Incidence et facteurs associés aux interruptions de soins médicaux dans une cohorte de patients infectés par le VIH

Incidence et facteurs associés aux interruptions de soins médicaux dans une cohorte de patients infectés par le VIH

S136 18es Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S135–S147 Conclusion L’anémie, avec une prévalence très...

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S136

18es Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S135–S147

Conclusion L’anémie, avec une prévalence très élevée chez les adultes infectés par le VIH, peut être dans notre contexte un véritable motif de dépistage systématique de l’infection à VIH pour l’atteinte de l’objectif 90-90-90 de l’OMS à l’horizon 2020.

VIH-04

Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

T. Maitre 1 , P. Muret 2 , M. Blot 1 , A. Waldner 1 , M. Duong 1 , A. Si-Mohammed 1 , P. Chavanet 1 , S. Aho 1 , L. Piroth 1 1 CHU Fran¸ cois-Mitterrand, Dijon, France 2 CHU Jean-Minjoz, Besan¸ con, France

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http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.327 VIH-03

Facteurs associés à la mortalité par suicide chez les patients vivant avec le VIH : une étude cas-témoin nichée M. Hentzien 1 , A. Kaladjian 2 , P. Pugliese 3 , E. Billaud 4 , C. Allavena 4 , L. Cotte 5 , C. Duvivier 6 , M. Valantin 7 , M. