Hypertension pulmonaire et maladies de système

Hypertension pulmonaire et maladies de système

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

3 cas et survenue après une durée moyenne d’évolution de la maladie de 6 ans chez 32 cas. L’anévrysme a touché : l’artère pulmonaire (22 cas), l’aorte abdominale (5 cas), l’artère fémorale (5 cas), l’artère carotide interne (2 cas), l’artère iliaque (2 cas) et l’artère cérébrale moyenne (1cas). L’ anévrysme a été associé à une atteinte veineuse (18 cas), embolie pulmonaire (2 cas) et un thrombus intra-cardiaque (1 cas). Le traitement médical a comporté une anticoagulation (6 cas), des anti-agrégants plaquettaires (9 cas), une corticothérapie (36 cas), des immunosuppresseurs à base de cyclophosphamide (24 cas) et de l’azathioprine (12 cas).7 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. L’évolution a été favorable chez 23 patients et défavorable chez 14 patients (9 rechutes et 5 décès). Conclusion. – Les anévrysmes représentent le type d’atteinte artérielle le plus fréquent au cours du Bechet. Le pronostic reste réservé en absence de prise en charge précoce et correcte (corticoïdes, immunosuppresseurs, parfois chirurgie). Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-055

Hypertension pulmonaire et maladies de système A. Allaoui* (1) ; F. Aboudib (1) ; FZ. F_z Alaoui (1) ; W. Bouissar (1) ; K. Echchilali (1) ; M. Moudatir (1) ; H. El Kabli (1) (1) Médecine Interne, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc *Auteur correspondant : [email protected] (A. Allaoui) Introduction. – L’hypertension pulmonaire (HTP) est définie par la mesure par cathétérisme cardiaque droit d’une pression artérielle pulmonaire moyenne supérieure ou égale à 25 mmHg. Les connectivites, dominées par la sclérodermie, sont une cause fréquente d’HTP, elles constituent même la première cause d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), caractérisée par une dysfonction endothéliale et un remodelage vasculaire pulmonaire. La découverte d’une HTP dans le cadre d’une connectivite ne doit pas faire évoquer uniquement le diagnostic d’HTAP car différents mécanismes sont souvent intriqués. Le but est de rapporter une cohorte de patients ayant présenté une HTP en association avec une connectivite, de décrire leurs caractéristiques démographiques, cliniques et de spécifier les traitements entrepris. Patients et Méthodes. – Étude rétrospective menée de 2000 à 2015 dans un service de médecine interne, à partir des dossiers médicaux des malades suivis pour une connectivite, chez qui on a diagnostiqué une HTP. Tous les patients ont eu une exploration cardiaque par échocœur, la confirmation par cathétérisme cardiaque droit n’a pas pu être faite chez tous les patients. Une exploration pulmonaire faisait aussi partie du bilan ainsi que la recherche d’embolie pulmonaire. Résultats. – Au total, 21 patients ont été inclues, tous étaient des femmes. L’âge moyen de 42 ans. Le délai diagnostique de 5 ans. Les connectivites étaient représentées par : la sclérodermie 10 cas (dont 3 connectivites intriquées), le lupus 7 cas, le Sjogren primitif associé à une maladie de Vaquez (1 cas), la sarcoïdose (1 cas), la polyarthrite rhumatoïde (1 cas) et le syndrome des antisynthétase (1 cas). L’HTP était associée à d’autres atteintes systémiques dans 52.6 % des cas. Le phénomène de raynaud était présent dans 52.6 %. Le syndrome des anticorps antiphospholipides était associé au lupus dans 1 cas. Les signes cliniques révélateurs étaient dominés par la dyspnée d’effort et la douleur thoracique. Les patients étaient asymptomatiques dans 2 cas. L’échocœur montrait une pression artérielle pulmonaire moyenne à 62.4mmhg. Le cathétérisme droit n’a pu être fait que chez deux personnes. Les mécanismes variaient : Pneumopathie interstitielle 9 cas, l’HTAP 6 cas, cardiopathie gauche 5 cas et l’origine postembolique un cas. Les autoanticorps étaient présents dans 100 % des cas. Sur le plan thérapeutique, deux patientes étaient dépendantes à l’oxygène, les diurétiques 10 patients, les inhibiteurs calciques 9 patientes, dix patientes sclérodermiques étaient sous

