Étude observationnelle descriptive des facteurs décisionnels de 1er changement thérapeutique vers fingolimod après traitement de fond chez les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente en France-analyse intermédiaire de l’étude ESGILE

Étude observationnelle descriptive des facteurs décisionnels de 1er changement thérapeutique vers fingolimod après traitement de fond chez les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente en France-analyse intermédiaire de l’étude ESGILE

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 3 S ( 2 0 1 7 ) S81–S132 Neuromyélite Optique (NMO) AQP 4 positif. Nous en décrivons un cas et un autre avec SE...

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Neuromyélite Optique (NMO) AQP 4 positif. Nous en décrivons un cas et un autre avec SEP. Observation Une patiente de 66 ans présentait une maladie de Devic à anticorps AQP4 positifs diagnostiquée sur une paraparésie spastique avec une myélite transverse de C6 à D1 à l’IRM. Elle fut traitée par corticothérapie, plasmaphérèse puis par Mycophénolate mofétil. Elle se déplac¸ait sans aide sur un kilomètre. Trois ans après, rapidement, sa paraparésie s’aggrava, des céphalées, et une baisse d’acuité visuelle furent objectivés avec une méningite à polynucléaires neutrophiles aseptique. Des antibiotiques, une corticothérapie intraveineuse puis des échanges plasmatiques furent prescrits. L’IRM encéphalique révéla un PRES typique compliqué de deux hématomes bi-pariétaux. L’évolution fut favorable. Un patient de 56 ans présentait une SEP primaire progressive depuis 1985. Il fut traité par Isoprinosine, Colchicine, Interféron Bêta, puis Cyclophosphamide arrêté en 2008. Il se déplac¸ait avec une aide sur 150 mètres. Il présenta progressivement des céphalées et une baisse d’acuité visuelle bilatérale. Une hypertension artérielle (HTA) récente, sur sténose artérielle rénale gauche déjà connue, était présente. L’IRM encéphalique montra un PRES. Parallèlement, il présenta une aggravation de la plégie du membre inférieur gauche. L’évolution clinico-radiologique fut favorable sous traitement antihypertenseur. Discussion Le PRES dans le NMO spectrum AQP4 positif a déjà été décrit, explicable par des mouvements d’eau astrocytaires sur un dysfonctionnement des Aquaporines 4, favorisant l’œdème vasogénique. Le traitement immunosupresseur peut être également incriminé. Le PRES dans une SEP n’a pas encore été décrit. Le rôle des immunosuppresseurs pourrait être évoqué. L’HTA, dans notre cas, peut être un facteur favorisant. Conclusion La maladie de Devic et la SEP sont deux maladies auto-immunes distinctes du névraxe. Un PRES affecte nos deux cas. Le rôle du hasard ou des traitements immunoactifs sont discutés. Mots clés PRES ; SEP ; NMO Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.222 W42

Étude observationnelle descriptive des facteurs décisionnels de 1er changement thérapeutique vers fingolimod après traitement de fond chez les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente en France-analyse intermédiaire de l’étude ESGILE

Ayman Tourbah 1,∗ , Claude Mekies 2 , Caroline Papeix 3 , Patricia Tourniaire 4 , Karin Rerat 5 , Mohamed Meite 5 , Isabelle Chouette 5 , pour le groupe de l’étude ESGILE 1 Service de neurologie, CHU, Reims, France 2 Service de neurologie, polyclinique du Parc, Toulouse, France 3 Service de neurologie, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris, France 4 Service de neurologie, centre hospitalier Henri Duffaut, Avignon, France 5 Département recherche clinique, développement, Novartis Pharma, Rueil-Malmaison, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Tourbah) Introduction Fingolimod est le premier traitement de fond (TdF) oral de la sclérose en plaques (SEP), indiqué en cas d’évolution de la maladie sous TdF ou dans les formes évolutives sévères.Objectifs Décrire les facteurs décisionnels de

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changement thérapeutique d’un premier TdF de 1ère intention vers le fingolimod en pratique clinique courante chez les patients atteints de SEP. Patients et méthodes ESGILE est une étude observationnelle, descriptive, multicentrique et prospective d’une durée de 12 mois. Les patients atteints d’une SEP-RR répondant à l’indication du fingolimod, traités depuis moins de 4 semaines sont éligibles. Des visites de suivi sont programmées à 6 et 12 mois après l’inclusion. L’analyse intermédiaire décrite les caractéristiques des patients à l’inclusion et les raisons du passage à un traitement de 2ème ligne, le fingolimod. Résultats Quatre-vingt-sept patients ont été évalués (âge moyen, 40,3 ans ; femmes, 79,3 % ; ancienneté du diagnostic de SEP : 5,8 ± 6,2 ans). Le score EDSS moyen était de 2,1 ± 1,3. 59,5 % des patients avaient présenté des signes radiologiques d’activité de la maladie dans l’année précédant l’initiation du fingolimod. La principale raison de changement thérapeutique était la progression de la maladie (74,7 %). Les autres motivations étaient liées aux modalités d’administration (34,5 %), choix du patient (14,9 %) et tolérance (6,9 %). Discussion L’apparition de signes de progression de la maladie sous un premier TdF reste la première cause de changement de traitement. Les modalités d’administration du fingolimod étaient également rapportées mais aussi des raisons liées aux patients. Conclusion Le changement de traitement est principalement motivé par la progression de l’activité de la maladie. Cette étude révèle aussi la fréquence élevée du choix du fingolimod lié aux modalités d’administration. Mots clés Parcours thérapeutique ; Fingolimod Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.223 W43

Les céphalées aiguës inaugurales dans la sclérose en plaques rémittente

Emna Kacem ∗ , Mariem Kchaou , Hela Jamoussi , Saloua Fray , Echebi Slim , Nadia Ben Ali , Fradj Mohamed Service de neurologie, EPS Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Kacem) Introduction La (SEP) et l’hypertension intracrânienne (HTIC) idiopathique sont deux pathologies distinctes fréquentes chez les femmes jeunes. Un syndrome d’HTIC a été exceptionnellement décrit comme révélateur de la maladie. Observation Cinq patientes d’âge moyen 36 ans consultaient pour céphalées matinales, vomissements et flou visuel d’installation aiguë. L’examen neurologique était normal dans trois cas. Un syndrome pyramidal gauche et une paralysie du III chez deux patientes dont une avait un syndrome cérébelleux. Au Fond d’œil une pâleur papillaire est retrouvée chez une patiente, un Oedème papillaire stade II chez une autre. La pression du LCR était augmentée dans deux cas. Le scanner cérébral injecté a éliminé la présence d’un processus expansif intracrânien. À l’IRM cérébro-médullaire, les sinus veineux étaient libres. Des hyper signaux T2 et Flair de la substance blanche en sus, soustentoriel et médullaire dont certaines sont actives, répondant aux critères de McDonalds et très suggestives de SEP ont été découvertes. Le diagnostic de SEP dans sa forme rémittente (RR) a été retenu après avoir éliminé toutes les autres causes inflammatoires et dysimmunitaires et conforté par les données du LCR (augmentation de l’index IgG et profil type 2 dans 5 cas/5). Les PEVs ont montré un allongement des latences dans 3 cas/5. L’évolution sous interférons