Impact de la TEP sur la décision de traitement et la définition du volume cible dans la maladie de Hodgkin — résultats définitifs partie clinique

Impact de la TEP sur la décision de traitement et la définition du volume cible dans la maladie de Hodgkin — résultats définitifs partie clinique

Abstracts / Cancer/Radiothérapie 11 (2007) 382–430 dans 3 % des cas. Une scanographie du rachis a été réalisée chez 44 % des patients et complétée d’...

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Abstracts / Cancer/Radiothérapie 11 (2007) 382–430

dans 3 % des cas. Une scanographie du rachis a été réalisée chez 44 % des patients et complétée d’une IRM médullaire dans 36 % des cas. Elles ont révélé des signes d’atteinte médullaire. Chez 76 % des patients, la maladie était évoluée au moment du diagnostic (stades II et III) avec une prédominance pour le stade III (59 %). Sur le plan thérapeutique, une chimiothérapie a été pratiquée chez 91 % des patients à base de melphalan et prednisone dans 50 % des cas et associée à la vincristine et au cyclophosphamide dans 29 % avec un nombre moyen de cures évalué à 8,7. La maladie a été stabilisée chez 21 % des patients. Une radiothérapie a été délivrée dans 82 % des cas. Le rachis était le principal site d’irradiation avec une dose moyenne de 38 Gy. Elle était à visée antalgique dans 50 % des cas et à visée décompressive dans 32 % des cas. Conclusion. – Le myélome multiple est une hémopathie de diagnostic souvent facile, cependant tardif avec une forte masse tumorale, et un pronostic très réservé jusqu’à nos jours. Le traitement est basé sur la chimiothérapie ; la radiothérapie est utilisée dans un but antalgique ou de compressif. Beaucoup d’espoir est mis dans les analogues de la thalidomide.

P118 Impact de la TEP sur la décision de traitement et la définition du volume cible dans la maladie de Hodgkin — résultats définitifs partie clinique P. Pommiera, S. Dussarta, S. Chabauda, V. Beckendorffb, T. Girinskyc, J.-L. Lagranged, T.-D. Nguyene, P. Romestaingf, F. Giammarilea, C. Carriea a Centre Léon-Bérard, Lyon, France b Centre Alexis-Vautrin, Vandœuvre-lès-Nancy, France c Institut Gustave-Roussy, Villejuif, France d Hôpital Henri-Mondor, Créteil, France e Institut Jean-Godinot, Reims, France f Centre hospitalier Lyon-Sud, Pierre-Benite, France Objectif de l’étude. – Tester l’impact réel de la TEP-scanographie au 18-FDG sur la décision et les modalités de la radiothérapie dans la maladie de Hodgkin. Patients et méthodes. – Entre janvier 2004 et janvier 2006, 137 patients atteints d’une maladie de Hodgkin de stade I ou II ont été inclus dans une étude nationale médicoéconomique dans le cadre du programme STIC (soutien aux thérapeutiques innovantes et coûteuses). Onze centres anticancéreux ont participé à cette étude testant l’impact de la TEP sur la décision de traitement, la délinéation du volume cible et la dose prescrite. Tous les patients ont été examinés par le médecin référent sans connaissance des résultats de la TEP réalisée avant la décision finale de radiothérapie : un premier plan de traitement était décidé, puis les résultats de la TEP étaient révélés au médecin radiothérapeute responsable. La connaissance des résultats pouvait entraîner des modifications dans la décision thérapeutique (report ou annulation de la radiothérapie) ou des modifications de la délinéation, du plan de traitement, ou de la dose. L’impact de la TEP a été évalué sur les modifications du plan de traitement, la consommation de temps engendrés et les coûts éventuellement induits par des examens complémentaires. Résultats et conclusion. – L’analyse a été réalisée sur 124 patients dont 16 enfants. Des signes cliniques étaient présents chez 34 % des patients. La pathologie était majoritairement de type 2 (82 %) avec une localisation sus-diaphragmatique dans 95 % des cas. La maladie était de grade I dans 16 % des cas et chez tous les enfants elle était de stade II. La TEP a entraîné une nouvelle dosimétrie pour 11,4 % des inclus. Au final, la décision de radiothérapie a été annulée pour six patients (4,8 %). Chez 16 patients (12,9 %), la TEP a entraîné une modification du protocole de radiothérapie. Ces modifications concernaient 14 adultes et deux enfants, et portaient sur la dose totale (11 patients), la dose par séance (un patient), le volume total (cinq patients), le nombre de champs (six patients) ou le nombre de volumes (six patients).

