Impact de la chimiothérapie sur la qualité de vie chez les patients atteints de cancer bronchopulmonaire non à petites cellules au stade avancé

Impact de la chimiothérapie sur la qualité de vie chez les patients atteints de cancer bronchopulmonaire non à petites cellules au stade avancé

Affiches scientifiques Ourari-Dhahri B, Zaibi H, Ben Amar J, El Gharbi L, Abaccar M, Azzabl S, et al. Symptômes et histoire naturelle de la bronchopneum...

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Affiches scientifiques Ourari-Dhahri B, Zaibi H, Ben Amar J, El Gharbi L, Abaccar M, Azzabl S, et al. Symptômes et histoire naturelle de la bronchopneumopathie chronique obstructive en milieu hospitalier. Tunisie Med 2014 ;92(1) :12—7.

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https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.440

Les facteurs prédictifs de survenue des exacerbations dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

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Les patients porteurs de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) associée à un diabète type 2 sont-ils plus réhospitalisés pour exacerbations que les non-diabétiques ? K. Deghdegh 1,∗ , K. Amoura 1 , F. Khallouf 1 , L. Belaid 2 , Z. Amokrane 3 , R. Benali 1 1 Faculté de médecine, Annaba, Algérie 2 STMR.EPSP, Annaba, Algérie 3 Pneumologie, CHU, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Deghdegh) Introduction Les comorbidités au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) peuvent influencer indépendamment le pronostic. Il est recommandé de les rechercher et les traiter correctement. Parmi ces comorbidités le diabète non insulinodépendant ou type 2 (DT2). La prévalence du DT2 chez les patients porteurs de BPCO peut atteindre 21 % [1]. Il est bien établi que le DT2 au cours de la BPCO est significativement associé à une augmentation de la mortalité, l’allongement de la durée d’hospitalisation et au déclin de la fonction respiratoire, néanmoins son impact sur le risque de réhospitalisation est controversé. L’hypothèse de notre étude est de savoir si les patients porteurs de BPCO associée à un TD2 sont plus réhospitalisés pour exacerbations que les non-diabétiques ? Méthodes Étude prospective observationnelle de 4 ans (01.01.2013 au 31.12.2016), qui a concerné tous les patients hospitalisés pour exacerbation de BPCO. (EABPCO) : 217 cas tous de sexe masculin ont étés inclus. Les définitions de la BPCO et du DT2 retenues sont respectivement celles du GOLD et de l’OMS. Un mois après l’hospitalisation nous avons recueilli pour chaque cas, les données, les comorbidités, l’IMC, le périmètre abdominal, une spirométrie avec test de réversibilité, et un bilan biologique comportant une glycémie à jeun, HBA1c, cholestérol, LDL, HDL, CRP, Chaque patient a été suivi 12 mois et le nombre de réhospitalisations pour EABPCO a été noté. La population d’étude a été répartie en 2 groupes G1 (BPCO + DT2) et G2 (BPCO). Le consentement des patients a été obtenu. L’analyse statistique par le Minitab16. L’odds ratio pour le risque de réhospitalisation a été calculé. Taux significatif p < 0,05. Résultats Sur les 217 cas : G1 = 28 patients (12,9 %) avaient un DT2 ; G2 = 189 (87,1 %) n’avaient pas de DT2. L’âge moyen dans G1 : 69 ± 12 ans dans le G1 : 64 ± 08 ans (p = 0,06). Dans le G1 : la glycémie moyenne 7,3 ± 81, HBA1c moyenne 6,13. Le VEMS était plus bas et l’HDL ; le cholestérol et l’indice de comorbidités plus élevés dans le G1 avec une corrélation significative. Onze sur 28 (39 %) patients dans le G1 et 61/189 (32,27 %) patients dans le G2 ont étés réhospitalisés au moins 1 fois (p = 0,02) mais OR après ajustement aux facteurs de risque n’est pas significatif. (OR ; IC95 %) 1,3728 (0,6670—1,2255). Conclusion Une des comorbidités fréquentes au cours de la BPCO : le DT2 est fréquent 12,9 % dans notre étude ; mais il ne semble pas constituer un facteur de risque de réhospitalisation pour EABPCO. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.441

B. Oujidi 1,∗ , A. Bennani 2 , Y. Berrabah 2 Service de pneumologie B, Oran 1, Algérie 2 Service de pneumologie, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Oujidi)

