10 P-31
Étude du volume et du signal en T2 des macroadénomes somatotropes traités par somatuline LP 120 mg M. Jaffro , A. Faury , C. Vaurs , E. Dugert , I. Catalaa , C. Cognard , P. Caron , F. Bonneville Service de neuroradiologie, CHU de Toulouse, Toulouse, France Objectif.— Étudier le volume et le signal en T2 des macroadénomes somatotropes traités uniquement par somatuline 120 mg LP, et déterminer les facteurs IRM de bonne réponse au traitement. Patients et méthode.— Étude rétrospective des IRM hypophysaires de patients acromégales nouvellement diagnostiqués avec un macroadénome de 2008 à 2010, traités par somatuline 120 mg LP et suivis pendant un an minimum. Le volume tumoral et le rapport des signaux en T2 du macroadénome/substance blanche du corps calleux étaient calculés à M0, M6 et M12. La réponse au traitement était fondée sur une baisse de l’IGF1 de plus de 10 % à trois mois, et sa normalisation à six mois. Résultats.— Sur 17 patients inclus pendant cette période, 14 ont répondu favorablement au traitement. Le volume tumoral a diminué chez 12/14 répondeurs (86 %), et ce, dès le sixième mois. Le signal T2 des adénomes de 4/14 répondeurs (29 %) a augmenté lors du suivi. Trois de ces quatre macroadénomes avaient un volume inférieur à 0,8 cc. Les 2/14 adénomes n’ayant pas diminué de volume tumoral malgré la bonne réponse thérapeutique, était dès M0 en hypersignal ou, ont augmenté de signal T2 au fil des contrôles. Les adénomes des trois patients non répondeurs n’ont ni diminué de volume ni augmenté de signal en T2. Conclusion.— La réponse au traitement des adénomes somatotropes s’accompagne le plus souvent d’une diminution précoce de leur volume. L’augmentation du signal T2 de l’adénome lors du suivi peut également être un facteur de réponse au traitement, malgré l’absence de diminution de volume. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.110
P-32
Étude préliminaire de l’ontogenèse des veines et sinus de la fosse cérébrale postérieure par l’imagerie 3D d’embryons humains R. Tonnelet CIC-IT, Nancy, France Objectifs.— Le but de notre travail est de développer une méthode originale d’analyse des structures vasculaires cérébrales au cours du développement embryonnaire précoce, à partir de lames histologiques. Patients et méthodes.— Nous avons utilisé les coupes histologiques d’embryons humains issues de 4 collections universitaires franc ¸aises. Chaque lame (épaisseur : 10 à 20 ;) a été numérisée par un scanner (résolution 2400/3200 DPI). Les données recueillies ont été traitées par un logiciel spécifique automatisé : conversion en niveau de gris, découpage automatique (binarisationseuillage-labellisation), recalage rigide par itération, et filtrage médian (matrice cubique), permettant de conserver la cohérence et d’optimiser les piles de coupes avant leur exportation au format DICOM (de 900 à 2300 images) pour visualisation sur la plateforme ORS Visual® .
Congrès SFNR 2012 Résultats.— Le recalage par itération et le filtrage matriciel cubique ont permis de garantir la fiabilité de nos reconstructions, et d’optimiser la visualisation MPR et 3D en privilégiant la cohérence des coupes (axes X Y) dans l’axe Z (résolution 10 2 /pixel). La coloration Trichrome de Masson des lames permet un contraste vasculaire (fixation rouge des hématies), préservé par les processus de binarisation et échantillonnage en échelle de gris. La corrélation taille/stade embryonnaire est basée sur les index Carnegie. Nous avons analysé les anastomoses veineuses piales longitudinales et axiales de la fosse postérieure. Nos résultats sont confrontés aux travaux de Padget et Streeter. Conclusion.— L’utilisation de lames histologiques d’embryons humains combinée à la puissance des outils informatiques de traitement et de visualisation est une aide à la compréhension de l’ontogenèse des veines de la FCP. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.111 P-33
Évaluation multiparametrique d’oxygénation cérébrale chez des patients présentant un accident vasculaire cérébral J. Bouvier a , M. Villien a , S. Grand b , A. Jaillard b , O. Detante b , D. Chechin c , J.-F. Lebas b , E. Barbier a , I. Tropres d , A. Krainik b a Grenoble institut des neurosciences, Grenoble, France b CHU de Grenoble, Grenoble, France c Philips Healthcare, Suresnes, France d 3T Facility, SFR Biomedical NMR and Neurosciences, Grenoble, France Objectifs.— Une approche simplifiée du modèle quantitative Blood Oxygen Level Dependent (qBOLD) combinant l’utilisation de plusieurs cartes paramétriques T2, T2* et volume sanguin cérébral (VSC) permet d’accéder à une valeur de saturation en oxygène de l’hémoglobine (SO2). Le but de cette étude est d’évaluer cette approche sur des patients présentant un accident vasculaire cérébral (AVC). Patients et méthodes.— Sept sujets ont été inclus dans cette étude, quarante-cinq jours après l’épisode. En complément d’une acquisition 3DT1 utilisée pour la segmentation, trois séquences ont été acquises avec un champ de vue de 224 * 184 * 20 mm : une séquence en 3D multi-écho de gradient (GE) pour obtenir une estimation du signal T2* (25 coupes, résolution = 1 * 1 * 0,8 mm) ; une séquence en multi-écho de spin pour obtenir une carte T2 (cinq coupes, résolution = 2 * 2 * 4 mm) ; et une séquence de perfusion avec injection d’un bolus de Gadolinium-DOTA (0,1 mmol/kg, Guerbet, France) pour calculer le VSC (résolution = 2 * 2 * 4 mm). Le calcul de SO2 s’effectue pixel par pixel selon cette équation : SO2 = 1—(4/3..␥.B0.0.Hct.T2 .VSC) — 1 o` u 1/T2 = 1/T2* — 1/T2 Trois régions d’intérêt (ROI) (lésion, périphérie, controlatéral) ont été délimitées manuellement sur une acquisition T2*. Résultats.— La SO2 est significativement plus basse dans la lésion comparée à sa périphérie ou à la région controlatérale alors que le VSC est comparable entre les trois régions. Le débit sanguin cérébral est également significativement plus faible dans la lésion comparé à la région controlatérale. Conclusion.— Ces résultats préliminaires montrent une diminution de la SO2 et du débit sanguin cérébral dans la lésion six semaines après l’accident vasculaire.
