Harmonisation de la numération plaquettaire : EFS Grand-Est

Harmonisation de la numération plaquettaire : EFS Grand-Est

Abstracts / Transfusion Clinique et Biologique 24(3S) (2017) 322–381 330 P028 Gestion d’une transfusion programmée chez une patiente présentant un p...

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Abstracts / Transfusion Clinique et Biologique 24(3S) (2017) 322–381

330 P028

Gestion d’une transfusion programmée chez une patiente présentant un phénotype érythrocytaire exceptionnel avec immunisation

Caroline Izard ∗ , Isabelle Dettori , Christine Clapasson , Elisabeth Durieux-Roussel , Laurine Laget , Rathviro Uch , Ouafeh Benouchene , Jacques Chiaroni EFS Alpes-Méditerranée, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Izard) Une patiente de 31 ans consulte le 31/01/17 (j0) pour une IVG par curetage prévue initialement à j8. Elle est connue de 2015 avec un anti-MNS5 et un génotype érythrocytaire exceptionnel : S-s-U- « Dantu », Js(a + b − ), Fy(a − b − ), Jk(a − b + ), confirmé par le CNRGS. J1 : contact du prescripteur qui décide de reporter le bloc à j18 pour avoir à disposition des CGR les plus phénocompatibles possibles. Demande faite au CNRGS et au stock régional pour obtenir la liste des donneurs U − : − National : 0 Jsb−, 5 U− Fya − b− Jka − ; − Régional : 0 Jsb−, 7 U− mais tous Jka+. J2 : convocation des donneurs nationaux : 1 réponse (2 non joignables, 2 non éligibles). J3 : convocation des 2 donneurs régionaux Jka + b+ : 1 réponse, mais infection pulmonaire récente. Décision de réaliser un test de détection bactérienne après avis du LCQ et du prélèvement. J4 : convocation de la patiente pour un prélèvement autologue et sensibilisation au don. J7 : contact auprès de la BNSPR (rappel de ne pas intégrer les CGR en base régionale). J8 : acheminement du CGR en provenance d’IDF sur le site de délivrance. J9 : prélèvement autologue impossible. J15 : acheminement du CGR régional avec dérogation (test LCQ conforme) sur le site de délivrance. J18 : bloc avec 2 CGR à disposition. Pas de saignement. J21 : envoi des CGR pour congélation à la BNSPR. Conclusion Ce cas illustre l’efficacité du travail collaboratif impliquant les personnels des différents processus de l’EFS (laboratoire, délivrance, stock, prélèvement, LCQ), le CNRGS, la BNSPR et les gynécologues dans la prise en charge de dossiers IH/DEL complexes. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.152 P029

Solution informatique déployée au CQ Grand-Est : concentrateur de données Arnaud Dupuis 1 , Eric Marie 2 , Patricia Lemoine 3 , Philippe Contal 2 , Christian Gachet 4 , Béatrice Belcour 2,∗ 1 EFS Grand-Est, Strasbourg, France 2 EFS Grand-Est, Nancy, France 3 EFS siège–CNPD, Saint-Denis, France 4 EFS Grand-Est, Nancy-Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Belcour) Le service contrôle qualité de l’EFS Grand-Est est constitué de deux laboratoires situés sur deux sites, Nancy et Strasbourg. Certaines analyses, dites « génériques » sont réalisées par chaque laboratoire (ex : globules blancs résiduels, numération plaquettaire), d’autres dites « spécifiques », sont réalisées pour un des deux laboratoires pour le compte de l’autre (ex : FVIII, S59). Pour gagner en efficience et en sécurité dans l’exploitation des résultats des deux laboratoires, un concentrateur de données (MPL© Roche) a été implanté. L’interface entre le logiciel médicotechnique et le concentrateur MPL est bidirectionnelle. Le concentrateur rec¸oit les demandes pour le laboratoire concerné, les oriente sur les automates, recueille les résultats, déroule des algorithmes de validation propres à chaque analyse et renvoie les résultats directement dans le