Introduction La BPCO constitue un enjeu majeur de santé publique à l’échelle mondiale, compte tenu de sa progression et de ses conséquences sur la qualité de vie des patients. La survenue des exacerbations, leurs fréquences déterminent le profil évolutif de la maladie et sont considérées comme facteurs ayant un impact péjoratif. L’objectif de l’étude est de décrire les facteurs pronostics liés à la survenue de l’exacerbation et de décrire les caractéristiques cliniques des malades BPCO présentant une comorbidité cardiovasculaire. Méthodes Étude longitudinale de type pronostique, sur cohorte historique de malades suivis en consultation BPCO du service de pneumo-phtisiologie du CHU Oran. Pour rechercher les facteurs de risque de la survenue d’exacerbation, identifiées en consultation, une analyse par régression de Cox a été réalisée. Les données ont été saisies et analysées avec le logiciel SPSS version 19. Résultats Sur 231 malades inclus, 48 % des sujets ont présenté au moins une exacerbation de BPCO. Cinquante-cinq pour cent des malades avaient une comorbidité cardiovasculaire, qui étaient associés au score m MRC de la dyspnée (p = 0,001) ; au score CAT de la qualité de vie (p = 0,01) et au GOLD 2011 (p = 0,02). En analyse multivariée, le model final a retenu les facteurs prédictifs de survenue d’exacerbation qui étaient ; les cardiopathies ischémiques, avec un hazard ratio de 3,547 IC95 % [1,284—9,789], p = 0,01 et le grade D de la classification GOLD 2011 avec hazard ratio de 5,783 IC95 % [2,516—13,289], p = 10−3 . Conclusion Il est important de développer et de standardiser les outils d’identifications des exacerbations pour le patient et pour le médecin. Comme il est impératif d’intégrer le suivi des BPCO dans un cadre pluridisciplinaire pour la prise en charge des comorbidités cardiovasculaires qui restent les plus fréquentes pour cette pathologie progressive et handicapante. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.442

PO18 - Cancer : traitement 438

Impact de la chimiothérapie sur la qualité de vie chez les patients atteints de cancer bronchopulmonaire non à petites cellules au stade avancé N. Belloumi ∗ , H. Mrassi , I. Bachouche , S. Jrad , F. Chermiti Ben Abdallah , S. Fenniche Service de pneumologie, pavillon 4, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Belloumi) Introduction La préservation de la qualité de vie chez les patients atteints de cancer bronchopulmonaire (CBP) au stade avancé constitue un vrai challenge pour le pneumologue vue l’impact de la

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24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020

maladie et des thérapeutiques proposées, y compris la chimiothérapie (CT). But Évaluation objective des capacités physiques et psychosociales chez les patients suivis pour CBP non à petites cellules (CNPC) au stade avancé avant et après CT. Analyse statistique des facteurs corrélés au maintien et à la dégradation de la qualité de vie. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective menée sur les patients suivis dans notre service pavillon 4 de l’hôpital A.-Mami-Ariana pour CNPC au stade avancé sous CT. Après consentement, ils ont tous répondu, avant et après la fin de la CT, aux questionnaires : QLQ-C30 (version arabe en dialectal tunisien) : 15 items regroupés en items de symptômes, items de performances et qualité de vie globale. HAD (version arabe en dialectal tunisien) : 14 questions aboutissant à deux scores pour l’humeur anxieuse et l’humeur dépressive. Résultats Soixante-quatre patients de sexe masculin étaient inclus. L’âge moyen était de 62,9 ans ± 8,18. Tous les patients étaient tabagiques avec une consommation journalière moyenne de 22 cigarettes. Des antécédents respiratoires étaient retrouvés chez 30 patients (47 %). Le PS était inférieur ou égal à 1 pour 62,5 % des patients. La dyspnée était notée dans 59 % des cas et la douleur thoracique dans 30 % des cas. L’indice de masse corporelle moyen était de 22. Une humeur dépressive était retrouvée avant CT chez 25 % des patients VS 34 % après la CT. Une humeur anxieuse était présente chez 17 % des patients avant et après CT. Le coefficient moyen des symptômes avant CT était de 22 % vs 25 % après CT. La différence était significative en cas de présence d’humeur dépressive (23,7 vs 34,4 ; p = 0,016). Le coefficient moyen des performances est passé de 71,3 à 55,3 après CT. Cette dégradation était significative dans les sous-groupes : troubles de l’humeur (p = 0,01) et PS à 0 (p = 0,038). De même, le coefficient moyen de la vie globale s’est dégradé de fac ¸on significative pour les sous-groupes : PS ≥ 2 (p = 0,028) et troubles anxio-dépressifs (p = 0,001). Conclusion À la fin de la CT, les patients présentent des symptômes plus sévères ainsi qu’une dégradation des capacités physiques et psychosociales, surtout en cas de troubles de l’humeur, de dénutrition et de mauvais état général. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.443 439

