Résumés des communications orales of BG assay performance in the setting of Pneumocystis pneumonia indicates sensitivity and specificity of 92% and 65%, respectively. Diagnostic false positives leading to reduced specificity have been observed due to patient contamination and BG translocation from gut luminal material in circumstances where mucosal barrier injury is present. Usefully, negative predictive value (NPV) is often greater than 90%, in most types of IFD. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.01.011 7
Les marqueurs biologiques de l’aspergillose pulmonaire invasive (API) dans le lavage broncho-alveolaire (LBA) A. Augam ´ Service de parasitologie—mycologie, CHU Cochin, AP—HP, faculte ´ Paris Sorbonne Cite ´ , Paris Paris-Descartes, universite Il a été démontré une meilleure sensibilité de la détection du galactomanne aspergillaire (GM) (Platelia Aspergillus1, BioRad) dans le LBA pour le diagnostic de l’API par rapport à la détection du GM sérique. Alors que ce test est de plus en plus utilisé ce n’est que depuis peu que sa valeur diagnostique dans ce type de prélèvement a été agréée par le fournisseur (kit de dernière génération). Toutefois, la détection de GM dans le LBA n’est pas sans poser certaines questions : le seuil adopté pour le sérum est-il véritablement celui à utiliser pour le LBA ? à l’instar du GM sérique, la détection du GM dans le LBA aurait-elle des performances différentes chez les patients neutropéniques et les patients non-neutropéniques ? la prise d’antibiotiques, d’antifongiques peut-elle en modifier les résultats ? enfin quel est l’apport de la détection du GM par rapport à la PCR Aspergillus, au béta-D-glucane lorsque ces tests sont également réalisés à partir du LBA ? Cet exposé se propose de faire le point sur l’ensemble de ces interrogations grâce aux données d’études multicentriques et de méta-analyses récemment publié. Pour en savoir plus Heng SC et al. Utility of BAL GM alone or in combination with PCR for the diagnosis of invasive aspergillosis in aldult hematology patients: a systematic review and meta-analysis. Clin Rev Microbiol 2013 (sous presse). Agca H et al. Comparative evaluation of GM optical density indices and culture results in bronchoscopic specimens obtained from neutropenic and non-neutropenic patients. Mycoses 2013. (sous presse). Zanhg X-B et al. BAL GM detection for diagnosis of invasive pulmonary aspergillosis in chronic obstructive pulmonary disease. Med Mycol 2013;51:688—95. Rose S. The utility of BAL b-D-glucan testing for the diagnosis of invasive fungal infections. ICAAC 2013 (Denver), M-225. Zou M et al. Systematic review and meta-analysis of detecting GM in BAL for diagnosing invasive aspergillosis. Plos One 2012;7:e4334. He H et al. Role of GM determinations in BAL samples from critically ill patients with chronic obstructive pulmonary diseases for the diagnosis of invasive pulmonary aspergillosis: a prospective study. Crit Care 2012;16:R138. Avni T et al. Diagnostic accuracy of PCR alone compared to GM in BAL for diagnosis of invasive pulmonary aspergillosis: a systematic review. J Clin Microbiol 2012;50:3652—58. Sun W et al. Evaluation of PCR on BAL for diagnosis of invasive aspergillosis: a bivariate meta-analysis and systematic review. Plos One 2011;6:e28467. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.01.012
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Évaluation de l’aéro-contamination fongique des couloirs comme sentinelle du risque aspergillaire ? Dix ans de surveillance au CHU de Besançon
R. Gabriel a,*, A.-P. Bellanger a, H. Gbaguidi-Haore b, F. Demonmerot a, K. Houdrouge a, E. Deconinck c, X. Bertrand b, L. Millon a a Laboratoire de parasitologie—mycologie, CHRU Jean-Minjoz, 2, boulevard Fleming, 25030 Besanc¸on cedex, France b ` ne hospitalie ` re, CHRU Jean-Minjoz, 2, boulevard Service d’hygie Fleming, 25030 Besanc¸on cedex, France c ´ matologie, CHRU Jean-Minjoz, 2, boulevard Fleming, Service d’he 25030 Besanc¸on cedex, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected]. Objet.— Les travaux dans un établissement de santé génèrent la mise en suspension de spores fongiques et augmentent significativement le risque d’infection fongique invasive (IFI), particulièrement le risque d’aspergillose invasive (AI). Le CHU de Besançon a été constamment en travaux depuis plus de 10 ans. Un bilan de la surveillance de l’aéro-contamination fongique a été réalisé. Me ´thodes.— Dès 2002, des mesures renforcées de surveillance de la contamination fongique de l’air ont été mises en place. En plus des contrôles trimestriels des chambres des secteurs protégés des Soins intensifs d’hématologie (SIH), chaque semaine, les couloirs généraux ainsi que les couloirs des SIH ont fait l’objet de prélèvements d’air par impaction (n = 2706). Chaque pic d’alerte > 40 UFC/m3 d’espèces responsables d’IFI a été signalé au Comité de lutte contre les infections nosocomiales et aux SIH afin de renforcer les mesures de prévention. Les résultats obtenus sur 10 ans ont été analysés statistiquement afin de décrire l’évolution des concentrations fongiques et d’évaluer si une corrélation entre pics de contamination fongique et cas d’aspergillose invasive pouvait être mise en évidence. Re´sultats.— Douze pics de contamination > 40 UFC/m3 à Aspergillus fumigatus ont été observés en 10 ans dans les couloirs généraux. Une concentration moyenne plus élevée en septembre en A. fumigatus (test saisonnier de Mann—Kendall, p = 0,038) a été observée. Cette contamination, après des mesures quotidiennes réalisées sur plusieurs années, a été reliée à la mise en marche du chauffage. La présence d’A. fumigatus a été détectée jusqu’à 6 fois par an dans les couloirs des SIH. Les tests de corrélation n’ont pas mis en évidence de lien entre la présence d’A. fumigatus et les cas d’AI probable et prouvée (n = 81) (critères EORTC/MSG). Cependant 6 cas d’AI semble liés à une période à forte élévation des concentrations d’A. fumigatus dans les couloirs généraux (75 UFC/m3) probablement en relation avec le démontage de faux plafonds. Conclusion.— La mesure de la contamination fongique dans l’air des couloirs ne semble pas avoir de valeur prédictive sur la survenue de cas d’AI. En revanche, le maintien au cours des 10 dernières années des contrôles hebdomadaires a permis d’établir une implication forte des équipes de soin du SIH et du service d’hygiène, ceci permettant une réactivité optimale en cas de risque aspergillaire accru, ce qui a probablement contribué à réduire le risque d’IFI. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2014.01.013 9
Étude eco-épidémiologique de la résistance d’Aspergillus fumigatus aux azoles : la signature TR34/98H J. Abu-Aita a, P. Chintoh a, B. Fournier a, I. Danner-Boucher b, A. Haloun b, P. Germaud b, F. Morio a,c, C. Loge a, P. Le Pape a,c,* a ´ partement de parasitologie et mycologie me ´ dicale, De ´ de Nantes, Nantes, France EA1155-IICiMed, universite