LMT. Concernant l’orientation des demandes vers le laboratoire réalisateur, des déclencheurs (trigger) ont été implémentés dans le LMT. Pour les analyses dites « génériques », l’orientation s’effectue soit par le site du laboratoire posant les méthodes d’échantillonnage lorsque les analyses portent sur des échantillons, soit par le code produit et les sites de prélèvements rattachés au laboratoire pour les analyses portant sur le produit fini ou des mélanges. Pour les analyses dites « spécifiques », l’orientation s’effectue par le code de l’analyse, les demandes sont donc envoyées vers le laboratoire régional concerné. Le déploiement de ce concentrateur au sein de l’EFS-Grand-Est en multisites ouvre également via le schéma de connexion « analyse spécifique » la possibilité d’inclure d’autres EFS dans cette organisation. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.153 P030

Contrôle qualité Grand-Est–l’apport du regroupement dans l’activité Béatrice Belcour 1,∗ , Arnaud Dupuis 2 , Jacques Dreno 3 , Xavier Tinard 1 , Christian Gachet 3 1 EFS Grand-Est, Nancy, France 2 EFS Grand-Est, Strasbourg, France 3 EFS Grand-Est, Nancy-Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Belcour) Le service contrôle qualité (CQ) Grand-Est fut créé en janvier 2016 à la suite de la fusion des ETS Alsace, Lorraine-Champagne auxquels se sont joints les départements de la Marne et des Ardennes. Ce service est organisé en 2 laboratoires localisés sur les 2 plateaux techniques de la région, Nancy et Strasbourg, avec un pilotage du processus assuré depuis Nancy au sein du département risques et qualité. Pour gagner en efficience, la mutualisation des activités et la suppression des techniques redondantes dans le respect des spécificités de chaque laboratoire a été la priorité de la réorganisation du service CQ Grand-Est. Pour les autres activités, un travail d’harmonisation est initié de fac¸on à générer des résultats identiques indépendamment du site d’analyse, l’exemple le plus abouti à ce jour étant l’harmonisation des numérations plaquettaires. Les données du service CQ Grand-Est sont accessibles sur un intranet régional où le suivi des analyses mutualisées notamment peut être réalisé en temps réel à distance. Ce travail d’harmonisation est facilité par l’utilisation d’un logiciel concentrateur de données (MPL© Roche) commun aux 2 sites et permettant un gain de temps et de sécurité dans les échanges de données entre les 2 laboratoires. Pour une vision globale sur l’activité du CQ et du suivi des non-conformités des process de production, les bilans d’activité des 2 sites CQ sont réalisés de fac¸on harmonisée avec des indicateurs communs. Des réunions d’interface CQ avec les services de la chaîne transfusionnelle concourent également à l’harmonisation des pratiques des process de production sur le plan régional, notamment pour les contrôles de levées de doutes. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.154 P031

Harmonisation de la numération plaquettaire : EFS Grand-Est Arnaud Dupuis 1 , Betty Bruot 2 , Audrey Koessler 2 , Amandine Baron-Desvages 1 , Christian Gachet 3 , Béatrice Belcour 2,∗ 1 EFS Grand-Est, Strasbourg, France 2 EFS Grand-Est, Nancy, France 3 EFS Grand-Est, Nancy-Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Belcour) Au sein de la région Grand-Est, la numération plaquettaire systématique des concentrés plaquettaires est assurée par le service contrôle qualité sur chacun des 2 laboratoires CQ associés aux plateaux techniques de Nancy-Lobau

Abstracts / Transfusion Clinique et Biologique 24(3S) (2017) 322–381 et Strasbourg-Spielmann. Dans ce cadre, l’harmonisation de cette technique d’analyse était essentielle pour rendre des résultats permettant un réel suivi des process de production régionaux sans biais analytique. Considérée comme méthode de référence, la numération en fluorescence via le marquage spécifique des plaquettes est disponible sur l’automate Sysmex XN-1000 du laboratoire CQ de Strasbourg. Le coût de cette analyse limitant son utilisation en routine, son implantation sur toute la région est donc exclue. La stratégie d’harmonisation retenue est de réaliser des études de corrélation entre chaque automate de numération des laboratoires CQ Grand-Est et l’automate de référence, ce qui a permis de d’établir des coefficients de correction spécifiques à chaque automate de numération afin de rendre des résultats harmonisés. Pour prévenir les dérives et les problèmes analytiques, ces coefficients de correction sont suivis quotidiennement sur chaque site. En cas de moyenne supérieure à la reproductibilité de l’automate, une analyse de cause est réalisée et une nouvelle corrélation peut être conduite avec l’établissement d’un nouveau coefficient de correction si nécessaire. Cette stratégie régionale articulée sur la numération en fluorescence concourt à l’harmonisation des pratiques CQ et améliore le suivi des process au sein de l’EFS-Grand Est. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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Tableau 1

Rejet liés aux séparateurs.

