IRM temps de vol dans la stadification et re-stadification des cancers colorectaux

IRM temps de vol dans la stadification et re-stadification des cancers colorectaux

156 Communications orales / Médecine Nucléaire 41 (2017) 154–157 été calculés comme précédemment. Dans les 3 cas, un TEP de 10 minutes (30 MBq de 18...

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Communications orales / Médecine Nucléaire 41 (2017) 154–157

été calculés comme précédemment. Dans les 3 cas, un TEP de 10 minutes (30 MBq de 18F) a été acquis et reconstruit. SUV-TDM, SUV-IRM-clin et SUV-IRM ont été mesurés avec une ROI positionnée sur 10 coupes. Résultats La détermination de m avec le protocole constructeur dédié au CQ du SUV est correcte, comme attendu. Avec le protocole de routine, un m incorrect a été attribué au liquide (0,086 cm 1 au lieu de 0,096 cm 1 pour l’eau). Avec notre nouveau protocole, le système a classé le liquide comme tissu mou et lui a attribué un m correct (0,1 cm 1). Les erreurs moyennes sur le SUV sont, respectivement, de 3,7 % (SUV-TDM = 1,037  0,005), 1 4 , 0 % ( S U V- I R M - c l i n = 0 , 8 6 0  0 , 0 0 4 ) e t 5 , 4 % ( S U VIRM = 1,054  0,007). Conclusion Le protocole de routine ne peut être utilisé en TEP/IRM pour le CQ du SUV. En modifiant l’atténuation du liquide et en augmentant le contraste de l’IRM, notre protocole pour le CQ du SUV permet l’utilisation de la CA basée sur l’IRM avec des résultats équivalents à la CA dérivée du TDM. Notre méthode augmente la robustesse du CQ du SUV car la CA est semblable à celle utilisée en routine, ce qui est particulièrement important dans le contexte PET/IRM. Mots clés Contrôle qualité ; Correction d’atténuation ; Quantification ; 18FFDG ; IRM Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.050 O_28

Une approche originale pour réduire la variabilité multicentrique en analyse de texture des images TEP F. Orlhac 1,*, S. Boughdad 2, C. Nioche 1, J.L. Alberini 3, M. Soussan 4, I. Buvat 1 1 Imiv, Cea, Inserm, CNRS, université Paris-sud, université Paris-Saclay, CeaSHFJ, Orsay, France 2 Imiv, Cea, Inserm, CNRS, université Paris-sud, médecine nucléaire, Institut Curie-René Huguenin, Saint-Cloud, France 3 Médecine nucléaire, institut Curie–René-Huguenin, Saint-Cloud, France 4 Imiv, Cea, Inserm, CNRS, université Paris-sud, médecine nucléaire, AP–HP, hôpital Avicenne, Bobigny, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Orlhac) Objectifs Plusieurs études ont montré que les index de texture (IT) issus des images TEP sont influencés par les paramètres d’acquisition et de reconstruction, ce qui complique la réalisation d’études multicentriques et empêche l’analyse conjointe de données acquises dans différentes conditions. Nous proposons une méthode de standardisation afin de comparer les IT provenant de différents centres. Matériel et méthodes Dans le centre A, 110 patientes avec un cancer mammaire ont bénéficié d’un examen TEP (Gemini TOF PET/CT) reconstruit avec un algorithme itératif (BLOB-OS-TF, 2 itérations, 33 sous-ensembles) et une taille de voxel de 4  4  4 mm3. Dans le centre B, les examens TEP de 69 patientes avec un cancer mammaire ont été inclus (GE Discovery LS, algorithme OSEM avec 2 itérations et 24 sous-ensembles, taille de voxel = 2,7  2,7  3,3 mm3). Pour chaque patiente, des VOI de 23 mL ont été tracés dans le tissu hépatique, pulmonaire et mammaire sain. Pour chaque VOI, 6 IT ont été calculés pour former un vecteur de biomarqueurs. Nous avons étudié la similarité moyenne (SM) entre vecteurs pour tous les couples de patientes (1) issues de A, (2) issues de B, (3) dont l’une est issue de A et l’autre de B. La valeur de SM tend vers 0 pour 2 vecteurs similaires. Nous avons comparé les valeurs de SM obtenues dans trois conditions : d’après les images natives (C1), les images ré-échantillonnées avec la même taille de voxel (=2  2  2 mm3, interpolation cubique B-spline, C2) et d’après les images C2 et en divisant les IT par le SUVmean mesuré dans le foie (C3). Résultats Dans le tissu pulmonaire en C1, nous obtenons une SM de 0,14  0,09 dans A, 0,19  0,12 dans B, mais de 0,27  0,15 pour des couples de patientes entre les centres A et B. Ceci suggère que le vecteur des IT d’une patiente de A est plus différent de celui d’une patiente de B (variabilité intercentre) que de celui d’une autre patiente de A (variabilité intra-centre). Quand

