Utilisation de l’actimétrie pour évaluer les rythmes veille-sommeil de patients narcoleptiques, comparaison avec des insomniaques et des sujets sains

Utilisation de l’actimétrie pour évaluer les rythmes veille-sommeil de patients narcoleptiques, comparaison avec des insomniaques et des sujets sains

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66 Objectif Le but de l’étude est d’évaluer la récupération réelle de sommeil, évaluée par le temps de sommeil total, après une période de 24 heures de travail. Méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle prospective, incluant l’ensemble des médecins (seniors et juniors) en réanimation chirurgicale de notre centre. À distance d’une période de travail de 24 heures, les sujets ont porté un actimètre pendant 7 jours encadrant le jour de la garde. La durée de sommeil de référence était la moyenne des 3 premiers jours, la dette était calculée comme la différence entre le temps de sommeil en garde et la durée de référence et la récupération comme la différence de la moyenne du temps de garde et du sommeil dans les jours qui suivent la garde (24 ou 72 heures suivantes) et la durée de référence. Résultats Vingt-neuf sujets, 11 seniors et 18 juniors, ont été inclus dans l’étude entre novembre 2015 et décembre 2016. La dette de sommeil persistait en médiane de 27 minutes [-63 ;15] par nuit dans les 24 heures suivant la garde et de 22 minutes [70 ;6] par nuit dans les 72 heures suivant la garde. En comparant les juniors et les seniors, il n’existait pas de différence sur la dette de sommeil à 24 heures (respectivement, -29 [-72 ;-3,5] vs -21 min [-43 ;25], p = 0,33) ou à 72 heures de la garde (respectivement, -25 [-83 ;12] vs -9 min [-41 ;2], p = 0,31). Conclusion La récupération du sommeil n’était pas différente entre les juniors et les seniors avec une dette de sommeil présente malgré le repos de sécurité et qui persistait même 3 jours après la garde. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.134 P 125

Le syndrome des jambes sans repos en hémodialyse chronique H. Jebali 1,∗ , E. Chaabouni 1 , H. Ghabi 1 , I. Mami 1 , M. Chirmiti 2 , H. Kateb 3 , F. Ben Hmida 4 , L. Rais 1 1 Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale, CHU de La Rabta, Tunis, Tunisie 2 Service de néphrologie, hôpital Kef, Kef, Tunisie 3 Service de dialyse Manouba, Manouba, Tunisie 4 Laboratoire de recherche des maladies rénales, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Jebali) Objectif L’objectif de notre étude est de déterminer sa fréquence et de rechercher des facteurs de risque qui y sont associés chez une population de dialysés chroniques. Méthodes Il s’agit d’une étude analytique transversale menée entre décembre 2016 et janvier 2017 incluant 61 dialysés. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans et dialysés depuis plus de 3 mois à raison de 2 ou 3 par semaine. Le dépistage du syndrome des jambes sans repos a été fait selon les critères proposés par l’IRLS-SG. Résultats Notre étude a inclus 61 patients hémodialysés âgés en moyenne de 49,59 ans. La sex-ratio H/F était de 1,9. La durée moyenne en dialyse était de 79 mois. Le PRU moyen était de 68,9 %. Au total, 41,6 % de nos malades avaient un SJSR. Parmi ces patients, 80 % présentaient des troubles du sommeil. Le SJSR était significativement plus fréquent chez les hommes (63 %). L’ancienneté en dialyse, le nombre de séances dépassant 2 fois par semaine et l’hypertension artérielle étaient associés significativement au SJSR. Par contre, l’anémie et les troubles phosphocalciques n’étaient pas corrélés à ce syndrome. Conclusion Notre étude trouve que le SJSR est un problème commun chez nos patients hémodialysés, et que son association est fréquente avec d’autres troubles du sommeil. Une dialyse opti-

Le Congrès du Sommeil . Lille, 21 — 23 novembre 2018 male doit accorder une attention particulière pour le diagnostic et la gestion des troubles du sommeil dont le SJSR. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.135 P 126

Pénibilité du travail des salariés en équipes alternantes d’un laboratoire pharmaceutique S. Chaib 1,∗ , F. Ailma 2 Faculté de médecine, université Badji-Mokhtar-Annaba, Annaba, Algérie 2 Service de médecine du travail, CHU de Tizi-Ouzou, Tizi-Ouzou, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Chaib) 1

