Existe-il des critères IRM prédictifs du diagnostic de spondylarthropathie ?

Existe-il des critères IRM prédictifs du diagnostic de spondylarthropathie ?

1074 Abstracts / Revue du Rhumatisme 73 (2006) 1031–1088 Résultats. – 259 pts ont été inclus. 43 (16,6 %) ont reçu une IE, 125 (48,2 %) une IO uniqu...

61KB Sizes 1 Downloads 88 Views

1074

Abstracts / Revue du Rhumatisme 73 (2006) 1031–1088

Résultats. – 259 pts ont été inclus. 43 (16,6 %) ont reçu une IE, 125 (48,2 %) une IO uniquement et 91 (35,1 %) aucune information. Parmi ces 259 pts, seulement 58 (22,39 %) étaient capables de citer au moins une complications alors qu’ils étaient 85,2 % (208/244) à estimer important de les connaître. Les pts venant pour la 1re fois se disaient moins informés du déroulement (p<0,001) et des complications (p = 0,001). En salle d’attente, la douleur que les pts estimaient devoir ressentir était en moyenne de 4,22 (ecart-type = 2,09) selon l’échelle visuelle analogique (EVA). Les pts venant pour la 1re fois pensaient devoir ressentir une douleur plus importante que ceux déjà venus (EVA 4,68+/-2,05 ; p<0,001). Les pts se disant angoissés estimaient plus qu’ils allaient souffrir (EVA 5,06+/-2,10 ; p<0,001). La douleur perçue au cours du G était de 2,64+/-2,21. Les femmes ont ressenti une douleur plus importante que les hommes (EVA 2,90+/-2,39 ; p = 0,03). 39,5 % (98/248) se disaient angoissés en salle d’attente mais 71,7 % (134/187) ont répondu oui à la question « pensez-vous que l’information reçue a contribué à réduire votre anxiété ? ». Parmi les pts venant pour la 1re fois, 46,89 % se disaient stressés, ce qui est plus que pour ceux déjà venu (p = 0,03). Les femmes étaient aussi plus stressées (49,42 % ; p<0,001). 23,3 % (47/202) pts se sont dits surpris par le déroulement et 27,8 % (64/230) par la durée du G. Les pts venant pour la 1re fois étaient plus surpris par le déroulement (38/122 ; 31,14 % ; p = 0,001) et la durée du G (49/137 ; 35,7 % ; p = 0,002). Parmi les pts ayant reçu une IE, 96,77 % (30/31) ont déclaré l’avoir lu et 65,51 % (19/29) pensent que l’IE leur a apporté quelque chose de plus. En comparant les pts informés par écrit et par oral, il n’existe pas de différence de douleur ou l’angoisse. Les pts informés par écrit sont plus informés des complications (p = 0,02) et moins surpris par le déroulement du G (p = 0,02). Conclusion. – L’IE est un complément intéressant de l’IO en rhumatologie interventionnelle.

O.101 Existe-il des critères IRM prédictifs du diagnostic de spondylarthropathie ? V. Hoenen-Claverta, J.-P. Zabelb, A.-C. Ratc, C. Michel-Batota, D. Loeuillea, G.-R. Ld, A. Blumb, I. Chary-Valckenaerea a Service de Rhumatologie, CHU de Nancy Brabois, Vandœuvre-lèsNancy, France b Service d’Imagerie Guilloz, Centre Hospitalier Universitaire, Nancy, France c Département d’Épidémiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nancy, France d Groupement des Rhumatologues Libéraux, Grl, Lorraine, France Objectif. – Valider des critères IRM de sacro-iliite (SI) pour le diagnostic prédictif de spondylarthropathie (SpA) en cas de suspicion clinique. Matériels et Méthodes. – Etude rétrospective de 69 dossiers patients et de leurs IRM analysées en aveugle par 2 lecteurs indépendants. Chaque sacro-iliaque a été évaluée de façon globale (présence ou non d’une SI) et analytique, à l’aide de 9 critères : épanchement, synovite, lésions cartilagineuses (cotation binaire) ; œdème osseux, sclérose, inflation graisseuse (sous-chondraux : sc et sous-ligamentaires : sl), érosions (sc), inflammation ligamentaire et enthésophytes (grades de sévérité) en versant sacré (S) et iliaque (I). L’étude statistique a porté sur la fréquence (N), la sensibilité (Se), la spécificité (Sp), la valeur prédictive et la reproductibilité inter-lecteur, selon 2 modalités : 1èrement : prise en compte de toutes les lésions, 2èment : exclusion des lésions de bas grade ou binaire isolées. Résultats. – Le diagnostic de SpA a été porté par le rhumatologue référent chez 35/69 patients (âge moyen : 38 ans (±14), 58 % de femmes, délai diagnostique après IRM : trois mois (± 4)). Les critères d’Amor et ESSG ont respectivement une Se de 57 et 60 % et une Sp de 88 et 56 %. L’évaluation IRM globale est concordante (κ inter-lecteur = 0,42 à droite et 0,61 à gauche) mais non prédictive du diagnostic (Se = 60 %, Sp = 35 %). Œdème osseux et inflammation

