Évaluation des besoins en soins odontologiques sur un échantillon représentatif des diabétiques suivis au centre antidiabétique d’Abidjan (Cada) - Côte-d’Ivoire

Évaluation des besoins en soins odontologiques sur un échantillon représentatif des diabétiques suivis au centre antidiabétique d’Abidjan (Cada) - Côte-d’Ivoire

S102 Communications affiche´es / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 56S (2008) S85–S115 populations de moins de 100 patients et comprendr...

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Communications affiche´es / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 56S (2008) S85–S115

populations de moins de 100 patients et comprendra d’autres analyses en sous-groupe. Conclusion.– Les risques rapporte´s varient conside´rablement. L’he´te´roge´ne´ite´ observe´e s’explique en partie par une diversite´ me´thodologique et clinique. doi:10.1016/j.respe.2008.03.035

Conclusion.– Pour la premie`re fois chez des patients infecte´s par le VIH-2, une e´le´vation importante et prolonge´e du nombre de CD4 est observe´e dans les deux premie`res anne´es de traitement. En l’absence d’essai the´rapeutique chez ces patients, la cohorte ANRS CO5 VIH-2 permet de disposer de donne´es importantes pour la prise en charge des patients et pre´cieuses pour la pre´paration de futurs essais the´rapeutiques. doi:10.1016/j.respe.2008.03.036

a4a02 Quelles informations une cohorte de patients atteints d’une maladie rare peut-elle apporter pour la prise en charge clinique et la mise en place d’essais the´rapeutiques ? Exemple de la cohorte ANRS CO5 VIH-2 A. Be´nard a, F. Damond b, P. Campa c, A. Taı¨eb c, F. Simon d, D. Descamps b, B. Autran e, F. Brun-Ve´zinet b, G. Cheˆne b, S. Matheron b a Inserm, U593, Bordeaux, universite´ Victor-Segalen Bordeaux-2, ISPED, France b Hoˆpital Bichat-Claude-Bernard, AP–HP, France c Hoˆpital Saint-Antoine, AP–HP, France d Hoˆpital Saint-Louis, AP–HP, France e Hoˆpital Pitie´ Salpe´trie`re, AP–HP, France

E´valuation des besoins en soins odontologiques sur un e´chantillon repre´sentatif des diabe´tiques suivis au centre antidiabe´tique d’Abidjan (Cada) - Coˆte-d’Ivoire G. David Meless a,b, J.-C. Guinan a, R. Bakayoko-Ly a, K.V. Adoueni c, S. Maurice-Tison b, A. Soueidan d a De´partement de sante´ publique, UFR d’odontostomatologie d’Abidjan, Abidjan, France b Isped, Inserm U 897 (ex U 593), France c Centre antidiabe´tique d’Abidjan (Cada), Abidjan, France d De´partement de parodontologie, UFR d’odontologie de Nantes, Nantes, France

Objectif.– Estimer la re´ponse immunovirologique apre`s l’initiation d’une combinaison de traitements antire´troviraux (cART) contenant du lopinavir-ritonavir (LPV/r) chez des patients infecte´s par le VIH-2, naı¨fs de the´rapies antire´trovirales. Me´thodes.– Tous les patients de la cohorte ANRS CO5 VIH-2 ayant de´bute´ une premie`re ligne de cART contenant du LPV/r ont e´te´ inclus dans l’analyse. Le succe`s the´rapeutique a e´te´ de´fini comme une augmentation d’au moins 50 lymphocytes TCD4 entre le de´but du traitement (S0) et la 24e semaine (S24), associe´e a une charge virale plasmatique (CV) inde´tectable a` S24. Un mode`le line´aire ge´ne´ralise´ a e´te´ utilise´ pour estimer les pentes d’e´volution des CD4 avec une re´ponse a` court terme (S0 a` S6) et a` long terme (S7 a` S96). L’analyse a e´te´ effectue´e en intention de traiter. Re´sultats.– En juin 2007, 29 des 686 patients inclus dans la cohorte ANRS CO5 VIH-2 re´pondaient aux crite`res d’e´ligibilite´ dans l’e´tude. Quinze (52 %) e´taient des femmes, 24 (83 %) e´taient originaires d’Afrique, 23 (79 %) avaient e´te´ ` S0, l’aˆge me´dian e´tait infecte´s par relations he´te´rosexuelles. A de 48 ans, la me´diane de CD4 e´tait de 142/mm3 (Intervalle Inter-Quartile [IIQ] : 59–259) et la CV me´diane e´tait de 2189 copies/ml (IIQ : 1024–7122) chez les 16 patients (69 %) ayant une CV de´tectable. La dure´e me´diane de traitement par LPV/r ` S24, 17 patients e´taient e´tait de 101 semaines (IIQ : 29–133). A en succe`s the´rapeutique (59 %; intervalle de confiance a` 95 % (IC) : 39–76). Le delta me´dian de CD4 e´tait de + 71/mm3 (IIQ : 12–112) a` S24, + 142/mm3 (IIQ : 75–173) a` S48 et + 132/mm3 (IIQ : 110–273) a` S96. La pente d’e´volution des CD4 e´tait estime´e a` + 30/mm3/mois (CI : 7–53) entre S0 et S6 et a` + 8/ mm3/mois (CI : 5–11) entre S7 et S96.