Objectif - Évaluer le retentissement du travail en équipes alternantes sur les salariés d’un laboratoire pharmaceutique. - Dégager des propositions d’aménagement du travail posté. Méthodes C’est une enquête descriptive transversale qui s’est déroulée dans un laboratoire pharmaceutique. La population ciblée (100 salariés) était le personnel exerc ¸ant en équipes alternantes (3×8 semi continu, 2×8 discontinu). Le questionnaire établi comportait les items suivants : l’identification du travailleur et son statut, l’organisation du travail, le vécu du travail posté, ses effets sur leur santé et sur la vie socioprofessionnelle. Le taux de participation était de 74 %. L’analyse des données a été réalisée avec le logiciel Epiinfo. Résultats La population est exclusivement masculine avec une moyenne d’âge de 31,1 ± 3,9 ans, une ancienneté moyenne de 2,2 ± 1,4 ans. Les participants se plaignaient de : ballonnements (45,9 %), gastrites (20,3 %), somnolence (32,4 %), fatigue mixte (58,2 %) et de troubles neuropsychiques (45,9 %). L’adaptation au travail posté est jugée médiocre. Conclusion Les résultats obtenus permettent de confirmer la présence de certains effets du travail posté chez les salariés d’un laboratoire pharmaceutique. Il est donc impératif d’améliorer le travail posté car c’est la santé des hommes autant que la tranquillité des entreprises qui est en cause. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.136 P 127

Utilisation de l’actimétrie pour évaluer les rythmes veille-sommeil de patients narcoleptiques, comparaison avec des insomniaques et des sujets sains C. Gauriau 1,∗ , D. Léger 1 , L. Tonetti 2 , M. Lantin Mallet 3 , M. Fillardi 4 , P. Philip 5 , B. Faraut 1 , V. Natale 2 1 Centre du sommeil, centre de référence narcolepsies et hypersomnies rares, hôpital Hôtel-Dieu, AP—HP, Paris, France 2 Department of Psychology, université de Bologne, Bologne, Italie 3 Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC), CNRS UMR 7186, Nanterre, France 4 Department of Biomedical and Neuromotor Sciences, université de Bologne, Bologne, Italie 5 Centre de référence narcolepsies et hypersomnies rares, USR Sanpsy CNRS 3413, université de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Gauriau) Objectif L’actimétrie est un outil sous-estimé en clinique capable de différencier des patients atteints de narcolepsie de type 1 (NT1),

Posters d’insomnie primaire (IP) ou des bons dormeurs, grâce à une combinaison de paramètres actimétriques nocturnes et diurnes. Méthodes Nous avons cherché à tester cette fonction discriminante (DS ou score discriminant) en comparant les actimétries de 13 NT1 (9 femmes ; âge moyen 39,38 ± 11,48), appariées avec celles de 13 PI (9 femmes ; âge moyen 38,69 ± 10,72) et celles de 13 sujets contrôles sains (HC) (9 femmes ; âge moyen 38 ± 10,77). Les participants ont porté des actimètres Actiwatch AW64 au poignet non dominant pendant 7 jours consécutifs. Résultats Nous avons observé des différences significatives entre ces différents groupes avec : — un plus grand nombre d’épisodes de vigilance chez les PI que chez les HC ; — un index de fragmentation (IF) plus élevé chez lez NT1 que chez les HC et PI ; — une durée plus longue de la plus longue sieste (LNAP) chez lez NT1 que chez les HC et PI ; — un DS plus élevé chez les PI et NT1 que chez les HC. Un nouveau DS (NDS), avec LNAP et FI en variables indépendantes, a ainsi été proposé, plus élevé chez les NT1 que pour les HC et les PI. Conclusion Cette étude confirme que l’actimétrie permet de discriminer les NT1 des HC. Cependant, si l’on considère les PI, un nouveau score discriminant NDS, qui prend en compte la LNAP et l’IF, est mieux pour ce modèle d’actimétrie. Déclaration de liens d’intérêts Fondation maladies rares. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.137 P 130

L’hygiène veille-sommeil des femmes enceintes : quelle influence sur la qualité de leur sommeil ? L. Violin 1 , L. Leclair-Visonneau 2,∗ École de Sages-Femmes, Nantes, France 2 CHU de Nantes, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Leclair-Visonneau)