ligamentaire montrent une bonne Se (71-100 %) et une faible Sp (9-32 %) en 1ère analyse et l’inverse en 2e analyse (Se = 20-32 % et Sp = 65-71 %). La synovite a des Se et Sp moyennes en 1ère analyse (non évaluée en 2e analyse, N = 0 %). L’épanchement présente une excellente Se (100 %) et une faible Sp (9 %) dans les 2 analyses. La plupart des critères structuraux montrent aussi, en 1ère analyse, une bonne Se (69-87 %) et une faible Sp (10-38 %) et, à l’inverse, une faible Se (3-29 %) et une bonne Sp (52-56) en 2e analyse à l’exception de la sclérose (S) (faible Se et bonne Sp en 1ère analyse), des érosions (I) (Se et Sp moyennes en 2e analyse) et des lésions cartilagineuses (non évaluées, N = 100 %). Aucun critère isolé ou en combinaison n’est prédictif du diagnostic. Seuls, l’œdème osseux sc (S/I) et sl (I), la sclérose (I) et l’inflation graisseuse (S), montrent une reproductibilité satisfaisante en 2eanalyse. Conclusion. – Dans notre étude, aucun critère IRM, isolé ou combiné, n’est prédictif du diagnostic de SpA. Cependant l’absence d’œdème osseux de sévérité moyenne à forte serait un bon critère d’exclusion du diagnostic.

O.102 Imagerie pour le diagnostic et le suivi d’une Spondylarthrite Ankylosante : Établissement de recommandations pour la pratique clinique à partir de données de la littérature et de l’opinion d’experts S. Pavya, E. Dernisb, F. Laviec, J.-F. Maillefertd, X. Mariettec, T. Schaeverbekee, X. Le Loëtf, B. Combeg, Comité scientifique des Rencontres d’Experts en Rhumatologie 2006 (projet soutenu financièrement par une bourse du laboratoire Abbott) a Service de Médecine Interne 1, Groupe Hospitalier PitiéSalpétrière, Paris, France b Service de Rhumatologie, Centre Hospitalier, Le Mans, France c Service de Rhumatologie, CHU de Bicetre, Le Kremlin-Bicêtre, France d Service de Rhumatologie, Centre Hospitalier Universitaire, Dijon, France e Service de Rhumatologie, Groupe Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France f Service de Rhumatologie, C.H.U. Bois-Guillaume, Rouen, France g Service D’Immuno-Rhumatologie, CHU - Hôpital Lapeyronie, Montpellier, France Objectif. – Proposer des recommandations concernant l’utilisation d’examens d’imagerie pour le diagnostic et le suivi de la Spondylarthrite Ankylosante (SA), forme axiale, en pratique quotidienne, selon la méthodologie de la médecine fondée sur les preuves (Evidence Based Medicine - EBM) et l’opinion d’experts. Matériels et Méthodes. – Élaboration de recommandations en suivant une double approche fondée sur les preuves et sur l’avis d’experts. ● Choix de 5 questions, base de la rédaction des recommandations, par un comité scientifique selon la méthode Delphi ● Revue de la littérature réalisée à partir des bases de données Medline, congrès de la SFR, de l’EULAR et de l’ACR. ● Détermination puis validation des recommandations par un comité d’experts rhumatologues à partir de ces éléments, en précisant le niveau de preuve et le degré d’accord des experts pour chacune des recommandations. Résultats. ● Les cinq questions sélectionnées portaient sur l’intérêt des examens d’imagerie pour le diagnostic, le suivi, l’évaluation pronostique et l’évaluation de la réponse au traitement de la SA. ● La revue de la littérature a permis de sélectionner 144 articles sur le titre et le résumé. Les publications dont l’analyse ne concernait