Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications point de vue anatomique et fonctionnel au repos ce réseau semblait préservé. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.075 CO75
Étude des affordances dans une tâche de franchissement d’obstacle chez des patients parkinsoniens en comparaison à des sujets sains G. Ryckewaert a,∗ , A. Delval a , S. Bleuse b , M. Rambour a , L. Defebvre a a Lille Nord de France University, Department of Neurology and Movement Disorders, EA4559, Lille, France b Lille Nord de France University, Department of Clinical Neurophysiology, EA4559, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (G. Ryckewaert)
411 très abaissée et un temps de double appui prolongé en condition de pré-freezing. Ce résultat suggère que le freezing pourrait être associé à une interruption du contrôle rythmique de la marche. Patients et méthodes.— Afin de préciser l’implication d’un dysfonctionnement du contrôle des paramètres spatiotemporels de la locomotion dans le freezing nous avons comparé les performances locomotrices de patients présentant un freezing et les patients ne souffrant pas de freezing. Résultats.— La corrélation de la vitesse à la cadence révèle que pour l’ensemble des patients la vitesse n’est pas corrélée à la cadence ; par contre dans le groupe de patients « freezeurs » la vitesse est corrélée négativement à la cadence et dans le groupe de patients « non freezeurs » elle l’est positivement. Conclusions.— Il semble exister chez les PP souffrant de freezing un emballement de la cadence pour des vitesses de marche basse avec un trouble du contrôle de la cadence pour les vitesses les plus élevées. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.077
Mots clés : Ajustements posturaux anticipés ; Maladie de parkinson ; Franchissement d’obstacle Introduction.— Selon le concept d’affordance, les sujets âgés n’ont pas conscience de la détérioration de leurs capacités posturales et les surestiment. Cette surestimation pourrait être à l’origine d’une instabilité posturale chez les patients parkinsoniens. Sujets et méthode.— Déterminer s’il existe une surestimation des performances liée à une mauvaise perception des affordances lors d’une tâche de franchissement d’obstacle et évaluer la modulation des ajustements posturaux anticipés (APA) lors de cette tâche. Avant de réaliser la tâche, chaque sujet estimait la hauteur qu’il était capable de franchir. Ensuite, l’amplitude des APA et les caractéristiques cinétiques des pas lors franchissement d’obstacle étaient comparées chez un groupe de 20 patients parkinsoniens et 20 sujets âgés. Résultats.— Les patients parkinsoniens ne surestimaient pas leurs capacités. L’amplitude des APA était diminuée et leur durée augmentée chez les patients parkinsoniens. La distance avant franchissement était allongée et la distance de sécurité du pied par rapport à l’obstacle (foot clearance) diminuée chez les parkinsoniens. Discussion.— Alors que les patients parkinsoniens semblent correctement estimer leurs capacités locomotrices, il est mis en évidence une stratégie à risque de chute chez les patients parkinsoniens lors du franchissement d’obstacle. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.076 CO76
Freezing et maladie de Parkinson : un trouble du rythme M. Vaugoyeau a,∗ , J.-P. Azulay a,b Université de Provence, LNIA (UMR 6149), DPA, Marseille, France b CHU Timone, service de neurologie et pathologie du mouvement, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Vaugoyeau)
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Mots clés : Maladie de Parkinson ; Freezing de la marche ; Cadence ; Vitesse Introduction.— Les troubles de la marche sont un des signes majeurs de la maladie de Parkinson (MP). Leur évolution progressive peut conduire à une perte de mobilité, à un risque accru de chutes et à une perte d’indépendance. Le freezing de la marche, caractérisé par une akinésie paroxystique de fonction empêchant le patient de poursuivre sa marche, est un symptôme fréquent dans les stades avancés de la MP. Des études récentes ont mis en évidence une cadence de marche excessivement augmentée, une longueur de pas
Thérapeutique et rééducation CO77
Intérêt du traitement par toxine botulique des troubles de l’orientation posturale chez le parkinsonien J.-P. Azulay a,∗ , F. Fluchère a , S. Soulayrol a , C. Tourlet a , J.-P. Beaulieu a , H. Somma b a Service de neurologie et pathologie du mouvement, hôpital de la Timone, AP—HM et AMU, France b Laboratoire de neurophysiologie clinique, hôpital Nord, AP—HM et AMU, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J.-P. Azulay) Mots clés : Camptocormie ; Pisa syndrome ; Toxine botulique ; Dystonie Introduction.— On distingue deux composantes dans le contrôle postural : la composante d’équilibre et la composante d’orientation. Les deux peuvent être atteintes dans la maladie de Parkinson. On distingue également deux grands troubles de l’orientation posturale : la camptocormie qui correspond à une ante flexion du tronc et le Pisa syndrome qui correspond à une latéro-inclinaison du tronc par rapport à la verticale gravitaire. En général, ces troubles dont la physiopathologie est mal comprise sont peu dopa sensibles. Deux mécanismes semblent essentiellement en jeu : un déficit musculaire du à une myopathie des muscles érecteurs du rachis ou une dystonie axiale. Nous avons investigué systématiquement les patients parkinsoniens porteurs d’une camptocormie et/ou d’un Pisa syndrome et avons évalué l’effet d’injections de toxine botulique lorsque nous disposions d’arguments en faveur d’un mécanisme dystonique. Patients et méthodes.— Vingt-quatre patients parkinsoniens porteurs d’une camptocormie et/ou d’un Pisa syndrome ont été inclus dans cette étude. En l’absence d’arguments en faveur d’une origine myopathique (dosage des CK, testing musculaire, imagerie des muscles paravertébraux) et en présence de mouvements anormaux des muscles de la paroi abdominale et d’une activité musculaire anormale à l’EMG réalisé dans les muscles paravertébraux, droits, transverses, obliques externes et internes), des injections de toxine botulique étaient réalisées. Résultats.— Onze patients vérifiant les critères de sélection ont été injectés. Une amélioration de la douleur et de l’amplitude des inclinaisons a été obtenue dans six cas. Conclusion.— En présence d’un trouble de l’orientation posturale chez le patient parkinsonien et sous réserve de la démonstration