Contexte.– Il est maintenant e´tabli que les affections buccodentaires sont plus fre´quentes et plus se´ve`res chez les diabe´tiques, surtout lorsque le diabe`te est mal e´quilibre´. L’importance de la pre´valence du diabe`te en Coˆte-d’Ivoire et sa progression rapide font de la sante´ buccodentaire des diabe´tiques dans ce pays un proble`me majeur de sante´ publique et posent de`s maintenant l’opportunite´ d’e´valuer l’e´tendue et la gravite´ des affections buccodentaires ainsi que les besoins en traitement dans cette population. Objectif.– E´valuer le profil de le´sions dentaires et parodontales ainsi que les besoins en traitement chez les diabe´tiques suivis en Coˆte-d’Ivoire. Me´thode.– Des sujets diabe´tiques, tire´s au sort parmi les patients suivis au Cada ont e´te´ soumis (1)- a` un questionnaire pour recueillir la fre´quentation des cabinets de soins dentaires et leur comportement en matie`re de soins odontostomatologiques ; (2)- a` un examen clinique buccodentaire qui a permis de recueillir l’indice CAO pour l’e´valuation de l’e´tat dentaire et l’indice CPITN pour l’e´valuation de l’e´tat parodontal et les besoins en traitement. Re´sultats.– Au total 472 patients ont e´te´ enqueˆte´s, dont 54 % de femmes. L’aˆge e´tait compris entre 12 et 85 ans (moyenne de 54 ans). Un diabe´tique sur trois n’avait jamais consulte´ de cabinet de soins dentaires (ni avant, ni apre`s le diagnostic du diabe`te) et dans 77 % des cas, ils n’e´taient pas informe´s de la ne´cessite´ d’un suivi buccodentaire. L’indice CAO moyen e´tait de 7,7 avec un indice C moyen de 2,96. Plus de la moitie´ de l’e´chantillon reque´rait des soins pour au moins une dent avec une poche parodontale, 77,5 % pour au moins une dent carie´e et 47 % pour au moins une dent mobile. Tous ne´cessitaient une motivation et instruction a` l’hygie`ne buccodentaire et un de´tartrage.

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Conclusion.– La prise en charge des diabe´tiques en Coˆted’Ivoire ne comportant actuellement aucun controˆle buccodentaire et face a` l’ampleur des besoins en soins identifie´s sur cet e´chantillon repre´sentatif, il est urgent d’envisager un programme de prise en charge des affections buccodentaires chez les diabe´tiques suivis au Cada ainsi que des actions de sensibilisation aupre`s de ces patients et des professionnels. doi:10.1016/j.respe.2008.03.037

