Efficacité en vie réelle de nivolumab chez les patients octogénaires atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules au stade avancé en France (étude UNIVOC)

Efficacité en vie réelle de nivolumab chez les patients octogénaires atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules au stade avancé en France (étude UNIVOC)

Affiches scientifiques 4 étaient similaires entre les 2 cohortes ; dans la cohorte A1, les EILT de grade 3—4 étaient numériquement plus élevés dans le s...

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Affiches scientifiques 4 étaient similaires entre les 2 cohortes ; dans la cohorte A1, les EILT de grade 3—4 étaient numériquement plus élevés dans le sous-groupe APP vs le sous-groupe ECOG PS 2. Le taux de réponse objective était de 25 % dans la cohorte A1 (ECOG PS 2, 20 % ; APS, 37 %) et 35 % dans la cohorte A. La survie sans progression (SSP) était numériquement plus courte dans la cohorte A1 que dans la cohorte A ; une charge mutationnelle élevée (≥ 10 mut/Mb) et une expression plus élevée du PD-L1 (≥ 1 % ou ≥ 50 %) étaient associées à une SSP numériquement plus longue dans les deux cohortes A1 et A (Tableau 1). Conclusion Le traitement en première ligne par nivolumab en association à l’ipilimumab fait état d’un profil de sécurité similaire dans des populations particulières de patients présentant un CBNPC avancé, y compris celles avec un ECOG PS 2. Les patients dont la tumeur présentait une charge mutationelle ou une expression de PD-L1 élevée semblaient bénéficier d’une meilleure efficacité. Tableau 1 CheckMate 817 cohort A1 et cohort A, données de sécurité et efficacitéa .

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Excepté : F. Barlesi : personal fees and nonfinancial support from Bristol-Myers Squibb, during the conduct of the study ; personal fees from AstraZeneca, Bayer, Bristol-Myers Squibb, Boehringer—Ingelheim, Eli Lilly Oncology, F. Hoffmann—La Roche Ltd, Novartis, Merck, MSD, Pierre Fabre, Pfizer and Takeda, outside the submitted work. S. Li, J. Fiore, H. Chang, A. Acevedo : employés Bristol-Myers Squibb.

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Faculté de pharmacie, Grenoble, France HEVA, Lyon, France 6 CHU de Rennes, hôpital Ponchaillou, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.E. Cotté) 5

Introduction En France, environ 10 % des patients diagnostiqués avec un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) sont octogénaires. L’efficacité du nivolumab dans cette population spécifique est peu connue et les données de vie réelle représentent une source d’information pertinente. Le but de cette étude était de décrire l’utilisation et l’efficacité du nivolumab chez les patients âgés de 80 ans et plus. Méthodes À partir des données hospitalières du PMSI, une cohorte rétrospective, regroupant tous les patients atteints de cancer bronchique (code CIM10 : C34*) et ayant initié nivolumab en 2015—2016 après une chimiothérapie, a été suivie jusqu’au 31 décembre 2017 (suivi minimum de 12 mois). Les caractéristiques des patients (données démographiques, comorbidités, antécédents de traitement) ont été recherchées selon deux populations distinctes : ≥ 80 ans et < 80 ans. Le temps avant arrêt du traitement du nivolumab (time to discontinuation [TTD]) et la survie globale (SG) ont été estimés par la méthode de Kaplan—Meier. Résultats Parmi les 10 452 patients atteints de CPNPC initiant nivolumab pendant la période d’inclusion, 514 (4,9 %) étaient âgés de 80 ans ou plus. L’âge moyen à l’initiation du groupe octogénaire était de 82,5 ans (± 2,4) vs 62,8 ans (± 8,8) pour le reste de la cohorte. Les patients octogénaires étaient plus fréquemment des hommes (p < 0,001) et souffraient plus fréquemment d’hypertension et de diabète (p < 0,001). En revanche, les métastases cérébrales, l’insuffisance rénale, la BPCO, l’insuffisance pulmonaire et les autres maladies pulmonaires chroniques étaient significativement moins fréquentes dans le groupe octogénaire (p < 0,001). Les courbes de TTD ont permis d’estimer des médianes de durée de traitement identiques entre les deux groupes (2,8 mois). La SG médiane était similaire (≥ 80 ans : 11,5 mois contre ≥ 80 ans ; < 80 ans : 11,6 mois) et les taux de survie à 1 an et 2 ans étaient également comparables. Les résultats pour les deux groupes sont présentés dans le Tableau 1. Conclusion Parmi les patients initiant nivolumab au cours de la période d’étude, seul un faible pourcentage étaient âgés de 80 ans ou plus (< 5 %). Le profil de ces patients âgés suggère une sélection prudente par les cliniciens pouvant participer à la similarité des résultats de survie avec la population non âgée. Tableau 1

