SFD
sans modification significative du poids : 79,5 ± 17,9/80,9 ± 18,6 kg – Δ : +1,4 kg et IMC : 27 ± 5,4/26,9 ± 5,7 – Δ : – 0,1 kg/m² – NS, ni des besoins d’insuline : 0,55 ± 0,15/0,6 ± 0,2 U/kg/j – Δ : +0,05 U/kg/j – NS. Les signes de neuropathie sont stables, les hypoglycémies mieux ressenties. Conclusions Ces observations constituent à notre connaissance, la première démonstration publiée, de régression d’un SAS chez le DT1, lors de l’amélioration du contrôle glycémique, sans modification pondérale et va dans le sens d’une cause neuropathique du SAS chez le DT1. Mots-Clés Apnée obstructive, Diabète de type 1, Physiopathologie. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
CA-055 Cystatine C biomarqueur dans le diagnostic de la néphropathie du diabète type 1 R. Raache*(1), E. Mihoubi(1), A. Aid(1), M. Azzouz(2), S. Bourazen(3), S. Métatla(4), H. Belloucif(4), F. Bouldjennet(1), A. Boudiba(2), C. Touil Boukofa(1), M. Abbadi(4), H. Amroun(4), N. Attal(4) 1
Laboratoire cytokines et NO synthases, immunité et pathogénie (FSB-USTHB), Alger, Algeria, Service de diabétologie, CHU Mustapha, Alger, Algeria, 3 Maison des diabétiques Bouzareah (ex polyclinique Benyoucef), Alger, Algeria, 4 Département d’immunologie. Institut Pasteur d’Algérie, Alger, Algeria. 2
*Auteur correspondant :
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Introduction Évaluer l’apport de la cystatine C (cys C) devant la créatinine dans le diagnostic de la néphropathie diabétique (ND) chez les diabétiques de type 1. Matériels et Méthodes Le dosage de la cystatine C (par immuno-turbidimétrie) et de la créatinine à été réalisé chez 41 diabétiques avec ou sans ND, l’âge moyen est de (35,05 ± 10,32 ans) avec une durée du diabète de (18,04 ± 7,6 ans) et 30 témoins sains. Le diagnostic de la ND est défini par microalbuminurie supérieure à 30 mg/24 heure persistante depuis plus d’un an. Le débit de filtration glomérulaire (DFG) est estimé par la formule de Grubb basée sur la concentration de la cystatine C et par la formule MDRD basée sur la concentration de la créatinine. Résultats Les résultats de la moyenne de la concentration de la cys C montrent des valeurs plus élevés chez les DT avec ND par rapport aux DT sans néphropathie et aux témoins (2,29 ± 2,66 vs 0,74 ± 0,12 vs 0,65 ± 0,12 mg/L ; P < 0,05). Les mêmes constations sont observés pour la créatinine (27 ± 27,32 vs 7,58 vs 8,9 mg/L ; P < 0,05). La concentration de la cystatine C est indépendante du sexe (P = 0,43) et de l’indice de masse corporelle (P = 0,19). L’analyse de régression de la cystatine C montre une corrélation positive avec la créatinine (p < 0,001). Le DFG estimé par la formule de Grubb ne montre cependant pas de corrélation significative avec le DFG estimé par la formule MDRD. L’analyse de la courbe ROC (Receiver Operating Characteristic) montre que l’aire sous la courbe de la cystatine C est meilleure que celui de la créatinine (0,977 vs 0,770). La sensibilité et la spécificité de la cystatine C (Se = 80 % et Sp = 92 %) sont supérieures à celles de la créatinine (Se = 66 % et Sp = 58,3 %). Conclusions La cystatine C serait un marqueur plus intéressant et sensible que la créatinine pour la détection et le suivi de la néphropathie diabétique dans laquelle un traitement précoce est essentiel. Mots-Clés Complication du diabète, Diabète de type 1, Néphropathie. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
CA-056 L’autofluorescence cutanée prédit la fonction rénale à 4 ans chez le diabétique de type 1 F. Velayoudom-cephise*(1), K. Rajaobelina(2), C. Helmer(2), C. Astrugue(2), S. Nov(3), M. Hugo(3), L. Blanco(3), B. Farges(3), H. Gin(3), V. Rigalleau(3) 1
Service d’endocrinologie, Diabète et maladies métaboliques, CHU de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, Centre Inserm, U897, ISPED, Épidémiologie-biostatistiques, Université de Bordeaux, France, 3 Service de Diabétologie-Nutrition, Hôpital Haut-Levêque, Pessac, France. 2
*Auteur correspondant :
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Introduction Au cours du diabète de type 1 (DT1) la maladie rénale chronique (MRC) est définie par l’altération du débit de filtration glomérulaire (DFG < 60 ml/ mn/1,73 m2) et/ou de l’excrétion urinaire d’albumine (EUA ≥ 30 mg/24 h L’accumulation des produits avancés de la glycation, mesurable par autofluorescence cutanée (AFC), joue probablement un rôle dans cette atteinte rénale. Objectif : Évaluer la relation entre l’AFC et le risque d’atteinte rénale 4 ans plus tard chez le DT1. Patients et Méthodes Nous avons colligé les caractéristiques cliniques et biologiques de sujets DT1 en 2009 et 2013. L’AFC a été mesurée à l’inclusion avec l’AGE ReaderTM (DiagnOpticsTechnologies B.V., Groningen, Netherlands). Le profil rénal des patients (DFG estimé par la formule EPI-CKD, EUA, MRC) a été analysé à l’inclusion puis après 4 ans. Analyse statistique avec le logiciel SPSS (Anova, régressions linéaires et logistiques).