a4a04 Transplantation he´patique et he´patopathie d’origine alcoolique : opinions des me´decins de France V. Perut a, F. Conti b, P. Podevin c, O. Soubrane b, Y. Calmus b, G. Vidal-Trecan a,d a Unite´ de sante´ publique, groupe hospitalier Cochin–SaintVincent-de-Paul, Paris, France b Service de chirurgie ge´ne´rale et digestive, groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, faculte´ de me´decine–Paris-5, Paris, France c Service de gastroente´rologie groupe hospitalier Cochin– Saint-Vincent-de-Paul, Paris, France d Faculte´ de me´decine–Paris-5, Paris, France Contexte.– L’inscription des patients avec cirrhose alcoolique sur la liste d’attente des transplantations he´patiques est en France moins fre´quente que fre´quence et pronostic postgreffe de la maladie ne le justifierait. Objectif.– E´tudier l’opinion des me´decins franc¸ais sur la transplantation he´patique de patients consommateurs excessifs d’alcool. Me´thode.– Un e´chantillon de 1745 me´decins franciliens (transplanteurs, gastroente´rologues, ge´ne´ralistes et me´decins du travail) a e´te´ interroge´. Dans un questionnaire adresse´ par courrier, des sce´narios e´taient propose´s pour la re´partition de 100 greffons he´patiques entre deux groupes de patients e´quivalents, sauf sur l’origine (alcoolique ou auto-immune) de leur cirrhose. Le nombre de greffons alloue´s pour cirrhose alcoolique a e´te´ classe´ en plus de 50 ou moins ou e´gal a` 50. L’opinion de´favorable des me´decins envers les sujets alcooliques a e´te´ e´value´e par score composite compose´ des re´ponses a` neuf questions. Les facteurs associe´s a` l’allocation de moins de 50 greffons ont e´te´ analyse´ par mode`le de re´gression logistique. Re´sultats.– Sur 537 re´pondeurs (taux de re´ponse : 30,9 %) pour 63,0 % masculins, 45,3 % avaient entre 45 et 54 ans, et 46,9 % des me´decins ge´ne´ralistes, 53,3 % ont rapporte´ consommer des psychotropes (alcool, tabac, somnife`re) ; 55,3 % ont alloue´ moins de 50 greffons aux patients avec cirrhose alcoolique. Les facteurs inde´pendamment associe´s a` l’allocation de moins de 50 greffons e´taient les suivants : une opinion de´favorable envers les alcooliques (odds ratio [OR] = 4,2, intervalle de confiance a` 95 % [IC 95 %] = 1,8–10,0, score composite compris entre 1 et 3 jusqu’a` OR = 126,3, IC 95 % = 34,0–468,3, score composite

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compris entre 7 et 9), eˆtre me´decin ge´ne´raliste (OR = 3,1, IC 95 % = 1,8–5,6) et incompre´hension du sce´nario (e´quivalence des patients sur l’origine de la maladie) (OR = 1,8, IC 95 % = 1,1–3,0). Conclusion.– Plus de la moitie´ des me´decins souhaiterait limiter l’acce`s a` la transplantation des patients avec cirrhose alcoolique a` l’instar de ce qui a e´te´ montre´ par quelques e´tudes anglo-saxonnes en population ge´ne´rale et chez des me´decins pour des patients conside´re´s comme responsables de leur maladie. L’information et l’e´ducation des me´decins pourraient ame´liorer l’acce`s a` la transplantation he´patique des patients consommateurs excessifs. doi:10.1016/j.respe.2008.03.038

a4a05 Atteinte de l’objectif the´rapeutique en LDL-choleste´rol selon le traitement hypolipide´miant chez des patients dyslipide´miques suivis en me´decine ge´ne´rale G. Desamericq a, L. Laforest a, T. Souchet b, C. Ritleng a, P. Moulin c, M.-S. Schwalm d, E. Van Ganse a a Unite´ de neuro-e´pide´miologie et pharmaco-e´pide´miologie, CHU-Lyon, Lyon, France b Merck Sharp & Dohme, Chibret, France c De´partement d’endocrinologie, CHU de Lyon, Lyon, France d CSD-Thales, Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, France Contexte.– En pratique me´dicale courante, l’atteinte imparfaite des objectifs the´rapeutiques (OT) en LDL-choleste´rol (LDL-C) par les patients sous traitement hypolipide´miant est bien documente´e. L’influence du type de traitement hypolipide´miant sur l’atteinte de l’OT a e´te´, en revanche, peu e´tudie´e. Objectifs.– Ve´rifier chez des patients traite´s par hypolipide´miants, l’atteinte de l’OT ainsi que l’influence du type de traitement prescrit sur cette atteinte. Me´thode.– Inclusion de patients suivis en me´decine ge´ne´rale (re´seau CSD-Thales) avec au moins six mois de traitement hypolipide´miant stable, un bilan lipidique re´cent et des informations comple´mentaires (questionnaires). L’atteinte de l’OT a e´te´ de´finie selon les recommandations de l’Afssaps (2005). L’atteinte a e´te´ compare´e selon les caracte´ristiques des patients et le traitement hypolipide´miant prescrit. La probabilite´ d’atteindre l’OT a e´te´ e´tudie´e au moyen d’une re´gression logistique. Re´sultats.– La plupart des 2727 patients inclus (aˆge moyen : 64,7 ans 11,0, femmes : 46,7 %) avaient une statine ou un fibrate en monothe´rapie (70,0 et 24,3 %). En moyenne, 28 % n’atteignaient pas l’OT ; ce pourcentage atteignait 58,5 % en situation de risque cardiovasculaire (CV) e´leve´. Compare´s aux patients sous simvastatine, les patients sous fibrate avaient une plus faible probabilite´ d’atteindre l’OT (OR = 0,38, IC95 % = [0,26–0,54]). Des conclusions similaires ont e´te´ obtenues pour la pravastatine et la fluvastatine. En revanche,