SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 260–280
264 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.197 PA-P056
Étude du polymorphisme CTS3 (G73A) du gène de la cystatine C chez les diabétiques type 2 Dr S. Triki a , Dr A. Fakhfakh b,∗ , Dr I. Mabrouk c , Pr F. Neffati b , Pr A. Omezzine c , Pr M.F. Najjar b a Direction régionale de la santé Monastir, Monastir, Tunisie b Laboratoire de biochimie-toxicologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie c Laboratoire de biochimie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Fakhfakh) Objectif Évaluer l’association entre le polymorphisme CTS3 (G73A) du gène de la cystatine C et l’atteinte cardiaque chez les diabétiques type 2 (DT2). Matériels et méthodes Notre étude a porté sur 246 DT2 et 75 contrôles. L’étude du gène CTS3 a été réalisée par PCR-RFLP. Le dosage de la cystatine ® C a été effectué sur COBAS 6000. Résultats Parmi les contrôles, 66,2 %, 27,0 % et 6,8 % et 70,6 %, 15,3 % et 14,0 % des DT2 sont porteurs des génotypes GG, GA et AA respectivement. La concentration de la cystatine C diminue en passant du génotype GG vers AA chez les contrôles et les diabétiques en absence d’atteinte cardiaque. En présence atteinte cardiaque la diminution de la cystatine C chez les contrôles est maintenue alors que chez les DT2 on assiste à une augmentation indépendamment du génotype. Aucune association significative entre ce polymorphisme et l’atteinte cardiaque n’a été trouvée (p = 0,450 pour les DT2 et p = 0,745 pour les contrôles). Discussion La répartition de la population selon le polymorphisme se rapproche des études de Nato et al. (Int J Cardiol, 2005). L’absence d’association entre le polymorphisme G73A du gène CST3 de la cystatine C et la présence de maladies cardiovasculaires a été retrouvée également (Eriksson et al. Ateriol Scler Thromb Vasc Biol, 2004). En absence de pathologie, le polymorphisme influence les concentrations de la cystatine C mais en présence de maladie chronique comme le diabète d’autres facteurs semblent influencer ces concentrations (Galteau et al. Clin Chem Lab Med, 2001). Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.198 PA-P057
Perte de poids sous semaglutide versus dulaglutide selon l’IMC initial dans l’étude SUSTAIN 7 Pr B. Guerci (Chef) a,∗ , Dr A. Viljoen b , Dr M. Blüher c , Dr F. Chow d , Dr C. Le Roux e , Dr J. Rosenstock f , Dr N.L. Lausvig g , Dr E. Yildirim g , Dr I. Lingvay h a Service d’endocrinologie, diabétologie & nutrition, CHRU de Nancy, Nancy, France b Borthwick Diabetes Research Centre, Lister Hospital, Stevenage, Royaume-Uni c Department of Medicine, University of Leipzig, Leipzig, Allemagne d Prince of Wales Hospital, The Chinese University of Hong Kong, Hong Kong, Hong Kong e Diabetes Complications Research Centre, Conway Institute, University College Dublin, Dublin, Irlande f Dallas Diabetes Research Center at Medical City, Texas, États-Unis g Novo Nordisk A/S, Søborg, Danemark h UT Southwestern Medical Center, Texas, États-Unis ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Guerci) Objectifs L’étude SUSTAIN 7, randomisée, en ouvert, a évalué l’efficacité et la tolérance du semaglutide 0,5 mg versus dulaglutide 0,75 mg et semaglutide
1,0 mg versus dulaglutide 1,5 mg chez des diabétiques de type 2 en ajout de la metformine. Matériel et méthodes Analyse post-hoc de l’évolution du poids en fonction de l’IMC initial (< 25, 25–< 30, 30–< 35, ≥ 35 kg/m2 ). Résultats À S40, le poids moyen (initial 95,2 kg) est réduit quel que soit l’IMC initial : 3,6–5,5 kg vs 0,9–3,4 kg avec semaglutide 0,5 mg vs dulaglutide 0,75 mg et 5,2–7,6 kg vs 2,0–3,8 kg avec semaglutide 1,0 mg vs dulaglutide 1,5 mg. Plus de patients dans les bras semaglutide ont présenté une perte de poids ≥ 5 % et ≥ 10 %. Dans le sous-groupe ≥ 35 kg/m2 , une perte de poids ≥ 10 % a été obtenue chez 14 % des patients traités par semaglutide 0,5 mg vs 4 % pour dulaglutide 0,75 mg, et 25 % pour semaglutide 1,0 mg vs 6 % pour dulaglutide 1,5 mg (respectivement 39 % vs 27 % et 58 % vs 32 % pour une perte de poids ≥ 5 %). Discussion Quel que soit l’IMC initial, le traitement par semaglutide a permis d’obtenir des diminutions plus importantes du poids. La tolérance dans cette étude a été comme attendue par la classe sans différence significative entre les deux traitements. Déclaration de liens d’intérêts laboratoire Novo Nordisk.
Cette étude a été initiée et financée par le
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.199 PA-P058
Syndromes coronariens aigus avec atteinte pluri-tronculaires chez les patients diabétiques : caractéristiques cliniques et profil angiographique en fonction de l’hémoglobine glyquée Dr N. Bendag a,∗ , Dr F. Abcha b , Dr A. Smida c , Dr S. Sellami c , Dr O. Laabidi d a Faculté de médecine de Tunis, Tunis, Tunisie b Service de cardiologie la Marsa, Marsa, Tunisie c Institut de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie d Service de cardiologie de Nabeul, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Bendag) Introduction L’hémoglobine glyquée (HbA1c) est un marqueur du contrôle glycémique chez les patients diabétiques. Son élévation est connue être associée à plus de complications microangiopathique et macroangiopathiques. Notre but était d’évaluer la relation entre le taux d’HbA1c et la sévérité de l’atteinte coronaire chez des patients admis pour syndromes coronariens aigus (SCA). Méthodes Nous avons inclus 216 patients diabétiques admis entre janvier 2015 et juin 2016 pour SCA avec à la coronarographie des lésions pluritronculaires (PT). Les patients ont été divisés en quatre groupes selon le taux d’HbA1c : G1 ≤ 7 %, G2 [7,1 %–8,5 %] et G3 > 8,5 %. Résultats L’âge moyen était de 63 ans ± 9,5 ans. Plus que la moitié était hypertendus (52 %), tabagique (58 %), et dyslipidémique (62 %). Le tiers était insulinonécessitant. Les patients appartenant aux groupes G2 et G3 ont présenté plus de SCA sans sus décalage du segment ST (35 % vs 65 % vs 55 %, p : 0,049). Les groupes G2 et G3 avaient plus d’atteintes coronaires tritronculaires, et plus de lésions calcifiés par rapport au groupe G1 respectivement (10 %, 34 % et 40 %, p : 0,015, 5 %, 12 %, 22 % vs, p : 0,035). Le score de SYNTAX I (SSI) et SYNTAX II (SSII) étaient significativement plus élevés pour les patients du G2 et G3 comparés au G1 (SSI : 25 vs 14, p < 00,1 et SSII : 32 vs 26, p < 00,1). Conclusion Dans notre étude nous avons démontré une corrélation significative entre le taux d’HbA1c et la sévérité des lésions coronaires chez les patients diabétiques coronariens admis dans le contexte de SCA. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.200