Hyperhomocystéinémie et maladie veineuse thromboembolique : étude d'une série de 201 cas et 100 témoins

Hyperhomocystéinémie et maladie veineuse thromboembolique : étude d'une série de 201 cas et 100 témoins

414s Infection par le virus HHV-8, maladie de Castleman et syndrome POEMS T Papo’, M Soubrie?, AM Marcelk?, V Calvez3, P Camub’, B Wechsler’, H Rouss...

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Infection par le virus HHV-8, maladie de Castleman et syndrome POEMS T Papo’, M Soubrie?, AM Marcelk?, V Calvez3, P Camub’, B Wechsler’, H Rousset’, P Go&au’, JM Hureau?, JC Piette’ L’infection par le virus HHV-8 est associtk au sarcome de Kapok au lymphome des s&ewes et&la maladie de Castleman multicentrique like au VIH. Relent, HHV-8 a egalement & incline dam le myelome. Le syndrome POEMS integre une polyneuropathie, une organomegalie, une endocrinopathie, la presence d’un composant monoclonal et des modifications cutanhs. Les composants histologiques du POEMS sont principalement squelettiques (myelome ostbocondensant) et ganglionnaires (Castleman multicentrique). L’Ctude retrospective du strum de 13 malades (quake femme% neuf hommes ; Pge 55 f 10 ans) atteints de syndrome POEMS pour la presence d’HHV-8 n’est positive que chez une patiente, porteuse d’une maladie de Castleman g~glionn~re. Parmi les

12 malades sans anticorps anti-HHV-8, quatre avaient egalement une maladie de Castleman ddfinie, non like au VIH. En revanche, la serologic HHV-8 est positive chez dix des dix t6moins souffrant de sarcome de Kaposi classique. En conclusion, la seroprevalence d’HHV-8 dans le syndrome POEMS ne parait pas differer de celle observee dam la population g&&ale. La maladie de Castleman lite au POEMS n’est pas associee a la presence d’anticorps anti-HHV-8.

lSewice de mkiecine inteme, 3service de virutogie, CHU Pit&&@&d&e, 75651 Paris cedex 13 ; %ervice ds ~u~at~ie, CHU G~dei~o~~~, BP 69, 63603 C~e~nt.Fe~nd cedex 1 ; *mvike de m&ecine inteme, CHU H&&at No&f, 42055 lint-~ti~ne cedex2, France

Dtjtermination des facteurs de risque biologiques de rkidive de thrombore veineuse chez 90 patients presentant une thrombose veineuse profonde eUou une embolie pulmonaire M Roux’,P Miranda’, MC Trzeciak2, I. Pin&k?, P Bureau du ColombieP, J Ninet’ Objectif de l’ttude : Evaluer chez des patients pr&.entant une throm~se veineuse profon~ proximale (TVPP) et/au une embolie pulmonaire l’int&& du dosage des D-dim&es et des fragments 1+2 de la prothrombine (P1+2) vis-&vis de la rkcidive de la maladie thromboemboiique. M.&X&S : Quatre-vingt-dix malades consecutifs presentant une TVPP et/au une embolie pulmonaire, inclus darts 1’Ctude DOTAVK (etude prospective, multicentrique avec randomisation pour un traitement antivitamine K [AVK] de 3 ou 6 mois) sont inclus dans notre 6tude secondaire. 11ssont suivis a 6, 12, 24 semaines et a I an et 3 mois apres la TVP. Vingt B 30 jours apr&sl’arret des AVK, on r&&se un bilan de thrombose complet (proteine C, protkine S, antithrombine III, ~tic~diolipines, antiprothrombinase, rksistance phtnotypique a la prottine C activbe, recherche des mutations A&Gin 506 du gene du facteur V, G/A 20210 du gene du facteur II), un dosage des D-dim&es et des El +2, une rheoplethysmographie occlusive et un tchodoppier quantifit.

