Affiches scientifiques cas (groupe AN). Une spirométrie est réalisée chez 21 patients et a objectivé un TVO dans cinq cas versus 19 (p = 0,001). Le traitement adapté à chaque stade de sévérité selon le GINA est basé sur l’association de corticoïdes inhalés et béta2mimétiques longue durée d’action dans 87,5 % des cas. L’asthme est contrôlé dans huit cas versus 14 (p = 0,61). Les causes du non-contrôle sont : une cardiopathie dans deux cas versus 1 (p = 0,15), le diabète, le SAOS et la mauvaise observance thérapeutique dans 1 cas chacun dans chaque groupe. Les deux groupes AV et AN ont le même profil clinique et spirométrique de sévérité et le même profil évolutif après un traitement bien adapté. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.167 142
Étude comparative du profil et de la sévérité des asthmes polyallergiques et des asthmes monoallergiques H. Mahou , N. Rouetbi , M.Z. Gharsellaoui , S. Ajina , W. Benzarti , A. Ben Saad , N. Skhiri , S. Joobeur , S. Cheikh M’hamed , H. Mribah , A. El Kamel Service de Pneumologie et d’Allergologie, CHU F. B, Monastir, Tunisie Introduction.— L’allergie joue un rôle important dans l’éclosion et la modulation de la maladie asthmatique. L’intensité de l’allergie évaluée essentiellement par le nombre des allergènes positifs aux tests cutanés allergologiques (TCA) semble influer le profil et la sévérité de l’asthme. But de l’étude.— Évaluer le profil et la sévérité de l’asthme selon l’intensité de l’allergie. Méthodologie.— Étude rétrospective portant sur les dossiers des asthmatiques hospitalisés et/ou suivis à la consultation sur une période de dix ans, en tout 1278 patients ont bénéficié de TCA, 880 avaient un test positif à un ou plusieurs allergènes, 683 avaient un asthme monoallergique et 197 avaient un asthme polyallergique (nombre des allergènes supérieur ou égal à 2). Résultats.— Les asthmatiques polyallergiques étaient significativement plus âgés que les asthmatiques monoallergiques (28,5 ± 11,4 ans versus 25,7 ± 12,4 ans, p = 0,03), avec une fréquence plus élevée d’atteinte féminine (59,5 % vs 51,2 %, p = 0,05). Un besoin thérapeutique plus important (27,4 % des asthmatiques polyallergiques étaient à l’étape 4 et 5 dans l’asthme polyallergique vs 21,8 % dans l’asthme monoallergique, p = 0,05) et un taux plus faible de rémission de l’asthme (2 % dans l’asthme polyallergique vs 5,4 % dans l’asthme monoallergique p = 0,005). Concernant les paramètres fonctionnels, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes (VEMS moyen 88,07 ± 17,9 % dans l’asthme monoallergique vs 90,7 ± 15,5 % dans l’asthme polyallergique p = 0,06). Conclusion.— L’asthme polyallergique s’observe fréquemment chez les femmes avec à un âge plus tardif avec un profil plus sévère. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.168 143
Impact du cycle menstruel sur l’asthme chez la femme O. Bakouh , S. El Machichi Alami , S. Ebongue , I.A. Rhorfi , A. Abid , K. Alaoui Tahiri Service de pneumologie, hôpital Militaire, Rabat, Maroc Les différentes phases du cycle menstruel peuvent être associées à une aggravation des symptômes chez une partie des sujets asthmatiques, sans aucune explication précise de ce phénomène. L’objectif de notre étude prospective est de déterminer l’impact des variations hormonales sur la maladie asthmatique chez la
A53 femme. Pour ceci, nous avons colligé 42 patientes suivies à la consultation d’allergologie de l’HMIMV entre juin et septembre 2012. La moyenne d’âge est de 29 ans avec des extrêmes allant de 16 à 51 ans. On a exclu les dossiers des patientes ayant une mauvaise observance thérapeutique au traitement et celles ayant un asthme mal contrôlé. L’asthme est classé persistant sévère chez 9 % des cas, persistant modéré chez 20 %, persistant léger chez 38 % et intermittent chez 33 % des cas. Sur les 42 patientes interrogées, 17 patientes soient (40,4 %) ont rapporté la survenue d’exacerbation en rapport avec les variations menstruelles, ces exacerbations ayant nécessité le recours aux urgences chez deux patientes. Elles surviennent en phase pré menstruelle chez 12 patientes, et au cours de la phase péri menstruelle chez cinq autres. Sept patientes sont sous contraception orale (cinq ayant un cycle régulier et deux ayant un cycle irrégulier) et dix sans contraception orale (4 ayant un cycle régulier et six un cycle irrégulier). Les 25 patientes restantes n’ont pas rapporté de lien entre leur maladie asthmatique et leur cycle menstruel. Conclusion.— À travers cette étude, nous soulignons l’intérêt d’étudier le rôle des facteurs hormonaux sur le contrôle de l’asthme afin de pouvoir déterminer un éventuel rôle d’un traitement hormonal dans la prise en charge thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.169 144
Asthme aigu grave : à propos de 61 cas M. Terniche , R. Kecili , A. Oulslimane , M. Guerinik Urgences médicochirurgicales, CHU Mustapha, Alger, Algérie Introduction.— L’asthme aigu grave est une crise d’asthme d’évolution inhabituelle, d’installation aiguë, ne réagissant pas au traitement habituelle et mettant en jeu le pronostic vital. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 56 patients hospitalisés au service des urgences médicochirurgicales du CHU Mustapha Alger centre au cours de la période allant de janvier 2010 à février 2012. Résultats.— Il s’agit de 61 patients, avec une prédominance masculine (58 % des cas), l’âge moyen est de 38,6 ans avec des extrêmes de 16 à 75 ans, 57 % des patients sont connus asthmatique alors que l’asthme aigu grave était inaugural chez 43 % patients. Parmi les patients, 33 % des patients étaient intubés avec une durée moyenne de trois jours d’intubation et 32 % avaient des antécédents médicaux pathologiques. La durée moyenne d’hospitalisation était de cinq jours. La cause la plus fréquente de la décompensation reste l’infection pulmonaire. La prise en charge dans notre service a comporté dans tous les cas des séances de nébulisation de B2 mimétiques, des corticoïdes par voie générale et une oxygénothérapie. L’antibiothérapie comportait dans la plus part des cas deux antibiotiques. On a eu 27 % de décès et dans la plus part des cas durant le premier jour d’hospitalisation. Tous les malades étaient mis sous traitement de fond 21,3 % des cas ont été mis sous antihistaminique. Tous nos patients ont bénéficié d’une éducation pour la maladie asthmatique et adresse en consultation d’asthmologie. Conclusion.— L’asthme aigu grave impose une prise en charge urgente le plus souvent en milieu de réanimation. Les facteurs prédictifs sont dominés par l’infection, l’absence de traitement de fond et la mauvaise observance thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.170 145
Influence du tabagisme chez les patients asthmatiques