G-10 Connaissances, attitudes et pratiques des médecins du chu d'oran face à la borréliose de lyme (ML)

G-10 Connaissances, attitudes et pratiques des médecins du chu d'oran face à la borréliose de lyme (ML)

S164 R6surnds des Communications Affich6es / M~decine et maladies in¢ectieuses 34 (2004) S130-S169 G-09 MALADIE DE LYME CHRONIQUE : IMPACT D'UNE AN...

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R6surnds des Communications Affich6es / M~decine et maladies in¢ectieuses 34 (2004) S130-S169

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MALADIE DE LYME CHRONIQUE : IMPACT D'UNE ANTIBIOTHI~RAPIE PROLONGEE J. Clarissou, J. Salomon, E Ader, P. de Truchis, L. Bernard, Ch. Perronne Ddpartement de mddecine aigu6 spdcialisde, CHU Raymond Poincar6 (AP-HP), 104 Bd R. Poincarg, 92380 Garches. La <>recouvre probablement 2 entit6s : persistance d'un agent pathog~ne et tableau s6quellaire post-infectieux. En l'absence de tests fiables, le diagnostic est 6voqu6 sur un faisceau d'arguments analurlestiques, cliniques et biologiques. Afin de d6terminer l'impact d'une antibioth6rapie prolong6e, nous avons r6alis6 au sein de notre service une 6rode r6tmspective sur 100 malades ayant re~u une antibioth6rapie pendant au moins 3 mois et 6valu6s sur des crit6res cliniques et biologiques 6vocateurs de maladie de Lyme chronique, ~ l'inclusion (J0), h 3 mois (M3) et 6 mois (M6). Une classification initiale utilisant des crit&es publi6s (notion de morsure de tiques, d'&yth~me chronique migrant (ECM), coexistence d'une ou plusieurs cat6gories de sympt6mes compatibles, s6rologie de Lyme positive) a permis de d6crire 3 groupes de probabilit6 diagnostique : peu probable / probable / tr~s probable. Dans cette population, majoritairement f6minine (sex ratio 0.35), d'adultes jeunes (fige moyen : 45 ans), on trouve dans 51% des cas une s6rologie Lyme positive, dans 69% la notion de morsure de tiques et dans 56% un ant6c6dent d'ECM. Les sympt6mes observds associaient des atteintes neurologiques (94%), articulaires (91%), gdn6rales (88%), cutan6es (76%) cardiorespiratoires (73%) et musculaires (67%). Sous traitement, l'6volution des 3 groupes en terme de nombre de cat6gories de sympt6mes, d'intensit6 et de ressenti a 6t6' favorable M3 et M6. Si l'6volution des sympt6mes subjectifs est identique et favorable dans les 3 groupes, celle des sympt6mes objectifs est significativement plus favorable entre J0 et M3 darts le groupe <
CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES G-10 DES MEDECINS DU CHU D'ORAN FACE A LA BORRI~LIOSE DE LYME (ML) A. Benabdellah*, Serradj*', A. Fyad*~*, M. Belhadj *~, Bentounsi ***, L. Hamou*~***,A.M. Ouabaich*~*~'*A. , Benzaoui....... , H. Mehadji......... *sce maladies infectieuses, °~scedermatologie, *~'scemddecine du travail, .....sces mddecine interne A e t B, '****scecardiologie, **~***sceneurologie, ....... sce rhumatologie, *..........sce ORL. La pr6sence de la maladie de Lyme(ML) en Alg6rie ne fait aucun doute. Le nombre r6duit de cas diagnostiqu6s est lid fi la faible demande d'examens s6rologiques. L'objectif de cette enquate est d'6valuer les connaissances, les attitudes et les croyances des m6decins du CHU Oran face fi la borr61iose de Lyme. Mfithodes : 11 s'agit d'une enqu~te descriptive par questionnaire auprbs de 65 m6decins de diff6rents services du CHU Oran,en d6cembre 2003 et janvier 2004. Les 13 questions ont port6 sur : I. les connaissances : agent causal, p6riode d'incubation, 6ryth6me migrant. 2. les pratiques : hombre de consultations et de s6rologies relatives 5 la maladie de Lyme. Conduite ~ttenir devant une morsure de tique, devant un 6ryth~me migrant et devant une arthrite intermittente. 3. les attitudes et croyances. R~sultats : 53,8 % des m6decins connaissent l'agent causal. Seulement 30% connaissent la p6riode d'incubation tandis que 68,7% d'entre eux savent que l'6rythbme migrant permet le diagnostic de la maladie de Lyme. 09,5% des m6decins ont eu des consultations relatives g la borr61iose de Lyme. 11,2% des m6decins ont prescrit des s6rologies. Les symptomes reli6s ~ la maladie ont 6t6 : neuropathie (81,5%) ; arthrite (80%) ; fibvre (63%) ; M6ningite (41,5%) ; BAV 3° d ° (40%). Devant un 6ryth6me migrant,seulement 19,6% ont prescrit une antibioth6rapie et 32,7% une s6rologie de ML. Devant une morsure de tique, 15% ont prescrit une antibioth6rapie. Devant une arthrite r6cidivante avec une s6rologie de MI n6gative, 48,3% pr6f&ent poursuivre les investigations. 62,5% des m6decins sont favorables ~_la vaccination dans une zone ~,baut risque. 82,5% des m6decins croient que la ML n'est pas extensive dans la r6gion oia ils exercent. Conclusion : les m6decins du CHU Oran ont des connaissances assez satisfaisantes de la ML. Ils croient que la ML n'est pas extensive dans leur r6gion. Par contre les modalit6s de prise en charge d'une ML ne sont pas conformes aux recommandations. De ce fait, une strat6gie d'information autour de la prise en charge des borr61ioses doit ~tre envisag6e.