R&&tats : Sept patients sont exclus pour suivi incomplet. Cinq sur 83 patients pr~sentent une recidive. Les groupes avec et sans recidive sont cornparables en fige, sexe, duree de traitement AVK, facteurs de risque medical, chirurgical, anomalie du bilan de thrombose. La valeur moyenne des D-dim&es est superieure (340 + 216 pg/L) dans le groupe qui recidive (groupe sans t&idive = 236 + 207 pg/L) (p = 0,28), mais est inftkieure &la valeur seuil du laboratoire (400 pg/L). La valeur moyenne des F1+2 est sup&ieure (1,7 + 0,4 nM/L) dans le groupe qui recidive (groupe sans recidive = 1.3 + 0,7 t&I/L) ; bien que superieure S la valeur seuil du laboratoire ( I ,5 nlWL), elle n’est pas statistiquement su~rieure B celle du groupe sans recidive @ = 0,2). Conclusions : Le dosage des D-dim&es et des Flc2 a 1 mois d’arret des AVK ne semble pas identifier les patients a risque de rtcidive. 1Service d’urgences mkdicales, 2servh;e d’hbmostase, 3servica de mfkiecine inteme, %ervice d’explorations vasculaires, CHU t?douard-Hembt, place diqrsonval, 69437 Lyon, France

Hyperhom~yst~i~mie et maladie veineuse throm~m~l~que &ude d’une s&ie de 201 cas et 100 t45moins

:

N Jamal’, MC Trzeciati, M Berruye?, B Claustraf, C Vinciguerra’. P Adeleine4, J Ninetl L’hyperhomocysteindmie acquise ou Ii& a la presence d’un variant thermolabile de la mdthyltetrahydrofolate reductase (MTHFR), est un facteur de thrombose veineuse. Notre enquete retrospective cas / temoins cherche a determiner la prevalence de l’hyperhom~yst~in~~e &ns un groupe de 201 thromboses veineuses ( 1I9 femmes et 82 hommesf et dans un groupe de

100 temoins, donneurs de sang ; 2 estimer le risque de l’homocysteine dans la thrombose veineuse independamment des autres facteurs biologiques prlthrombotiques connus ; ?Ideterminer I’interaction entre I’hyperhomocystdinemie avec ces autres facteurs (deficit en protcine S, proteine C, ~ti~rombine III, facteur V Leiden, anticorps ~tiphospholipides, mu~tion 20210 du facteur If.

Rev Mid

lruerne

1998

; 19 Suppl

.7

MCdecine inteme

em) ; et a dkrminer la prevalence des genotypes du gene de la MTHFR chez les patients aver thrombose et hyperbomocystkmb mie, ceux sans h~~orn~yst~in~~e et dam le groupe des temoins. Nous avons analyse les dossiers de patients ayant consult6 pour une thrombose veineuse profonde insolite (169) ou une embolie pulmonaire (32) sur une periode de 2 ans. Nous avons determine le taux d’homocysttine par chromatographie liquide haute performance avec detection fluorimetrique ainsi que les autres facteurs de thrombose cliniques et biologiques connus. L’hyperhomocysteinemie est definie par une valeur superieure a 13 pmol/L chez la femme et superieure 16 pmol/L chez l’homme. Notre groupe temoins n’a aucun antkcedent de thrombose veineuse et n’a aucun facteur biologique prethrombotique connu. Par biologie moldculaire, nous avons recherche la mutation CT en position 677 du gene de la MTH~, aboutissant au remplacement d’un residu alanine par un residu valine, Les patients ayant une hyperhomocyst~in~mie ont re9u un traitement vitaminique, apres dosage des vitamines B 1, B 12, B9 et nous avons determine l’homocysttinemie apres au moins 3 mois de traitement.