traitements spécifiques (sildenafil, macitenton et bosenton). Huit sous immunosuppresseurs. Dix patientes ont gardé un état stationnaire, cinq patientes sont décédées (deux par choc septique, deux en insuffisance respiratoire aiguë et une patiente en défaillance cardiaque). Conclusion. – Notre série est marquée par la prédominance de la sclérodermie comme ce qui est rapportée dans la littérature, cette fréquence élevée a rendu le dépistage de l’HTP systématique dans cette pathologie, le lupus se place en deuxième lieu où le dépistage ne se fait qu’en cas d’expression clinique. Les mécanismes autres que l’HTAP étaient tout aussi importants. Le traitement étiologique notamment par traitements « spécifiques » de l’HTAP et par immunosuppresseur, prend une place très importante dans la prise en charge des patients et leur survie. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-056

Le syndrome métabolique chez les patients souffrant de goutte L. Rotaru (1) ; L. Groppa (2) ; D. Cepoi-Bulgac (1) ; S. Oxana* (1) (1) Rhumatologie, Université d’Etat de Médecine et Pharmacie « Nicolae Testemitanu », Chisinau, Moldavie ; (2) Service de Rhumatologie, Hopital, Chisinau, Moldavie *Auteur correspondant : [email protected] (S. Oxana) Introduction. – Dans le rapport de 2000, l’OMS a déclaré la goutte appartenant au groupe de maladies associées à l’obésité, comme l’hypertension, les maladies coronariennes, accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2. Tous ces éléments combinés à des troubles métaboliques dans la goutte sont parmi les principales composantes du syndrome métabolique (SM). Matériels et Méthodes. – Nous avons examiné de façon prospective et rétrospective 50 patients (hommes) de la goutte. L’âge moyen des patients était de 51,8 ± 2,1 ans. La durée de la maladie était en moyenne 9,97 ± 0,61 ans, variant de 1,5 mois à 40 ans. Les méthodes de recherche : L’histoire ; Examen objectif ; Les essais de laboratoire (hémogramme, urinalysis, niveau d’acide urique dans le sang, niveau de l’acide urique dans l’urine, lipidogramme, le niveau de glucose dans le sang, tests fonctionnels rénales) ; Investigations instrumentales (l’examen radiographique des articulations, l’examen échographique des organes internes, l’échographie du cœur). Résultats. – À la suite de notre étude, nous avons obtenu les résultats suivants : Parmi les groupes d’âge, la plus prédominante était la catégorie des patients de 50-59 ans - 28 (56 %). Suivi par les patients dans le groupe d’âge de 60 à 70 ans - 10 (20 %), plus de 70 ans - 9 (18 %) et le plus rare le diagnostique de goutte a été trouvé chez les patients jusqu’à 50 ans - 3 (6 %). Lors de début de la goutte les patients présentent une lésion prédominante des articulations des membres inférieurs, notamment la I-re MTP 27 (54 %), les chevilles 13 - (26 %), les articulations du genou - 5 (10 %). Dans une moindre mesure, il affecte les articulations des membres supérieurs – articulations du poignet - 1 (2 %) sont touche. Dans le groupe des patients examinés, l’arthrite avec une évolution chronique etais dominante 43 (86 %) et seulement une petite proportion de patients avais une évolution récurrente - 7 (14 %). Selon les études instrumentales et de laboratoire, une partie importante était néphrite tubulo-interstitielle avec diathèse acide urique - 33 (66 %), et une partie plus petite de néphrolithiase - 7 (14 %). Parmi les patients de goutte interrogés prévalent les patients diagnostiqués avec SM - 28 (56 %), et pas de SM dans 22 cas (44 %). Par incidence des composants SM prévaut la pression artérielle systolique > 135mmHg chez 48 (96 %), le tour de taille > 94 cm chez 28 (56 %), les triglycérides > 1,7 à 18 (36 %), le glucose > 6.1 chez 24 (48 %), et réduit cholestérol HDL chez 20 (40 %). Chez les patients souffrant de goutte, une diminution du débit de filtration glomérulaire inférieur à 60 ml/min a été détectée dans 18 (64 %) des patients avec SM et 10 (45 %) patients sans SM.