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Résultats 243 sujets ont été inclus (59 % hommes, âge moyen : 51 ± 16 ans, durée du diabète : 23 ± 27 ans, IMC : 25 ± 8 kg/m2, HbA1c : 7,6 ± 2,3 %). Profil rénal à l’inclusion : 15,0 % des sujets avaient une EUA ≥ 30 mg/24 h, 13,9 % avaient un DFG < 60 ml/mn/1,73 m2, 21,3 % présentaient une MRC. Après 4 ans, l’incidence des nouvelles altérations rénales était respectivement de 5,3 %, 2,9 % et 6,1 %. Une corrélation inverse était retrouvée entre AFC et DFG quatre ans plus tard (r = – 0,38, p = 0,0001). Les sujets ayant un DFG < 60 ml/mn/1,73 m2 à 4 ans avaient une AFC initiale plus élevée que ceux dont le DFG était normal : 2,45 ± 0,68 vs 2,06 ± 0,50, p = 0,04. Ce résultat restait significatif après ajustement à l’âge, au sexe, au tabac, à la durée du diabète, à la présence d’une hypertension artérielle, à l’antécédent de macroangiopathie, à l’EUA ≥ 30 mg/24 h et au DFG < 60 ml/mn/1,73 m2 à l’inclusion (Exp (B) = 4,31 [1,31-14,19] ; p = 0,016). L’AFC n’était pas significativement différente chez les sujets ayant une microalbuminurie pathologique ou une MRC incidentes à 4 ans comparés aux sujets qui en étaient indemnes. Conclusions Chez le DT1, l’AFC prédit la survenue d’une altération du débit de filtration glomérulaire indépendamment de la microalbuminurie et de la fonction rénale initiales. Mots-Clés Diabète de type 1, Néphropathie, Facteur prédictif. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
CA-057 Intérêt de la biopsie osseuse dans la prise en charge de l’ostéite du pied diabétique : étude rétrospective monocentrique L. Potier*(1), F. Mercier(2), W. Vindrios(1), N. Matallah(1), R. Roussel(1), M. Marre(1), J. Dupré(1), K. Mohammedi(1) 1 2
Hôpital Bichat-Claude-Bernard, Paris, France, Hôpital européen de Paris, Aubervilliers, France.
*Auteur correspondant :
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Introduction Les ostéites distales chez les patients diabétiques conduisent souvent à une amputation. Cependant, une antibiothérapie guidée par une identification précise des germes peut permettre un traitement conservateur. La biopsie osseuse (BO) est le geste de documentation bactériologique de référence. L’objectif de cette étude rétrospective est d’évaluer l’efficacité de la BO dans la prise en charge conservatrice des ostéites du pied diabétique. Matériels et Méthodes Étude monocentrique rétrospective avec inclusion de tous les patients diabétiques ayant bénéficiés d’une BO entre janvier 2014 et mars 2015 pour une ostéite du pied. Le critère de jugement principal était la rémission de l’ostéite (définie par une cicatrisation complète et/ou l’absence de signe local ou systémique d’infection) 6 mois après le début de l’antibiothérapie. Résultats Dix huit patients ont été inclus (14 hommes, âge moyen de 67,2 ± 10,3 ans, et durée moyenne de diabète de 18,0 ± 6,0 ans, moyenne ± DS). Une rétinopathie était présente chez 12 patients (66,7 %) et une néphropathie chez 11 (61,1 %). L’ostéite était localisée sur un hallux chez 8 patients (44,4 %), sur une tête d’un métatarse chez 9 patients (50 %) et sur le calcanéum chez 1 patient. L’index de pression systolique moyen était de de 1,0 ± 0,2, la CRP à 36,9 ± 54,3 mg/L, les leucocytes à 8 334 ± 2 669/mm3, HbA1c à 7,9 ± 2,2 %, DFG moyen à 63 ± 32 ml/min/1,73m². Un Staphylococcus Aureus a été retrouvé chez 9 patients (50 %), majoritairement sensible à la méticilline (8/9). La durée d’antibiothérapie a été de 6,8 ± 2,8 semaines. Douze patients étaient en rémission à 6 mois (66,7 %) dont 10 complétement cicatrisés (55,5 %) avec délai de cicatrisation de 13,7 ± 0,8 semaines. Les patients avec échec du traitement conservateur étaient plus souvent infectés par un Staphylococcus aureus, avaient un syndrome inflammatoire plus marqué, une HbA1c et un taux de complications plus élevés. Dans un modèle de régression pas à pas, seules la CRP et l’absence de staphylocoque étaient associées à la rémission, expliquant 37 % de sa variabilité. Conclusions Dans cette étude rétrospective, une antibiothérapie ciblée sur des germes documentés par la BO a permis un taux important de rémission de l’ostéite à 6 mois. Mots-Clés Pied diabétique, Microangiopathie, Complication du diabète. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
CA-058 L’autofluorescence cutanée est associée à la présence de la rétinopathie diabéti-que chez les patients diabétiques de type 2 R. Bentata*(1), A. Cougnard-Gregoire(2), M. Delyfer(3), M. Rougier(3), J. Korobelnik(3), K. Rajaobelina(2), M. Hugo(1), L. Blanco(1), C. Delcourt(2), V. Rigalleau(1) 1 2 3
Haut leveque, Pessac, France, ISPED, Bordeaux, France, CHU Pellegrin, Bordeaux, France.
*Auteur correspondant :
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Introduction Les produits de glycation avancée (AGEs) jouent un rôle dans le développement de la microangiopathie diabétique. L’objectif de notre étude