les IT sont issus de C2, la SM est de 0,25  0,16 pour des couples de patientes des centres A et B, contre 0,12  0,04 pour C3. Les mêmes tendances sont observées dans le tissu hépatique et mammaire sain. Conclusion La méthode de standardisation proposée consiste à calculer les IT d’après des images de même taille de voxel puis de normaliser leur valeur par le SUVmean hépatique. Elle permet d’obtenir des IT comparables entre des centres utilisant des protocoles d’imagerie différents et donc de faciliter la réalisation d’études multicentriques. Mots clés Analyse de texture ; Hétérogénéité tumorale ; 18F-FDG ; Traitement des images ; Cancer du sein Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.051 O_29

Évaluation du TEP/IRM temps de vol dans la stadification et re-stadification des cancers colorectaux M. Soussan 1,*, S. Djelbani 2, J. Negroni 3, S. Louafi 4, B. Helal 2, P. Wind 5, I. Buvat 1 1 Médecine nucléaire, hôpital Avicenne, Bobigny, France 2 Médecine nucléaire, Cea-SHFJ, Orsay, France 3 Imiv, Cea-SHFJ, Orsay, France 4 Oncologie, CH Longjumeau, France 5 Chirurgie digestive, hôpital Avicenne, Bobigny, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Soussan) Objectifs En cancérologie digestive, l’interprétation de la TEP FDG se heurte à plusieurs problèmes : mouvements des viscères, fixations physiologiques, détectabilité des petites lésions. Le TEP/IRM permet de résoudre en partie ces problèmes : acquisition simultanée des images (meilleur recalage), image TEP mieux contrastée et mieux résolue, couplage avec une IRM multicontraste, possibilité de synchronisation respiratoire. L’objectif était de comparer le TEP/IRM aux méthodes conventionnelles pour les bilans des cancers colorectaux (CCR). Méthodes Quarante-quatre patients avec CRC ont passé un TEP/IRM au FDG (Signa, GE Healthcare) après stadification conventionnelle incluant : TEP/FDG (n = 44), scanner abdominal (n = 27) et IRM (n = 12). Les patients étaient explorés pour un bilan initial (n = 5), une suspicion de récidive (n = 12) ou une évaluation post-thérapeutique (n = 25). Protocole TEP/IRM : 4 pas de 6 min synchronisés à la respiration (SR), des séquences Dixon, axiales T2 SR, diffusion, foie multi-phases après injection et T1 post injection (abdomen, pelvis) ; durée de l’examen 45 min. Les deux méthodes ont été évaluées en comparaison avec l’évaluation chirurgicale ou le suivi lorsqu’ils étaient disponibles. Résultats Les deux méthodes, conventionnelle vs. TEP/IRM, ont montré des résultats pathologiques chez 75 % (33/44) et 86 % (38/44) des patients, respectivement. Une meilleure délimitation des lésions et/ou l’identification de lésions suspectes supplémentaires par rapport aux procédures conventionnelles ont été observées en TEP/IRM chez 41 % des patients (18/44). La stadification hépatique a été améliorée en TEP/IRM chez 4 patients; avec, cependant, un résultat faux positif (granulome). L’évaluation péritonéale a été améliorée chez 6 patients avec une meilleure délimitation des petits implants (<5 mm), surtout en cas d’histologie mucineuse (faible fixation de FDG). Une meilleure évaluation de l’atteinte ganglionnaire et pulmonaire a été observée chez 5 et 2 patients, respectivement. Conclusions Le TEP/IRM, intégrant une imagerie hépatique et des séquences de diffusion, est réalisable en une session de 45 min., pour les évaluations pré ou post thérapeutiques des CCR. Une modification des résultats, en comparaison avec les procédures conventionnelles, était observée chez plus d’un tiers des patients, principalement en raison du taux de détection élevé de la TEP digitale et de l’intégration pendant le processus d’interprétation des résultats de l’IRM multicontraste. Mots clés IRM ; 18F-FDG Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.052