Tableau 2

Résultats des séparations.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.155 P032

Diminution des rejets par l’optimisation du séparateur automatique

Nicolas Cellier ∗ , Nicolas De Valensart , Anaïs Lotens , Tome Najdovski Service du sang Croix-Rouge de Belgique, Suarlee, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Cellier) Contexte Les séparateurs Macopress Smart (MPS, Macopharma, n = 14) sont utilisés pour traiter 15 5000 poches de sang total (ST, kit Composelect, Fresenius Kabi) et produire des couches leucoplaquettaires (CLP, volume 44 mL, HCT : 40 %, récupération des plaquettes/ST : 94 %) destinées à la préparation de 11 000 concentrés de plaquettes (CP) par an (6 CLP/CP). Nos indicateurs ont montré une augmentation du taux de rejet causé par les MPS (Tableau 1) essentiellement causé par du « siphonage » c.-à-d. le passage du plasma (PL) dans le concentré de globules rouges (CGR). Objectif Optimiser le programme des MPS pour permettre de réduire les rejets pour siphonage avec maintien des rendements en plaquettes, du minimum de PL requis (27 mL) dans les CLP et minimiser les pertes en hémoglobine dans les CLP (< 9 %). Méthode Passage au firmware 2.70, développement d’un programme de séparation en 2 phases : expulsion simultanée du plasma en top et du CGR en bottom pour obtenir une CLP intermédiaire de 60 mL. Ensuite, blocage de la ligne plasma et expulsion uniquement du CGR pour obtenir une CLP de 44 mL et de 40 % en HCT. Augmentation des vitesses et des pressions d’expulsion. Analyse de 57 635 séparations de ST réparties avant et après l’optimisation des MPS. Résultats Les rejets pour cause de siphonage sont passés de 0,1 % à 0,02 % (Tableau 2). Les volumes des composants et la durée de séparation sont restés équivalents. Sur 1063 CLP, la récupération de plaquettes, le contenu en hémoglobine et l’hématocrite sont identiques voire plus élevés. Conclusions Le firmware 2.70 et le programme optimisé ont permis de réduire les rejets de CGR sans modifier les CLP ni la productivité des séparations de ST.

Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2017.06.156 P033

Les concentrés de plaquettes d’aphérèse versus les mélanges de concentrés plaquettaires : focus sur sCD40L et sCD62P Caroline Sut 1,∗ , Sofiane Tariket 1 , Chaker Aloui 1 , Charles-Antoine Arthaud 1 , Marie-Ange Eyraud 1 , Jocelyne Fagan 1 , Patricia Chavarin 1 , Hind Hamzeh-Cognasse 2 , Sandrine Laradi 1 , Olivier Garraud 3 , Fabrice Cognasse 1 1 EFS Auvergne-Rhône-Alpes, Saint-Étienne, France 2 GIMAP EA3064, université de Lyon, Saint-Étienne, France 3 INTS, Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Sut) Les lésions de stockage des concentrés plaquettaires (CP) sont décrites par des changements structurels et biochimiques des plaquettes au cours de la chaîne de préparation jusqu’à la délivrance des CP. Ces lésions de stockage dépendent des méthodes de production, des solutions additives, éventuellement de la méthode d’inactivation des agents pathogènes, de l’éventuelle irradiation ainsi que la durée de stockage. Cette étude s’intéresse à la concentration de sCD40L et sCD62P, deux marqueurs inflammatoires plaquettaires, contenue dans les concentrés de plaquettes d’aphérèse (CPA) et les mélanges de concentrés plaquettaires obtenus à partir de Buffy-Coat de 5 dons de sang total (MCP). Les CPA et MCP sont conservés en suspension dans du plasma (35 %) ainsi que