Posters
11
doi:10.1016/j.neurad.2012.01.112 Références [1] He et al. MRM 2007. [2] Christen et al. NMR in biomed, 2011. [3] Wansapura et al. NMR 1999. P-34
doi:10.1016/j.neurad.2012.01.113
Évaluation multiparametrique d’oxygénation cérébrale chez des patients présentant une malformation artérioveineuse
P-35
J. Bouvier a , F. Tahon b , I. Tropres c , O. Eker b , D. Chechin d , J.-F. Lebas b , E. Barbier a , A. Krainik b a Grenoble institut des neurosciences, Grenoble, France b CHU de Grenoble, Grenoble, France c 3T Facility, SFR Biomedical NMR and Neurosciences, Grenoble, France d Philips Healthcare, Suresnes, France Objectifs.— Le modèle quantitative Blood Oxygen Level Dependent (qBOLD) [1] permet d’accéder à la saturation en oxygène de l’hémoglobine (SO2). Le but de cette étude est d’évaluer l’oxygénation tissulaire sur des patients présentant une malformation artérioveineuse (MAV) à partir d’une approche qui combine l’utilisation de plusieurs cartes paramétriques T2, T2* et volume sanguin cérébral (VSC). Patients et méthodes.— Trois sujets ont été inclus dans cette étude. Le calcul de SO2 s’effectue pixel par pixel selon cette équation [2] : S02 = 1-(4/3..␥.B0.0.Hct.T2’.VSC)-1 o` u 1/T2 = 1/T2* — 1/T2 Trois séquences sont nécessaires pour obtenir une imagerie de la SO2 : une séquence en 3D multi-écho de gradient (GE) (estimation du signal T2*), une séquence en multi-écho de spin (carte T2) et une séquence de perfusion (bolus de gadolinium-DOTA [0,1 mmol/kg, Guerbet, France]) pour calculer le VSC. Sept régions d’intérêt (ROI) ont été délimitées manuellement. Une délimite le nidus. Pour chaque territoire de l’artère cérébrale moyenne et postérieur, trois ROIs ont été placées à proximité (Mprox et Pprox) et à distance (Mdist et Pdist) du nidus, et au niveau controlatéral (Mcontro et Pcontro). Résultats.— Les valeurs moyennes de T2 et T2* mesurées en Mcontro (54,1 ± 4 msec et 97,5 ± 5,7 msec) et en Pcontro (52,4 ± 3,6 msec et 91,8 ± 1,8 msec) correspondent aux valeurs retrouvées dans la littérature [3]. VSC augmente dans le nidus. Les valeurs de SO2 dans le nidus, à proximité et à distance, étaient respectivement de 82 ± 2,8 %, 52,1 ± 3,5 %, 40,1 ± 6,5 %. Conclusion.— En complément de l’étude macrovasculaire obtenue par angiographie, les cartes de SO2 fournissent une information sur l’oxygénation tissulaire qui pourrait aider à la prise en charge des MAV.
Imagerie morphologique et métabolique de la SEP pseudotumorale (huit cas) M. Fikri , S. Lafhel , A. El Khamlichi , E.-H. Ait Benhaddou , M.-R. El Hassani , M. El Yahyaoui , M. Jiddane Hôpital des spécialités, CHU Rabat-Salé, Rabat, Maroc But.— Connaître les particularités en imagerie des formes pseudotumorales de sclérose en plaque, ainsi que de reconnaître les signes évocateurs de lésion inflammatoire face à une lésion d’allure tumorale en imagerie. Patients et méthodes.— Huit cas de scléroses en plaque pseudo-tumorales colligés dans le service de neuroradiologie en collaboration avec le service de neurologie de l’hôpital des spécialités du CHU Rabat-Salé entre 2006 et 2011, explorés par IRM. Résultats.— L’IRM a montré dans cinq cas des plaques géantes, dans un cas une forme de Marbourg et dans deux cas une sclérose concentrique de Balo. La SRM réalisée dans quatre cas a permis de redresser le diagnostic. Dans deux cas, une biopsie stéréotaxique a été réalisée. Conclusion.— L’IRM constitue l’imagerie de choix dans l’exploration de la pathologie démyélinisante, grâce à son excellent contraste, à la possibilité d’acquisition multiplanaire, et aux nouvelles séquences extrêmement performantes, notamment la spectroscopie IRM, étant donné que ces formes pseudo-tumorales peuvent mimer une tumeur gliale, un lymphome ou encore une métastase. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.114 P-36
Intérêt de l’IRM rachidienne cervicale en flexion dans le diagnostic de maladie d’Hirayama (amyotrophie juvénile des membres supérieurs) E. Dugert , A. Faury , P. Cintas , H. Dumas , S. Gelee , C. Cognard , F. Bonneville CHU de Toulouse, Toulouse, France Objectifs.— L’objectif de ce travail est de montrer l’intérêt de l’IRM cervicale en flexion dans le diagnostic positif de la maladie d’Hirayama, une amyotrophie asymétrique des membres supérieurs due à une compression extrinsèque de la moelle cervicale.