temes) ne permet d'operer que 20 % des patients. Dans 80 % des cas reste la chimiotherapie (5 FU, sels de platine), grevee d'une toxicite cellulaire non negligeable. L'equipe du Dr Francis Levi, de I'Hepital PauI-Brousse de Villejuif (2), etudie I'adaptation de la chronotherapie & ce cancer, en synchronisant le debit des perfusions aux rythmes circadiens cellulaires afin d'ameliorer la tolerance au traitement, d'en obtenir une meilleure efficacite et de pouvoir imposer au patient un traitement prolonge. II s'agit d'augmenter les posologies aux heures
de meilleure tolerance (minuit & 4 h du matin), quand les cellules saines sont moins sensibles & la toxicite de la chimiotherapie. De posologies classiques de 800 & 1 000 mg/m2/j, on peut passer & 1 200/1 300 mg/m2/j. La perfusion par catheter veineux se declenche automatiquement & I'heure choisie gr&ce & une pompe pre-reglee, utilisable & domicile. I'etude s'integre darts un programme europeen (18 centres anti-cancereux) dont E Levi est coordinateur. Elle inclut 200 patients avec cancer avance. Deux protocoles sent testes : 5 FU (fluoro-ura-
Herpesvirus et Chlamydia L
es herpes virus - notamment le CMV - et Chlamydia pneumoniae sont les germes les plus souvent cites. Experimentalement, on a pu etablir que les Herpesvirus peuvent infecter les cellules endotheliales et observer la production de cytokines induites par les antigenes viraux, avec une influence sur la production de molecules d'adhesion & I'endothelium et I'augmentation de la thrombogenicite. Les donnees dont on dispose concernant C. pneumoniae sur des modeles animaux laissent penser qu'elle est impliquee dans Petiole-
VOICI Le
gie m6me de I'atherome, notamment en favorisant I'accumulation de lipides dans la plaque, par I'intermediaire des macrophages, que I'on retrouve dans les plaques d'atherome. .&, I'heure actuelle, aucune ligne de conduite concrete ne peut 6tre definie quant & une quelconque strategie anti-infectieuse chez un sujet cardiaque, meme si des resultats preliminaires suggerent une activite de prevention secondaire d'un traitement antibiotique (macrolides, azalides) chez des patients coronariens (donnees rapportees Iors d'une conference internationale & Barcelone, en janvier 1998), I'azythromycine
cile) et 5 FU+platine. L'objectif est de doubler I'esperance de survie apres traitement, soit depasser 15 %. J.-M. M.
Source : presentation des recherches soutenues par/'ARC en 1998.
(1) Pharmacien,laboratoirede genatique molecu-laire, Unite des marqueursg~netiques des cancers, Dapartementde biologie clinique. (2) Cancerologue,Directeur de recherche CNRS, specialiste de chronobiologieet de chronotherapie, Directeur du laboratoirede recherche sur les rythmes biologiques et la chronotherapie,UniversiteParis X.
etant I'antibiotique actuellement teste chez des cardiaques porteurs de C. pneumoniae. C'est pourquoi la prescription d'antibiotiques a. I'aveugle chez des patients cardiovasculaires serait pour I'instant injustifiee, voire dangereuse. En revanche, la vaccination anti-Chlamydia pneumoniae pourrait eventuellement confirmer le lien infection-atherome. Le sujet r e s t e e n t o u s c a s d'actualite, car c e lien s e m b l e bien exister, m e m e si I'infection/ inflammation n ' e s t v r a i s e m b l a b l e m e n t qu'un cof a c t e u r d a n s le d e v e l o p p e m e n t d e I'atherome. J.-M. M.
D'apres des informations communiqu~es par I'lnserm.
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RevueFran?aisedes Laboratoires,mars 1999, N° 311
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