Faisabilité de l’urétéroscopie souple en ambulatoire pour la prise en charge des calculs urinaires : une étude rétrospective monocentrique

Faisabilité de l’urétéroscopie souple en ambulatoire pour la prise en charge des calculs urinaires : une étude rétrospective monocentrique

Communications orales 799 Tableau 2 Comparaison de la démographie et des caractéristiques lithiasiques entre les patients stone-free et non stone-fr...

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Communications orales

799

Tableau 2 Comparaison de la démographie et des caractéristiques lithiasiques entre les patients stone-free et non stone-free.

Résultats Cent-cinquante sept patients ont été inclus pour un total de 174 procédures. Il s’agissait majoritairement d’hommes (57,5 %). Les calculs étaient majoritairement uniques (64,3 %), avec une taille moyenne de 14,2 mm (11,2). Une sonde double J était présente en préopératoire pour 80 patients (46,5 %), et la durée opératoire moyenne était de 64,2 minutes (34,1). Une gaine d’accès était utilisée dans 39 interventions (22,4 %). Un drainage postopératoire par sonde double J était réalisé chez 103 patients (59,1 %). Au total, 165 interventions (94,8 %) ont pu être réalisées en ambulatoire avec succès. Sur l’imagerie de contrôle, 69,5 % des patients étaient sans fragment résiduel. Des complications étaient observées dans 3,4 % des cas, majoritairement Clavien 1—2 (83,3 %). Les facteurs prédictifs d’échec de la prise en charge ambulatoire en analyse univariée étaient le sexe masculin (p = 0,04), l’IMC (p = 0,03), et la prise d’anticoagulants (p = 0,003). Conclusion Dans cette série, l’urétéroscopie souple pour calculs urinaires réalisée en ambulatoire apparaissait comme une méthode efficace et sûre, présentant peu de complications (3,4 %) et avec un faible taux d’échec (5,1 %). Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.07.233 CO-228

L’urétérorénoscopie souple avec fragmentation laser dans le traitement des calculs du haut appareil urinaire chez les patients atteints d’une maladie du système nerveux avec un handicap moteur sévère

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.07.232 CO-227

Faisabilité de l’urétéroscopie souple en ambulatoire pour la prise en charge des calculs urinaires : une étude rétrospective monocentrique E. Bosquet ∗ , B. Peyronnet , Z. Khene , B. Pradere , R. Mathieu , K. Bensalah , G. Verhoest CHU de Rennes, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Bosquet) Objectifs La pathologie lithiasique est fréquente et coûteuse. Sa prise en charge a évolué et la chirurgie ambulatoire est devenue un enjeu majeur de qualité de soins et de dépenses de santé. L’objectif était d’évaluer la faisabilité de l’urétéroscopie souple pour calcul en ambulatoire. Méthodes Une étude rétrospective monocentrique a été menée incluant tous les patients ayant eu une urétéroscopie souple pour calculs en ambulatoire entre janvier 2012 et décembre 2013. Était défini comme un échec de l’ambulatoire une durée d’hospitalisation de plus de 12 heures où la nécessité de ré-hospitaliser le patient dans les 48 premières heures. Une analyse univariée a été réalisée pour recherche les facteurs prédictifs d’échec de l’ambulatoire.

F. Madec 1,∗ , E. Suply 2 , F. Luyckx 3 , M. Nedelec 1 , Y. Chowaniec 1 , J. Branchereau 1 , L. Le Normand 1 , P. Glemain 1 1 Service d’urologie, hôpital Hotel-Dieu, CHU de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, Nantes, France 2 Service de chirurgie pédiatrique, département urologique, hôpital Mère—Enfant, CHU de Nantes, Nantes, France 3 Service d’urologie, hôpital La-Roche-sur-Yon, CHD Vendée, Les Oudairies, boulevard Stephane-Moreau, La Roche-sur-Yon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Madec) Objectifs Évaluer l’efficacité et la morbidité de l’urétérorénoscopie souple (URSS) dans le traitement des calculs du haut appareil urinaire, chez les patients atteints d’une maladie du système nerveux avec un handicap moteur sévère. Méthodes De 2006 à 2013, nous avons analysé 83 interventions d’URSS effectuées pour traiter 63 reins atteints de calculs du haut appareil urinaire chez 42 patients. L’absence de fragment résiduel (SF) dans le rein traité sur les examens d’imagerie (ASP, échographie, scanner) postopératoire ou sur les constatations endoscopiques en fin d’intervention était considérée comme un succès. Les complications postopératoires précoces étaient rapportées selon la classification de Clavien-Dindo. Résultats Le taux de succès est de 49,2 %, de 57,1 % et 58,7 % respectivement après une, deux ou trois interventions d’URSS. Pour les calculs de moins de 20 mm, 64,3 % des reins traités étaient sans fragment résiduel après une intervention. Il n’y a pas eu de complication majeure (Clavien-Dindo > 2) (0 %). Le taux de complication postopératoire précoce mineur était de 44,7 % avec 31,6 % de Clavien-Dindo 2 et la principale complication était l’urosepsis dans 27,6 % des cas (Fig. 1). Conclusion Pour les patients présentant un handicap moteur sévère, l’URSS est d’une efficacité plus faible que dans la population générale avec une morbidité fréquente mais modérée. En pratique, les indications de l’URSS dans ce groupe de patients semblent plus restreintes.