- Email: [email protected]
Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc : expérience de 7 ans
Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 291–330
à espacer ou réduire la dose d’ASE. Le fer est oral (83 %). La limite supérieure de F n’est pas consensuelle. Ce sondage est une photographie des pratiques avant les KDIGO 2013, les nouvelles modalités d’injection du fer et l’intégration des ASE dans le forfait de DP (2014). Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.027 AD27
Particularités de la dialyse péritonéale chez le sujet jeune
I. Handous , I. Gorsane ∗ , M. Khadhar , M. Lamouchi , M. Ounissi , T. Ben Abdallah , A. Kheder Médecine interne A (M8), hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : imen [email protected] (I. Gorsane) Introduction La dialyse péritonéale (DP) est une méthode d’épuration extra-rénale qui offre plusieurs avantages chez les jeunes. Le but de cette étude est de rapporter notre expérience de DP chez des patients jeunes et soulever l’intérêt et les avantages de cette technique dans cette catégorie de patients. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 144 patients en insuffisance rénale chronique, terminale et traités par DP pendant au moins 3 mois à notre unité. Ils sont âgés de moins de 40 ans au démarrage de la DP et recrutés entre 2003 et 2013. Résultats Parmi nos patients, les hommes représentent 56,3 % et les femmes 43,8 % avec un sex-ratio de 1,28 (H/F). L’âge moyen au démarrage de la DP était 29,27 (± 6,23) ans avec des extrêmes allant de 15 à 40 ans. La néphropathie glomérulaire chronique était notée chez 39 % des patients suivis par l’atteinte tubulo-interstitielle dans 21,1 % des cas. La majorité de nos patients était en DPA. Sur le plan social, 45,1 % des patients ont continué à travailler au cours de la DP et 9,7 % ont poursuivi leurs études. Plus de la moitié des patients (35,4 %) étaient mariés et 5,6 % ont réussi à avoir des enfants au cours de la DP. La transplantation rénale était réalisée chez 35,4 % des patients après un délai moyen de 29,26 (± 24,97) mois. Le switch en hémodialyse a été noté chez 27,8 % des patients, après un délai moyen de 33,36 (± 23,74) mois, la principale cause était les péritonites (38,2 %). La médiane de la diurèse était de 300 ml/jour. L’indice de masse corporelle était normal chez 39,6 %, la clearance de la créatinine à 61,3 (± 30,7) L/semaine/1,73m2 , le KT/V à 2 (± 0,6)/semaine, l’albuminémie moyenne à 30 (± 5,2) g/L. L’évolution était fatale chez 9,7 % des patients. Les causes principales de décès étaient les complications infectieuses. Discussion et conclusion La DP s’est aujourd’hui imposée comme un traitement de première intention de l’insuffisance rénale chronique chez le sujet jeune, actif, lui assurant une grande autonomie. Elle n’est plus réservée aux patients âgés, peu autonomes et porteurs d’importantes complications d’ordre cardiovasculaire rendant l’hémodialyse trop aléatoire. Déclaration d’intérêts T. Ben Abdallah, I. Handous, M. Khadhar, A. Kheder, M. Lamouchi, M. Ounissi déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. I. Gorsane n’a pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.028 AD28
Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc : expérience de 7 ans
K. Flayou ∗ , F. En Niya , J. Dione , H. Jmahri , A. Snaiki , N. Ouzeddoun , H. Rhou , R. Bayahia , L. Benamar Néphrologie et hémodialyse, CHU Avicenne, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : kaoutarfl[email protected] (K. Flayou)
301
Introduction La dialyse péritonéale (DP) est une méthode de suppléance de plus en plus utilisée dans notre centre depuis juillet 2006. Le but de notre travail est de rapporter l’expérience de notre unité sur une période de 7 ans afin d’en évaluer les résultats et de dresser les perspectives. Patients et méthodes Notre étude est rétrospective sur une période de 7 ans portant sur tous les patients en DP et se basant sur les données générées par le registre de dialyse péritonéale de langue franc¸aise (RDPLF). Nous avons analysé les données cliniques, la néphropathie initiale, la modalité d’échanges, la qualité de dialyse, les complications infectieuses et mécaniques de la DP et l’évolution au long cours. Résultats Il s’agit de 74 patients d’un âge moyen de 44,6 ans, le sexe-ratio est de 1,96. Vingt-trois pour cent des patients sont diabétiques. Quatre vingt neuf pour cent des patients sont autonomes avec une prédominance des patients instruits. La qualité de DP est évaluée par un Kt/v moyen à 2,2 ± 1,4 et une clearance de créatinine moyenne à 201,2 ± 81,2 mL/min. Le nombre total de péritonites