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Divers P119 Résultats de la deuxième campagne de dépistage du cancer du sein dans le Finistère M. Mullera, P.-F. Duprea, N. Wonga, Y. Follb, O. Pradiera, M. Colleta a CHU, Brest, France b ADEC 29, Brest, France Objectif de l’étude. – Depuis 2004, le dépistage organisé du cancer du sein est généralisé à l’ensemble du territoire français. Dans le Finistère, sous l’égide de l’ADEC (Association de Dépistage des Cancers) 29, ce dépistage organisé, est en place depuis 2003. La deuxième campagne (15 janvier 2005 – 14 janvier 2007) vient de s’achever. L’objectif de ce travail était de présenter les résultats. Patientes et méthodes. – Les femmes de 50 à 74 ans inscrites dans les fichiers des différentes caisses d’assurance maladie ont été invitées à ce dépistage. Il comprenait un examen clinique et une mammographie bilatérale avec 2 incidences : face et oblique externe. Cette mammographie a été interprétée par deux radiologues. La classification de l’ACR (American College of Radiology) été utilisée. Les mammographies classées 3, 4, 5 selon l’ACR ont été considérées comme anormales. Résultats. – Parmi les 127885 femmes qui ont été invitées, 6271 femmes ont été exclues et 75236 dépistages ont été réalisés, soit un taux de participation de 59,8 %. L’âge moyen était de 61 ans. Au total, 99,9 % des femmes ont eu un examen clinique, 82 femmes ont refusé l’examen clinique et 16 n’ont pas été examinées. Le nombre de femmes ayant eu une mammographie antérieure de moins de 3 ans était de 63055, soit 83 %, et le nombre de femmes n’ayant pas eu antérieurement de mammographie était de 5369, soit 7,1 %. Le taux de mammographie anormal était de 4 %. La répartition des cas selon la classification de l’ACR était la suivante : ACR 0, 0,03 %, ACR I, 13,33 %, ACR II, 82,63 %, ACR III, 2,91 %, ACR IV, 0,78 %, ACR V, 0,32 %. Entre les deux lectures, 289 étaient discordantes. Le nombre de cancers dépisté était de 422, dont 346 (82 %) invasifs et 76 (18 %) in situ. La taille moyenne est de 18 mm, 33,5 % étaient de moins de 10 mm et 75,2 % de 20 mm, 67,1 % de ces cancers invasifs étaient sans envahissement ganglionnaire. Au total, 681 biopsies ont été réalisées avec une valeur prédictive positive de 62 % ; 259 biopsies ont été effectuées pour des lésions bénignes. Le temps moyen écoulé entre la date du dépistage et celle d’envoi des résultats était de 16 jours. Le temps moyen écoulé entre la date du dépistage et celle du diagnostic de cancer était de 57 jours. Le temps moyen écoulé entre la date du dépistage et la date d’arrivée des clichés était de 7 jours. Le temps moyen écoulé entre la date d’arrivée des clichés et celle de seconde lecture était de 4 jours. Le temps moyen écoulé entre la date de seconde lecture et celle d’envoi des résultats était de 4 jours. Conclusion. – Avec un taux de participation de 59,8 %, le Finistère fait partie des meilleures régions françaises. Les femmes qui participent à ce dépistage en ont, a priori, compris l’intérêt, puisque 83 % d’entre elles avaient une mammographie antérieure récente (< 3 ans). Mais, un certain nombre d’indicateurs de qualité du dépistage, selon le référentiel européen (RE), sont à améliorer dans nôtre région : le taux de participation (RE > 70 %), la valeur prédictive positive de la biopsie (RE = 75 %) et la proportion de cancers dépistés sans envahissement ganglionnaire (RE > 70 %).

P120 La faisabilité de la chimioradiothérapie concomitante dans le traitement des tumeurs infiltrantes de la vessie A. Amireche, A. Djemaa, B. Sahli Centre anticancéreux, Constantine, Algérie Objectif de l’étude. – Nous analysons les résultats de la chimioradiothérapie concomitante des tumeurs infiltrantes de vessie.