415s

Sur nos 201 cas, 19 patients (12 femmes et sept hommes) ont une hy~rhomocyst~in~mie, soit 1065 %. Chez les malades avec hype~om~yst~in~mie, trois ont presente une thrombose veineuse profonde du membre suptrieur contre six dans le groupe sans hy~rhomocys~in~~e @ = O&4). Nous n’avons pas trouve de correlation entre l’homocysteine et les autres facteurs prethrombotiques, y compris le facteur V present 39 fois @ = 0,439). Nous avons dttetmine le genotype de la MTHFR chez 16 malades ayant une hyperhomocysttintmie et chez 95 malades n’ayant pas d’hyperhomocysteintmie. 11apparait une difference significative du pourcentage des homozygotes (43,7 % contre 14,7 %) pour la mutation dam le groupe des patients ayant une hyperhomocysteintmie @ = 0,017) alors que le pourcentage d’hettrozygotes est comparable (37,5 % contre 43,16 %). Huit patients trait& par vi~mines ont normalise leurs taux ~hom~yst~ine. *Se&x de rmSdec+nehteme,ps~#I~n N,*~~~m GMmcwase,pavffbn E, hdpital &ouffrd-fferrbt, place d’Arsonvai, 69437 Lyon cedex 3 ; 3service de radbpharma& et de radioanalyses, centre de m&e&e nu&aire, hapital neutvb@que et catiblcgique, 59, boulevard Pinel, 69394 Lyon cedex ; ‘laboratoire d’informatfque m~dbale, 162, avenue Lacassagne, 69003 Lyon, France

P&valence des anomalies de la coagulation dans les thromboses veineuses c6r6brales M Ruivard’, S Rosenatingl’, M Gouault-Heilmann*, E Melon’, F Ricolfl’,B Godeau’, A Schaeffer’ L’objectif de cette etude est de rechercher un &at ~rom~philique chez 20 patients (8ge median 28 ans) atteints de thrombose veineuse &rebrale (‘WC) sans cause locale ou g&&ale evidente. M&ho&s : Les recherches des mutations sur les facteurs II et V sont faites apres amplification par PCR de I’ADN leucocytaire ; Tableau. Facteurs de risques de thrombose chez 20 patients atteints de thombrose veineuse dn5brale (14 femmes et six hommes). Facteursde

Risquer o.woci&

risque

Anomalies g6nktiques de la coagulation * Mutation G20210A du gbne de la prothrombine Mutation G i 69 I A du gtne du facteur V D&kit en prot&ne S Wficit en prorkine C Awes facteurs de rrsques Anticorps antlcardiolipine

3112

8120 (40 ‘%) Post-partum

:I

3120 ( I5 %) Post-partum

:I

2120 ( 10 S) Post-partum 3r20~15 %) l/20(5 %) 0

:1

41-l Hyperhomocysteinkmie Contraceptifs oraux comme seul 3 facteur de risque I Post-partum comme seul facteur dr rkque

Contraceptifs oraux grossesse : 1 Contraceptifs oraux

: 1, :I

* Ua patientest porteur A la fois des mutationsdu gkne de la protbrombineet du facteur V

Ret, MLd lnrrnw

1998

;

19 Suppl 3

les deficits en antithrombine III et prodine C sont depistks par des tests ciassiques. Les ~tico~s anticardiolipine sont recherches par Elisa et l’homocyst~ine dose par radio-enzymoIogie. RPsufruts: La prevalence des anomalies de la coagulation et des facteurs de risque de thrombose veineuse figure dans le tableau Au total, 15 patients (75 %) prtsentent au moins une anomalie (deficit genetique, anticorps anticardiolipine ou hyperhomocystbidmie). Discussion : La prevalence (40 %) des anomalies gbnetiques de la coagulation dam cette etude est identique 1 celle retrouvee par d’autres auteurs (I Martinelli et al. N Engf J Med 1998 ; 338 : 1793-7). La frequence de l’hyperhomocysteinemie (chez quatre des sept patients testes) n’avait jamais CtCCtudiee et apparait Bevke. Apres un premier episode, une rkccidivede thrombose veineuse ctrkbrale ou de thrombose dans un autre site s’observe dans 20 % des cas (M Preter et al. Stroke 1996 ; 27 : 243-6). L’htpatine est un traitement efficace Bla phase aigue, mais la durke du traitement anticoagulant n’est pas etablie. En raison de la forte prkvalence des anomalies de la coagulation. il semble souhaitable d’effectuer d’autres etudes afin de determiner si l’existence d’un &at thromhophilique doit modifier l-attitude therapeutique ulttrieure. l.Service de m4decine interns. 2unit& d’hbmostase et de thrombose. 3service #anestf?ckie-rcianimation, ‘service de neuroradiologie, f@p&al ffend-Mondor, 94000 Crtjreii cedex, France