est de 88 épisodes depuis l’ouverture de l’unité, le germe le plus incriminé est représenté par le Staphylocoque epidermidis (17,05 %) et aureus (15,9 %). Au terme de l’étude, 29 patients sont restés en DCPA et 1 en DPA, 17 patients sont décédés, 24 sont transférés en hémodialyse et 3 transplantés. Les causes de transfert en hémodialyse sont représentées par les péritonites récidivantes et réfractaires dans 7 cas, la perte d’UF dans 5 cas, le dysfonctionnement de cathéter dans 3 cas et des causes non médicales dans 9 cas. Discussion et conclusion La DP est une technique simple et anodine qui doit avoir plus de place dans le traitement intégré de l’insuffisance rénale chronique terminale dans notre pays pour assurer le droit aux soins à tous les patients. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.029 AD29
Dialyse péritonéale chez l’enfant en IRCT : expérience du service de néphrologie du CHU Nefissa Hamoud, Ex Parnet, Hussein-Dey, Alger L. Belkacemi 1,∗ , Z. Bousbaa 2 , F. Haddoum 3 Néphrologie – Dialyse – Transplantation rénale, CHU D‘Hussein-Dey, hôpital Pr Nefissa-Hamoud, Alger, Algérie 2 Néphrologie, hémodialyse, transplantation rénale, CHU Parnet, Alger, Algérie 3 Néphrologie – Dialyse – Transplantation, CHU Hussein-Dey, hôpital Pr Nefissa-Hamoud, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Belkacemi)
1
Introduction La dialyse péritonéale (DP) représente la technique de choix dans la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale de l’enfant. Nous rapportons une étude rétrospective qui porte sur 64 enfants en IRCT mis sous DP (DPCA et DPA). Patients et méthodes Nous rapportons une série de 64 enfants (36 garc¸ons et 28 filles), dont l’âge moyen est de 5 ans avec des extrêmes de 5 jours à 16 ans. Parmi les causes de l’insuffisance rénale chronique on retrouve : une prédominance des uropathies malformatives (47 %), néphropathie interstitielle (17 %), néphropathie lithiasique (11 %), néphropathie glomérulaire (9 %), néphropathie vasculaire (7 %), néphropathie tubulo-interstitielle chronique (5 %) et cystinose (3 %). Parmi ces 64 enfants, 14 % seulement ont été biopsiés. Résultats L’évolution à été marquée par la survenue de nombreuses complications à savoir : – des complications infectieuses : péritonites chez 16 enfants, infection de l’orifice d’émergence chez 2 enfants ; – des complications mécaniques chez 7 enfants.
à espacer ou réduire la dose d’ASE. Le fer est oral (83 %). La limite supérieure de F n’est pas consensuelle. Ce sondage est une photographie des pratiques avant les KDIGO 2013, les nouvelles modalités d’injection du fer et l’intégration des ASE dans le forfait de DP (2014). Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.027 AD27
Particularités de la dialyse péritonéale chez le sujet jeune
I. Handous , I. Gorsane ∗ , M. Khadhar , M. Lamouchi , M. Ounissi , T. Ben Abdallah , A. Kheder Médecine interne A (M8), hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : imen [email protected] (I. Gorsane) Introduction La dialyse péritonéale (DP) est une méthode d’épuration extra-rénale qui offre plusieurs avantages chez les jeunes. Le but de cette étude est de rapporter notre expérience de DP chez des patients jeunes et soulever l’intérêt et les avantages de cette technique dans cette catégorie de patients. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 144 patients en insuffisance rénale chronique, terminale et traités par DP pendant au moins 3 mois à notre unité. Ils sont âgés de moins de 40 ans au démarrage de la DP et recrutés entre 2003 et 2013. Résultats Parmi nos patients, les hommes représentent 56,3 % et les femmes 43,8 % avec un sex-ratio de 1,28 (H/F). L’âge moyen au démarrage de la DP était 29,27 (± 6,23) ans avec des extrêmes allant de 15 à 40 ans. La néphropathie glomérulaire chronique était notée chez 39 % des patients suivis par l’atteinte tubulo-interstitielle dans 21,1 % des cas. La majorité de nos patients était en DPA. Sur le plan social, 45,1 % des patients ont continué à travailler au cours de la DP et 9,7 % ont poursuivi leurs études. Plus de la moitié des patients (35,4 %) étaient mariés et 5,6 % ont réussi à avoir des enfants au cours de la DP. La transplantation rénale était réalisée chez 35,4 % des patients après un délai moyen de 29,26 (± 24,97) mois. Le switch en hémodialyse a été noté chez 27,8 % des patients, après un délai moyen de 33,36 (± 23,74) mois, la principale cause était les péritonites (38,2 %). La médiane de la diurèse était de 300 ml/jour. L’indice de masse corporelle était normal chez 39,6 %, la clearance de la créatinine à 61,3 (± 