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Efficacité en vie réelle de nivolumab chez les patients octogénaires atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules au stade avancé en France (étude UNIVOC) J.B. Assié 1 , F.E. Cotté 2,∗ , M. Giaj Levra 3 , C. Calvet 2 , A.F. Gaudin 2 , V. Grumberg 4 , R. Jolivel 5 , B. Jouaneton 5 , C. Chouaïd 1 , R. Corre 6 1 GRC OncoTho Paris Est, CHI de Créteil, Créteil, France 2 Bristol-Myers Squibb, Rueil-Malmaison, France 3 Centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (CHUGA), Grenoble, France

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Excepté : F.E. Cottéé, C. Calvet : employés par Bristol-Myers Squibb. M. Giaj Levra : subvention de recherche

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24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020

pa Bristol-Myers Squibb. A.F. Gaudin : employé par Bristol-Myers Squibb. R. Jolivel, B. Jouaneton : employés par HEVA, prestataires pour Bristol-Myers Squibb. C. Chouaïd : consultant pour BristolMyers Squibb.

Bristol-Myers Squibb. M. Giaj Levra : subvention de recherche par Bristol-Myers Squibb. C. Calvet, A.F. Gaudin, F.E. Cotté : employés par Bristol-Myers Squibb. R. Jolivel, B. Jouaneton : employés par HEVA, prestataires pour Bristol-Myers Squibb.

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Nivolumab dans le cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) à un stade avancé : résultats d’une cohorte rétrospective nationale franc ¸aise (étude UNIVOC)

Résultats à 5 ans des essais cliniques randomisés de phase III CheckMate (CM) 017/057 : nivolumab vs docétaxel dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé après un traitement antérieur

C. Chouaïd 1 , M. Giaj Levra 2 , R. Corre 3 , C. Calvet 4 , A.F. Gaudin 4 , V. Grumberg 5 , R. Jolivel 6 , B. Jouaneton 6 , J.B. Assié 1 , F.E. Cotté 4,∗ 1 GRC OncoThoParisEst, CHI de Créteil, Créteil, France 2 Centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes (CHUGA), Grenoble, France 3 CHU de Rennes, hôpital Ponchaillou, Rennes, France 4 Bristol-Myers Squibb, Rueil-Malmaison, France 5 Faculté de pharmacie, Grenoble, France 6 HEVA, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.E. Cotté) Introduction L’anti-PD-1 nivolumab a démontré une supériorité en survie globale (SG) dans deux essais de phase III par rapport au docétaxel chez des patients prétraités atteints de CBNPC de type squameux (Sq) et non squameux (NSq) au stade avancé. L’objectif était de décrire, en vie réelle et selon l’histologie du CBNPC, les caractéristiques et la SG des patients franc ¸ais traités par nivolumab. Méthodes À partir des données hospitalières du PMSI, une cohorte rétrospective regroupant tous les patients atteints de CBNPC (CIM10 : C34*) prétraités par chimiothérapie ayant initié nivolumab en 2015—2016 a été suivie jusqu’au 31 décembre 2017 (suivi minimum de 12 mois). Les caractéristiques des patients (démographiques, comorbidités, antécédents de traitement) ont été récupérées selon le groupe histologique. Le temps avant arrêt du traitement (TTD) et la SG ont été estimés par la méthode de Kaplan—Meier. Résultats La cohorte globale comprenait 10 452 patients. Parmi eux, une majorité (n = 5805 ; 56 %) présentait une histologie NSq. Comparés aux patients Sq (n = 4647), les patients NSq étaient plus jeunes (61,9 vs 66,1 ans ; p < 0,001) et moins fréquemment des hommes (64,3 % vs 79,3 % ; p < 0,001). Ils avaient moins de comorbidités comme l’hypertension (15,8 % vs 23,0 % ; p < 0,001), le diabète (6,7 % vs 11,7 % ; p < 0,001) et la BPCO (8,8 % vs 18,1 % ; p < 0,001). Les métastases cérébrales étaient plus fréquentes chez les patients NSq (22,9 % vs 10,1 % ; p < 0,001). Le délai médian entre le diagnostic de CBNPC et l’initiation de nivolumab était plus long chez les patients NSq (14,2 vs 10,5 mois ; p < 0,001), ainsi que le délai médian entre le 1er traitement systémique et l’initiation de nivolumab (12,0 vs 8,9 mois ; p < 0,001). La TTD du nivolumab était comparable entre les histologies avec une durée médiane de traitement de 2,8 mois dans les deux groupes (p = 0,56). Le taux de patients NSq et Sq encore traités par nivolumab après 6 mois était respectivement de 27,8 % vs 25,7 % (p < 0,001) et, après 12 mois, de 14,6 % vs 12,1 % (p < 0,001). La SG médiane était plus élevée chez les patients NSq (12,6 vs 10,6 mois ; p = 0,004). Les taux de SG des patients NSq et Sq étaient respectivement de 51,1 % vs 45,7 % à 1 an (p < 0,001) et de 29,3 % vs 24,6 % à 2 ans (p < 0,001). Conclusion Cette étude sur une large cohorte rétrospective nationale a permis d’évaluer les caractéristiques des patients et la survie associée au nivolumab en pratique clinique. Pour les deux histologies, les résultats suggèrent une similarité entre les SG en vie réelle et celles observées dans les essais. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Excepté : C. Chouaïd : consultant pour

