COMMUNICATIONS
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RParzirnation Incidence du Syndrome de resection transurktrale de prostate Leisner
C’,
’ Dbpartement
Laffon M’, Huguet M’, Quenum M’ Haillot 02, Leroy G’. d’anesthbsie ; 2 service d’urologie CHU Tours
introduction
: Le TURPS (TransUrethral Resection of the Prostate Syndrome) est une complication parfois grave de la resection transurktrale de prostate (RTUP). Son incidence est estimke de 2 % (J Ural, 1989, 141 : 243-7) a IO % (Brit J Uro/, 1990, 66 : 71-S) selon que I’ktude est rktrospective ou prospective. Le but de cette etude prospective de type cohorte &ait de dkterminer I’incidence du TURPS dans notre service et de corkler ses signes cliniques avec les variations de la natrbmie et de la glycocoll6mie.
Matkriel
et mkthodes : Aprbs accord du CCPPRB, tout patient op&& d’une RTUP d’avril 1992 a juin 1994 sous anesthesie g&n&ale ou rachianesthbsie a QB inclus. Les parametres colligks ont &tB : survenue de signes cliniques boquant un TURPS. natrkmies et glycocoll@mies pr6 et postopkratoires, utilisation d’amines pressives. Nous retenions le diagnostic de TURPS devant I’association d’au moins deux signes cliniques appartenant au tableau du TURPS (Ann Fr Anesfh Reanim ; 1992, 11 : 168-77) et d’une glycocoll6mie postopCratoire > 5 fois le taux pr&op&atoire (tbmoin d’une rksorption excessive).
Rdsultats : 214 patients ont Btk inclus. 19 patients ont present6 des signes cliniques &oquant un TURPS. Seuls 10 de ces 19 patients avaient un TURPS ; 4 d’entre eux se carackkisaient par un TURPS grave avec collapsus, associe B une variation de la natremie 2 15 mEq/l et B une glycocollkmie postopkratoire > 40 fois le taux prbop&atoire. Pour les 6 autres patients, les variations de ces valeurs biologiques ne se distinguaient pas des autres patients.
Discussion
: Oans cette btude, I’incidence du TURPS est de 4,7 %. L’association de variations de la natrkmie 2 15 mEq/l et de glycocolkmie postopkratoire > 40 fois le taux prt+op&atoire s’accompagne d’un TURPS grave avec troubles hbmodynamiques s&&es nkessitant le recours aux amines pressives en postop&atoire.
AFFICH6ES
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R~animatiorl
TRANSPLANTATION RENALE CHEZ LES PATIENTS DE PLUS DE 60 ANS.
Mouquet C’, Benalia H2, Chartier- Kastler E2, Bitker M02, Coriat P’. 1. Dkpartment d’Anestht%ie-Rt!aninztion; 2.Unite’ de Transplantation R&ale, CHU Pitie’ - Salpktridre, 43-87 bd de l’H8pital7.5013 Paris. Introduction : En France, l’lge moyen des patients en dialyse est de 56 ans, celui des patients en attente d’une greffe augmente. Dans la littkrature, la mortalit& cardiovasculaire chez les patients Lgks est importante. Le but de cette &de est de comparer le devenir des patients de plus de 60 ans g un groupe contr8le plus jeune, aprks transplantation d’un rein provenant d’un donneur en &at de mort ckrkbrale. La comparaison Porte sur la frdquence de la tubulopathie, des rejets aigus, des complications cardiovasculaires, du diabkte corticoinduit, des infections graves. des tumeurs et sur l’analyse de la survie des greffons et des patients de plus de 60 ans. et miSthodes : Entre le l/10/87 et le Patients 31/12/95, 531 patients ayant eu une transplantation r&ale, ont CtB rkpartis en 2 groupes : 40 patients de plus de 60 ans (Grpel) et 491 patients plus jeunes (Grpe2). Le traitement immunod6presseur (Prednisone, Azathioprine. lymphoglobulines i Ciclosporine) est le m&ne dans les 2 groupes. Les rksultats sont exprimks en moyenne k SD, comparks h l’aide d’un Chi deux. Risultats : dans le Grpe 1. 2 greffons ont CtC perdus (1 hkmorragie veineuse et 1 embolie artkrielle). 11 n’y a pas de diffkrence significative entre les 2 groupes en terme de tubulopathie (15 % vs 13,2%), de rejet aigu (32,5% vs 38,3%), d’infection ti CMV (25% vs 22,6%) ayant nkcessite un traitement par Cymkvan dans 20% des cas Grpe 1 vs lS,l% Grpe 2. Cependant, les patients du Grpe 1 font plus de complications cardiovasculaires 22,S% vs 5% (p