30,7) L/semaine/1,73m2 , le KT/V à 2 (± 0,6)/semaine, l’albuminémie moyenne à 30 (± 5,2) g/L. L’évolution était fatale chez 9,7 % des patients. Les causes principales de décès étaient les complications infectieuses. Discussion et conclusion La DP s’est aujourd’hui imposée comme un traitement de première intention de l’insuffisance rénale chronique chez le sujet jeune, actif, lui assurant une grande autonomie. Elle n’est plus réservée aux patients âgés, peu autonomes et porteurs d’importantes complications d’ordre cardiovasculaire rendant l’hémodialyse trop aléatoire. Déclaration d’intérêts T. Ben Abdallah, I. Handous, M. Khadhar, A. Kheder, M. Lamouchi, M. Ounissi déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. I. Gorsane n’a pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.028 AD28
Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc : expérience de 7 ans
K. Flayou ∗ , F. En Niya , J. Dione , H. Jmahri , A. Snaiki , N. Ouzeddoun , H. Rhou , R. Bayahia , L. Benamar Néphrologie et hémodialyse, CHU Avicenne, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : kaoutarfl[email protected] (K. Flayou)
301
Introduction La dialyse péritonéale (DP) est une méthode de suppléance de plus en plus utilisée dans notre centre depuis juillet 2006. Le but de notre travail est de rapporter l’expérience de notre unité sur une période de 7 ans afin d’en évaluer les résultats et de dresser les perspectives. Patients et méthodes Notre étude est rétrospective sur une période de 7 ans portant sur tous les patients en DP et se basant sur les données générées par le registre de dialyse péritonéale de langue franc¸aise (RDPLF). Nous avons analysé les données cliniques, la néphropathie initiale, la modalité d’échanges, la qualité de dialyse, les complications infectieuses et mécaniques de la DP et l’évolution au long cours. Résultats Il s’agit de 74 patients d’un âge moyen de 44,6 ans, le sexe-ratio est de 1,96. Vingt-trois pour cent des patients sont diabétiques. Quatre vingt neuf pour cent des patients sont autonomes avec une prédominance des patients instruits. La qualité de DP est évaluée par un Kt/v moyen à 2,2 ± 1,4 et une clearance de créatinine moyenne à 201,2 ± 81,2 mL/min. Le nombre total de péritonites est de 88 épisodes depuis l’ouverture de l’unité, le germe le plus incriminé est représenté par le Staphylocoque epidermidis (17,05 %) et aureus (15,9 %). Au terme de l’étude, 29 patients sont restés en DCPA et 1 en DPA, 17 patients sont décédés, 24 sont transférés en hémodialyse et 3 transplantés. Les causes de transfert en hémodialyse sont représentées par les péritonites récidivantes et réfractaires dans 7 cas, la perte d’UF dans 5 cas, le dysfonctionnement de cathéter dans 3 cas et des causes non médicales dans 9 cas. Discussion et conclusion La DP est une technique simple et anodine qui doit avoir plus de place dans le traitement intégré de l’insuffisance rénale chronique terminale dans notre pays pour assurer le droit aux soins à tous les patients. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.029 AD29
Dialyse péritonéale chez l’enfant en IRCT : expérience du service de néphrologie du CHU Nefissa Hamoud, Ex Parnet, Hussein-Dey, Alger L. Belkacemi 1,∗ , Z. Bousbaa 2 , F. Haddoum 3 Néphrologie – Dialyse – Transplantation rénale, CHU D‘Hussein-Dey, hôpital Pr Nefissa-Hamoud, Alger, Algérie 2 Néphrologie, hémodialyse, transplantation rénale, CHU Parnet, Alger, Algérie 3 Néphrologie – Dialyse – Transplantation, CHU Hussein-Dey, hôpital Pr Nefissa-Hamoud, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Belkacemi)
1
Introduction La dialyse péritonéale (DP) représente la technique de choix dans la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale de l’enfant. Nous rapportons une étude rétrospective qui porte sur 64 enfants en IRCT mis sous DP (DPCA et DPA). Patients et méthodes Nous rapportons une série de 64 enfants (36 garc¸ons et 28 filles), dont l’âge moyen est de 5 ans avec des extrêmes de 5 jours à 16 ans. Parmi les causes de l’insuffisance rénale chronique on retrouve : une prédominance des uropathies malformatives (47 %), néphropathie interstitielle (17 %), néphropathie lithiasique (11 %), néphropathie glomérulaire (9 %), néphropathie vasculaire (7 %), néphropathie tubulo-interstitielle chronique (5 %) et cystinose (3 %). Parmi ces 64 enfants, 14 % seulement ont été biopsiés. Résultats L’évolution à été marquée par la survenue de nombreuses complications à savoir : – des complications infectieuses : péritonites chez 16 enfants, infection de l’orifice d’émergence chez 2 enfants ; – des complications mécaniques chez 7 enfants.