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Re ´sume ´s (Tableau 1). L’utilisation de l’e ´tomidate apparaissait e ˆtre le principal facteur associe ´a ` la survenue d’une ISP (odds-ratio : 5,4 (2,6—11,2). Conclusion.— L’apparition d’une ISP n’apparaıˆt pas e ˆtre associe ´e a ` une augmentation de la morbimortalite ´ hospitalie `re chez les patients en de ´tresse intube ´s en urgence. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.020 P20
´decins ge ´ne ´ralistes disposent-ils de Les me ´fibrillateur en 2007 ? de
M. Delay *, F. Battefort, V. Bounes, C.-H. Houze Cerfon, J.-L. Ducasse ´ ˆpital Purpan, CHU de Toulouse, Toulouse, France Samu 31, ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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cielle. Utilisation de deux types de ventilateur artificiel de transport. ´sultats.— Vingt-neuf dossiers ont pu e Re ˆtre analyse ´ sur 34 inclusions. Le volume courant moyen de ´livre ´ en fonction du poids e ´tait de 7,5 ml/kg ( 3 ml/kg). Soixante-neuf pour cent des patients recevaient un volume courant entre 6 et 8 ml/kg, 20,7 % plus de 8 ml/kg et 10,3 % moins de 6 ml/kg. Discussion.— Plus de deux tiers des patients ont donc be ´ne ´ficie ´ d’un volume courant adapte ´ a ` leur poids au vu des recommandations actuelles. Pourtant, il reste pre `s d’un tiers des patients dont la ventilation pourrait e ˆtre ame ´liore ´e par un contro ˆle plus strict du volume courant. Conclusion.— Ce travail est un e ´tat des lieux positif sur la ventilation en pre ´hospitalier. Une nouvelle e ´valuation des pratiques professionnelles apre `s formation spe ´cifique des me ´decins sera mise en place dans notre service dans l’anne ´e 2009. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.022
´s : Me Mots cle ´decine ge ´ne ´rale ; De ´fibrillateur ; Arre ˆt cardiaque Introduction.— Il est de ´montre ´ que le pronostic des patients en arre ˆt cardiorespiratoire est fortement corre ´le ´a ` la re ´alisation d’une de ´fibrillation pre ´coce d’e ´ventuels troubles du rythme ventriculaire. L’acce a un de `s rapide ` ´fibrillateur est donc essentiel pour ame ´liorer la prise en charge de ces patients. ´riel et me ´thode.— Nous avons re Mate ´alise ´s une e ´tude observationnelle de juin ` a aou `s de 100 me ´decins ge ´ne ´ralistes de la ˆt 2007 au pre Haute-Garonne par questionnaire te ´le ´phonique afin de de ´terminer le mate ´riel et les me ´dicaments dont ils disposaient dans leur trousse d’urgence. ´sultats.— Parmi les 100 me Re ´decins ge ´ne ´ralistes interroge ´s, un seul posse ´dait un de ´fibrillateur manuel, aucun ne posse ´dait de de ´fibrillateur automatique ou semi-automatique. Ce me ´decin exerc¸ait a ` plus de 30 km d’un Smur et il a e ´te ´ de ´montre ´ que cet e ´loignement est corre a la pre ´le ´ de fac¸on statistiquement significative ` ´sence de plus de mate ´riels et de me ´dicaments d’urgence dans les trousses d’urgence des me ´decins ge ´ne ´ralistes. Conclusion.— Cette e ´tude pose les proble `mes du ro ˆle du me ´decin ge ´ne ´raliste dans la prise en charge des arre ˆts cardiorespiratoires en pre ´hospitalier et de la disponibilite ´ d’un mate ´riel cou ˆteux et encombrant mais indispensable dans la chaıˆne des secours. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.021
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Ventilation artificielle : ´ evaluation du volume ´livre ´ en pre ´hospitalier en volume assiste ´ courant de ˆle ´ en fonction du poids des patients contro C. Girardi *, F. Battefort, M. Delay, J. Tabarly, V. Bounes, J.-L. Ducasse ´ ˆpital Purpan, CHU de Toulouse, Toulouse, France Samu 31, ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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´s : Ventilation contro Mots cle ˆle ´e ; Volume courant ; Ventilation artificielle Introduction.— La ventilation artificielle est un geste courant en pre ´hospitalier. Les experts recommandent d’utiliser un volume courant entre 6 et 8 ml/kg pour limiter l’apparition d’un barotraumatisme. Nous avons e ´tudie ´ le volume courant de ´livre ´ aux patients en pre ´hospitalier par rapport au poids. ´tude prospective monocentrique sur deux ´riel et me ´thode.— E Mate mois au sein de notre Smur. Le recueil de donne ´es sur fiches papier a e ´te ´ effectue ´ par les me ´decins. L’inclusion concerne tous les patients de plus de 15 ans be ´ne ´ficiant d’une ventilation artifi-
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´ ´lai entre la prise en charge Smur et Evaluation du de ´alisation de la radiographie dans le cadre des la re ´morale fractures de diaphyse fe A. Saccavini b,*, F. Battefort a, F. Parouty b, V. Bounes a, C.-H. Houze Cerfon a, J.-L. Ducasse ´a a ˆpital Purpan, CHU de Toulouse, Toulouse, France Samu 31, ho b Samu 82, CHG de Montauban, Montauban, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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´s : De Mots cle ´lai ; Radiographie ; Fracture fe ´mur Introduction.— La prise en charge d’une fracture fe ´morale est une urgence chirurgicale ne ´cessitant une prise en charge Smur, notamment en ce qui concerne l’analge ´sie et le diagnostic d’e ´ventuelles complications. Le diagnostic doit e ˆtre confirme ´ par bilan radiologique standard. ´tude prospective multicentrique sur 18 mois ´riel et me ´thode.— E Mate des fractures de la diaphyse fe ´morale prises en charge en Smur. Recueil des donne ´es sur fiche papier remplies par le me ´decin Smur et le me ´decin de l’accueil des urgences. Recueil des horaires de la radiographie sur l’horodatage des cliche ´s. ´sultats.— Cinquante-neuf fractures ont e Re ´te ´ prises en charge sur 18 mois. Le de ´lai entre la prise en charge Smur et la radiographie standard est en moyenne de 150 minutes ( 7 minutes) avec comme valeurs extre ˆmes 1 h 30 et 7 h 30. Si un bloc iliofascial a e ´te ´ re ´alise ´ (57,62 %), ce de ´lai est de 2 h 30 avec un e ´cart-type de 1 h contre 2 h 28 avec un e ´cart-type de 1 h si aucun technique d’analge ´sie locore ´gionale n’a e ´te ´ effectue ´e (42,38 %). Discussion.— Les temps de prises en charge par le Smur comprennent des dure ´es incompressibles (temps d’arrive ´e sur les lieux, temps de prise en charge et de conditionnement du patient et transport de retour me ´dicalise ´ vers un centre hospitalier jusqu’a ` la re ´alisation d’une radiographie). Si dans la plupart des cas, la radiographie standard a e ´te ´ re ´alise ´e dans un de ´lai correct, malgre ´ tout, il existe un minorite ´ de patients dont la prise en charge est tre `s longue (> 4 h). Conclusion.— Le de ´lai entre la prise en charge Smur et la radiographie correspond, dans la majorite ´ des cas, a ` des actes de dure ´e incompressible. Il faut ame ´liorer la prise en charge d’une minorite ´ de patient dont le de ´lai est trop allonge ´, peut-e ˆtre par une mise ` a contribution de l’infirmie `re d’orientation et d’accueil. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.023