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Objectif Les problèmes de sommeil touchent 15 à 50 % des femmes franc ¸aises en âge de procréer. En raison des modifications physiologiques, hormonales et psychologiques de la grossesse, une majorité des femmes est ainsi confrontée à des troubles du sommeil principalement dus aux « petits maux de grossesse ». Nous avons cherché à savoir quelle était l’influence de l’hygiène veille-sommeil sur la qualité de sommeil de femmes menant une grossesse physiologique, en tenant compte des caractéristiques socio démographiques et psycho-sociales. Méthodes Au sein de maternités et cabinets de sages-femmes, 98 femmes menant une grossesse physiologique ont répondu à des questionnaires comprenant des données socio démographiques, un index de qualité de sommeil (PSQI) et un index d’hygiène veillesommeil (SHI). Résultats Dans notre échantillon, 75 % des femmes connaissaient une vulnérabilité du cadre psycho-social dans au moins 1 domaine : sentiment de découragement (le plus souvent intermittent 89 %), instabilité professionnelle, familiale ou du logement. Une mauvaise qualité de sommeil (PSQI) était rapportée dans 58 % des cas. La mauvaise hygiène veille-sommeil (comportements d’excitation et horaires désorganisés), le cadre psycho-social vulnérable et la tendance à la dépression étaient des facteurs prédictifs d’une mauvaise qualité de sommeil. Conclusion Notre étude suggère l’importance d’une bonne hygiène veille-sommeil chez les femmes enceintes présentant des troubles du sommeil. La sage-femme a un rôle primordial dans la

67 prévention, le dépistage et la prise en charge de premier recours de ces troubles. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.138 P 132

Syndrome de jambes sans repos et mouvements périodiques du sommeil chez un enfant de 5 ans : à propos du cas clinique du petit Arno H. Fouque 1,∗ , D. Pennaroli 2 Centre hospitalier Montfavet, centre hospitalier Avignon, Avignon, France 2 CHU de la Timone, AP—HM, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Fouque)

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Objectif Le SJSR et les MPS, diagnostics difficiles à faire chez l’enfant jeune, sont rarement recherchés lors des consultations. Le SJSR peut entrainer une activité motrice excessive des jambes même pendant la journée surtout quand l’enfant est contraint de passer des heures assis en classe. Méthodes Arno, 5 ans, adressé en pédopsychiatrie par l’école pour des troubles du comportement (TC), dont une hyperactivité motrice due au besoin de « bouger les jambes », était souvent exclu de classe suite à son agitation. Une insomnie d’endormissement et un sommeil agité avaient été remarqués par ses parents. On retrouvait des antécédents de SJRS chez la mère et le grand père. Le SIT test était positif, la ferritinemie était indosable (supplémentation débutée). Une PSG a été faite au centre du sommeil de l’hôpital La Timone (enregistrement sur une nuit complète : EEG, EMG des jambiers, polygraphie cardiorespiratoire). Résultats La PSG a montré : — accès de sommeil nocturne allongé en raison d’une activité motrice importante des membres inférieurs ; — sommeil très fragmenté dû aux nombreux et longs éveils intra nuit ; efficacité de sommeil et durées de SLP et de SP réduites ; — présence de mouvements périodiques et apériodiques du sommeil. Syndrome de MPS sévère contribuant à la fragmentation du sommeil (index 23,6/h, normal < 5). Conclusion Le SJSR et les MPS de l’enfant jeune sont des réalités cliniques (prévalence de 2 % dans la population pédiatrique). Ils peuvent être équivoquement perc ¸us comme un TC. La détection et la prise en charge sont indispensables afin d’éviter des troubles scolaires et une perte d’estime de soi. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.139 P 133

Caractéristiques cliniques et fonctionnelles de la narcolepsie d’une population algérienne B. Benzouid ∗ , S. Khelifi , L. Belkadi , N. Zerrouki , O. Bouzekri , F. Abdelouahab , M. Bougrida Service de physiologie clinique et des explorations fonctionnelles, CHU de Benbadis, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : dr [email protected] (B. Benzouid) Objectif Déterminer le profil clinique et polysomnographique des patients narcoleptiques issus d’une population algérienne. Méthodes Étude rétrospective descriptive incluant 12 patients atteints de narcolepsie confirmée par un enregistrement polysmno-