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ENCI~PHALITE A. T I Q U E S C H E Z LES ENFANTS EN L I T U A N I E A. Laiskonis,l R. Macionis,2 A. Mickiene 1 ~Universitd de M6decine, 2H@ital clinique Nr. 2 de Kaunas, Kaunas, Lituanie. L'analyse concerne t o u s l e s patients traitds dans le service de neuro-infectiologie de I'ET du 01.05.2003 an 01.12.2003. Le diagnostic a 6t6 6tabli sur la pr6sence dos sympt6mes neurologiques, de la pl6ocitose dans le liquide c6phalo-rachidien (LCR) > 8 x 106 1 et le d6pistage par la mdthode ELISA des anticorps sp6cifiques de la classe IgM contre le vires de I'ET. R~sultats • pendant la p6riode mentionn6e ci-dessus, I'ET est diagnostiqu6e chez 32 patients. La mddiane d'fige est de 15 ans (de 5 ~ 18 ans). 22 patients sur 32 (69 %) ont 6t6 hospitalis6s dans la p6riode aofit-octobre. 25 sur 32 (78 %) ont indiqu6 dans l'anamn~se qu'ils avaient 6t6 piques par des tiques. La maladie a 6volu6 sur 2 p6riodes chez 23 patients sur 32 (72 %). La forme l~g~re (m6ningitique) de I'ET a 6t6 6tablie chez 21 patients (66 %). Dans 11 cas sur 32 (34 %), la forme m6ningo-encdphatitique de I'ET a 6t6 d'une gravit6 moyenne : La pldocitose dans le LCR 6tait de 8 b, 389 x 106/1 (la m6diane est de 130 x 106/1). La quantit6 des protdines dans le LCR est de 0,23 g 0,96 rag/1 (la mddiane ost de 0,35 rag/l). Le traitement a comport6 des diur6tiques chez 14 patients (44 %) et des glucocorticoides chez 9 (medylprednisolone intra-veineuse 1-15 mg/kg pendant 1-3 jours (la mddiane est 2,5 jours). 30 patients sur 32 (94 %) ont quitt6 l'h6pital avec gudrison complete. Comme les adultes, les enfants atteints d'ET, pr6sentent une fi~vre avec deux pouss6es. La forme prddominante d'ET chez les enfants est la mdningite, 94 % des enfants se rdtablissent compl6tement durant deux semaines du d6but de I'ET.

I~VALUATION ET COMPARAISON DE DEUX MI~THODES S,I~ROLOGIQUES P O U R LE DIAGNOSTIC D ' I N F E C T I O N A A N A P L A S M A PHAGOCYTOPHILA S. De Martino, A. Baratta, C. Barthel, Y. Pi6mont, H. Monteil, B. Jaulhac lnstitut de Bactdriologie, Facultd de Mddecine et H@itaux Universitaires de Strasbourg. l'Ehrlichiose granulocytique humaine est une maladie 6mergente transmise par les tiques. I1 s'agit d'une infection 5` Anaplasma phagocytophila, bact6rie intracellulaire qui possbde un tropisme prdfdrentiel pour les polynucl6aires noutropbiles. L'dtude des performances de deux tests s6rologiquos (IH sur cellules HL60 infectdes avec A. phagocytophila et ELISA sur l'antigbne recombinant p44, protdine de surface d'A. phagocytophila) pour le diagnostic indirect de cette infection a 6t6 r6alis6e en Alsace, rdgion d'enddmie pour la maladie de Lyme : principale infection uansmise par les tiques en France et en Europe. La spdcificit6 respective de chaque m6thode a 6t6 d6termin6e vis-avis de diff6rentes populations : 100 sdrums d'adultes donneurs de sang, reprdsentatifs de la ddmographie locale ; 120 s6rums de patients susceptibles de donner des rdactions crois6es (15 lupus eryth6mateux dissdmin6s, 15 potyarthrites rhumatoYdes, 15 s6ropositifs pour le VIH, 15 s6ropositifs pour EBV, 15 sdropositifs pour CMV, 15 bartonellosos, 15 coxielloses, 15 chlamydioses). Pour un seuil de positivit6 _> 1/64 ° en IFI et > 3 unit6s en ELISA, l'dmde des 100 sdrums de la population des dormeurs de sang r6v~le une spdcificit6 de 98 % pour les deux mdthodes. L'dtudo compl6mentaire des 120 autres sdrums a pennis d' objectiver on moyenne pros de 10 % de r6actions crois6es en IFI ainsi qu'en ELISA. Ce travail nous perrnet de validor l'utilisation de ces outils sdrologiques pour le diagnostic de l'ehrlichiose granulocytique humaine 5` Strasbourg.

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