RELAY : étude de phase 3 internationale en double aveugle et randomisée comparant l’erlotinib (ERL) associé au ramucirumab (RAM) ou à un placebo (PL) comme traitement de première ligne chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique avec une mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFRm) D. Moro-Sibilot 1,∗ , K. Nakagawa 2 , E.B. Garon 3 , T. Seto 4 , M. Nishio 5 , S. Ponce Aix 6 , C.H. Chiu 7 , K. Park 8 , S. Novello 9 , E. Nadal 10 , F. Imamura 11 , K. Yoh 12 , J.Y. Shih 13 , K. Hung Au 14 , S. Enatsu 15 , A.H. Zimmermann 16 , B. Frimodt-Moller 17 , C.M. Visseren Grul 18 , M. Reck 19 1 CHU de Grenoble, Grenoble, France 2 Department of medical oncology, Kindai University Faculty of Medicine, Osaka, Japon 3 David Geffen School of Medicine, University of California, Los Angeles, États-Unis 4 National Kyushu Cancer Center, Fukuoka, Japon 5 Department of Thoracic Medical Oncology, The Cancer Institute Hospital of Japanese Foundation for Cancer Research, Tokyo, Japon 6 Hospital 12 de Octubre, Madrid, Espagne

7 Taipei Veterans General Hospital, Taipei, Taïwan, République de Chine 8 Samsung Medical Center, Division of Hematology/Oncology, Sungkyunkwan University School of Medicine, Seoul, République de Corée 9 Department of Oncology, University of Turin, Orbassano, Italie 10 Institut Català d’Oncologia, L’Hospitalet, Barcelona, Espagne 11 Osaka Medical Centre for Cancer and Cardiovascular Diseases, Osaka, Japon 12 National Cancer Centre Hospital East, Kashiwa, Japon 13 Department of Internal Medicine, National Taiwan University Hospital, Taipei, Taïwan, République de Chine 14 Queen Elizabeth Hospital, Kowloon, Hong Kong 15 Lilly Research Laboratories Japan, Kobe-Shi, Japon 16 Eli Lilly & Co, Indianapolis, États-Unis 17 Eli Lilly and Company, Copenhagen, Danemark 18 Lilly Oncology Europe, Utrecht, Pays-Bas 19 LungenClinic, Airway Research Center North (ARCN), German Center for Lung Research (DZL), Grosshansdorf, Allemagne ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Moro-Sibilot)

Introduction Le double blocage des voies de l’EGFR et du VEGFR dans le traitement du CBNPC EGFRm augmente l’efficacité antitumorale vs l’inhibition seule de l’EGFR. L’étude RELAY (NCT02411448) a évalué l’efficacité et la tolérance de l’ERL, un inhibiteur de tyrosine kinase anti-EGFR considéré comme un des standards de traitement, associé au RAM, un anticorps monoclonal IgG1 humain qui inhibe le VEGFR2, ou au PL comme traitement de première ligne (1L) du CBNPC métastatique EGFRm. Méthodes Critères d’inclusions : patients atteints de CBNPC métastatique non traité présentant une délétion de l’exon 19 (del) ou une mutation exon L858R et sans métastase cérébrale. Les patients randomisés (1 :1) ont été traités par ERL (150 mg/jour) + RAM (10 mg/kg/2 sem.) ou par ERL + PL, et stratifiées selon le sexe, la région géographique (Asie de l’Est vs autre), le statut EGFRm (Ex19del vs mut L858R) et la méthode de test de l’EGFR (Therascreen® /Cobas® vs autre). Le critère principal était la survie sans progression (SSP) évaluée par les investigateurs. Les autres objectifs secondaires incluaient le taux de réponse objective (TRO), la durée de réponse (DdR), la SSP2, la SG, la tolérance et la détection de mutation T790 M plasmatique (Guardant® NGS). Résultats Au total 449 patients ont été randomisés. Les caractéristiques à l’inclusion étaient bien équilibrées entre les deux groupes de traitement : 77 % de patient d’origine asiatique, 63 % de femme, 54 % Ex19del. Le traitement par RAM + ERL a significativement prolongé la SSP, la DdR et la SSP2 (voir Tableau 1). Les EI reliés au traitement de grade > 3 étaient plus fréquents avec le traitement par RAM (72 %) par rapport au PL (54 %), avec principalement une hypertension (24 % vs 5 %, pas de grade 4) ; avec 1 décès (hémothorax) relié au traitement dans le bras RAM et aucun dans le bras PL. Les taux d’EGFR T790M+ au moment de la progression seront également communiqués (Tableau 1). Conclusion Le traitement de 1L par RAM + ERL est associé à un allongement de la SSP pour les patients atteints de CBNPC métastatique EGFRm. Le profil de tolérance est cohérent avec les profils de sécurité ayant été mis en évidence antérieurement pour le RAM et ERL.