Forme pseudo-tumorale de spondylarthropathie

Forme pseudo-tumorale de spondylarthropathie

229s Posters Forme pseudo-tumorale de spondyiarthropathie P Lamarque, J Fach, X Delbrel, G Claquin, F Djossou, F Rapelanoro-Rabenja, D Malvy, M Lo...

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229s

Posters

Forme pseudo-tumorale

de spondyiarthropathie

P Lamarque, J Fach, X Delbrel, G Claquin, F Djossou, F Rapelanoro-Rabenja, D Malvy, M Longy-Boursier, M Le Bras Le5 mamfestations cliniques des spondylarthropathie5 sent parfoi5 reprksentkes par une ost&te aseptlque du plastron sternoclaviculaire. Nous prksentons l’observation d’une pseudo-tumeur inflammatoire de l’appcndice xiphoyde rentrant dam le cadre d’une 5pondylarthropathie. fvl G, 44 ans, est hospitalis pour bilan de douleurs sternales lnflammatoire5. complktkes quelques mois plus tard par une polyarthrite asymktrique touchant le gcnou droit, les artIculations m.Gtacarpophalangiennes et lnterphalanglennes proximales. Le bilan biologique montre un 5yndrome intlammatoire et la prksence du phknotype HLAB27. Les radiographies des articulations sacro-iliaques et de la rkgion manubriosternale sent normale5? il exi5te un aspect h&ko@ne de i’appendice xiphoide qui fixe fortement h la scintigraphie osseuse. L’examen tomodensitomktrique confirme l’ostkolyse de l’appendice xiphoide par une masse pseudo-tumorale. nous amenant ?I kaliser une biopsie chirw gicale, Celle-ci retrouve des lesions d’ostkite intlammaton-e aseptique. saris processus tumoral. Le diagnostic de spondyl-

arthropathie inflammatoire e5t finalcment retenu saris que l’on puke retenir l’en5emble des critkre5 du syndrome SAPHO. L’kvolution climque est rapidement Favorable avec la prise d’dnti-intlammatoire5 non st&oTd~ens. Ce tableau de spondylarthropathie intlammatoire validant les critkes d’ Amor et de I’ESSG peut aussi s’intkgrer dans le cadre du syndrome SAPHO. sous-groupc de 5pondylarthropathies dkcrit par Kahn en 1987. En effet. l’histoire de ce patient se caractkrise par l’attemte thoracique antkieure au premier plan et une lksion d’ostkite intlammatoire amicrohienne el non tumorale qui classiquement kvolue vers l’ostkosckose ou l’hyperosto5e. La prksentatlon pseudotumorale de cc syndrome SAPHO est classique. En revanche, la localisation au niveau de l’appendice xiphcjlde est tout i Fdit originale et constitue. h notre connalssancc. la premikre ob5ervation du genre. Serwce de medecjne v%eme et fropzak b@ta/ Jean-hrguer, 33075 Bordeaux cedex, France

Maladie de Gougerot-Sj6gren chew un prothksiste dentaire L Astudillo’,

M Ecoiffier’,

P Rouzaud3,

1, rue

r&klant une silicose... : premkre observation

L Saiiler’,

Un homme de 72 am. prothesiste dentaire k la retraite. est hospitalis en raison d’une asthtkle avec perk de 4 kg en 3 mois. L’interrogatoire permet de mettre en evidence une xkrophtalmie et une xkrostomie rkcentes, des arthralges des genoux et des hanchc5. une toux s&he in\ alidante. un phknomkne de Raynaud discret. L’examen physique retrouve dcs r?Yes crkpitants fins aux bases pulmonaires. La VS est 5 48 mm i la lrc heure. la CRP 2 30 mg/mL. la fibrinernie i 4.3 g/L. II existe une hypcrgammaglobulin6mie polyclonale i 20 g/L. des AC4N po5itlfs 2 l/l 2% sur cellules Hep2. avec une spkificitk anti-SSA. La reaction de Waaler-Rose est nkgative. La radiographic du thorax et le scanner thoracique permettent de retrouver une majoratlon septale lobulaire diffu5e avec distorsion bronchiquc aux bases, et des images micronodulaires aux apex, avec quelques pctites adtkopathies m& diastinaies. Ces images sent kvocatrices d.une pneumoconiose ou d’un syndrome de Gougerot-SjQren. En outre, un syndrome re5trictif mod& avec baisse de la capacitk de transfert du CO de 30 % est objectik. Le diagnostic de sialadknltc lymphocytalrc cst confirm6 par la biopsie des glandes salivaires acccssoires (grade III de

Salt-Andk

F Oksman*,

B Couret’,

E Arlet-Suau’

Chisholm), Le fibrolavage permet de retrouh’er une alvkolite lymphocytalre et des dkhris silicotiques. confirmant ainsi la pneumoconiose. ~~~777777~77f~7;7.~.~: La maladuz de Gousero-Sjcjgren a 6t6 rdppm-tie en association avec la slllcose chew de5 mineurs [I] et cher des oulriers manlpulant des poudres h rkurer [2]. Nous rapportons ici le premier cas survcnant chew un proMsi5tc dentaire. Bien qu’une a5soclatlon fortuite nc puisse ktre exclue. de telles observations m&tent d.&re rapportkes afin de mieux prkciser ie spcctre des maladies dysimmunitalres susceptible5 de compliquer une exposition k la silice clans cette profewon.

‘Serwce de medecfne Meme, 21aboratore d’rmmunoiogie, medecme fnterne-pneumologje ; CHU Purpan, p/ace Bay/x, 31059 Toulouse cede% France

%ew;ce de du Docteur-