S. Gettinger 1 , H. Borghaei 2 , J. Brahmer 3 , L.Q.M. Chow 4 , M.A. Burgio 5 , J. De Castro Carpeno 6 , A. Pluzanski 7 , O. Arrieta 8 , O. Aren Frontera 9 , R. Chiari 10 , C. Butts 11 , J. Wojcik-Tomaszewska 12 , B. Coudert 13 , M. Chiara Garassino 14 , N. Ready 15 , E. Felip 16 , M. Alonso Garcia 17 , D. Waterhouse 18 , M. Domine 19 , F. Barlesi 20,∗ , S. Antonia 21 , M. Wohlleber 22 , D.E. Gerber 23 , G. Czyzewicz 24 , D.R. Spigel 25 , L. Crino 5 , W.E.E. Eberhardt 26 , A. Li 27 , S. Marimuthu 27 , E.E. Vokes 28 1 Yale Comprehensive Cancer Centre, New Haven, 06510 CT, États-Unis 2 Fox Chase Cancer Centre, Philadelphia, PA, États-Unis 3 Kidney Kimmel Comprehensive Cancer Centre, Baltimore, MD, États-Unis 4 University of Washington, Seattle Cancer Care Alliance, Seattle, WA, États-Unis 5 Istituto Scientifico Romagnolo per lo Studio e la Cura dei Tumori (IRST) IRCCS, Meldola, Italie 6 Hospital De Madrid, Norte Sanchinarro, CIOCC, Madrid, Espagne 7 Maria Sklodowska-Curie Inst of Oncology, Warsaw, Pologne 8 Instituto Nacional De Cancerología, Mexico City, Mexique 9 Centro de Investigación Clínica Bradford Hill, Santiago, Chili 10 Ospedale S. Maria Della Misericordia, Perugia, Italie 11 Cross Cancer Institute, Edmonton, Ab, Canada 12 Provincial Centre of Oncology in Gda´ nsk, Gda´ nsk, Pologne 13 Centre Georges-Franc ¸ois Leclerc, Dijon, France 14 Instituto Nazionale Per Lo Studio E La Cura, Milano, Italie 15 Duke University Medical Centre, Durham, NC, États-Unis 16 Hospital General Universitari Vall D’Hebron, Barcelona, Espagne 17 Hospital Universitario Virgen Del Rocio, Sevilla, Espagne 18 Oncology Hematology Care, Inc, Cincinnati, OH, États-Unis 19 Hospital Universitario Fundacion Jimenez Diaz, IIS-FJD, Madrid, Espagne 20 Aix-Marseille University, CNRS, INSERM, CRCM, AP—HM, Marseille, France 21 H. Lee Moffitt Cancer Centre, Tampa, FL, États-Unis 22 Robert Bosch Cancer Centre, Gerlingen, Allemagne 23 UT Southwestern Medical Centre, Dallas, TX, États-Unis 24 John Paul II Hospital, Kraków, Pologne 25 Sarah Cannon Research Institute, Tennessee Oncology, PLLC, Nashville, TN, États-Unis 26 Universitaetsmedizin Essen und Ruhrlandklinik, Essen, Allemagne 27 Bristol-Myers Squibb, Lawrence Township, NJ, États-Unis 28 University of Chicago Medicine and Biologic Sciences Division, Chicago, IL, États-Unis ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Barlesi) Introduction Historiquement, la survie des patients atteints de CBNPC avancé était médiocre, avec des taux à 5 ans < 5 % avec une chimiothérapie conventionnelle. Nivolumab a démontré une amélioration de la survie globale (SG) par rapport au docétaxel sur la base de deux essais randomisés de phase III, CM 017 (épi-