’etain (l!‘Sn et ‘lgSn) et les protons qui ieur sent directement lies, sans en domler d’exphcation th6OtiqUe. Les

RnS~+,

PARTIE EXPXkIMFiNTALE

Tous les specks ont et& enregistres avec t&t spectrographe Varian A 60. Les produits qui sont tous liquides B la temperature ordinaire ont BtC &$ib sans solvant. Nous avons utilise un peu de t6tram&hylsilane (TMS) comme Ctalon inteme. Le nombre restreint des protons hydrures par rapport 5 la totalite des protons ne laisse pas la liberte de diluer, spkcialement dans le cas des monohydrures. Les &rantillons ont et6 degazes puis scell& sous vide .ou en atmosphere cl’argon. Le monohydrure de tributy1Cta.m a et& prepare selon la m&ode de Considine J; organameta~. Chemj 7

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3. D-o~,

422

1. C. MAIRZ

(,-I Essaide cor&ztim entre [es constantes de Taf et les constames de couphge NOUS mans c&ulC la some des constintes de Taft Xc*13 pour les sub stiruantsalcoyles et phkryles de l’atome d’&aiu dans ia mesure oii nous les avons trouv&esdans la Iittkature. Ces valeurs ant &tdreport&s sur des graphiques(Fig. 4 et Fig. 5). Pour les grolzpesakoyles comne pour les groupes phknyleson observe

---_

H:

--t__

-_

ns

----t

HI

Fig. 3. Evoiutiands ccmstantes de cr.%.%pl~ges J( “‘Sn4I) et J(‘xgSrt-Hf en fonctiondu nombrede protpns -, J(“%32-H). ~y~.~.i~ stiumanes subs&&_ J(?7Sn-H);

423

6TUDE DE SPECTRES RMN DES STANNANES

1650-

1300

,

-0.7

-0.6

-Q5

-0.4

-0.3

-02

-01

0 xa’

Fig. 4. Evolution des umstantcs de couplage J ( “‘Sn-H)

nanesakoyl-substitues.

/x960

Fig. 5. Evolution des coustantes de couplage J( Ix’%-H) nanes phtnyl-substitub.

eti fonction dcs constantes de Taft dam les stan-

L O” en fonction des constantes de .Taft dans les stan-

une relation linkaire entre J(Sn-H) et Zdt mais pour les groupes alcoyles J(Sn-H) diminue quand Z@ diminue c’est B dire quand l’effet 6lectropositif augmente, pour les groupes phknyles J(Sn-H) augmente quand Z:o* augmente, c’est A dire quand l’effet Blectronkgatif augmente. On a rkapitul6 ces rksultats dans fe Tableau 5. Nous ne pouvons pour l’instant que nous limiter 6 constater ces variations sans en proposer d’explkation theorique. CONCLUSION

C&e Ctude a permis de mettre en evidence un sens de variation pour, le d&laJ. Or~anomefal. Ckens., 7 (1967) .415-425

I%JDE DE SPE-

RMN DES STANI’JANES

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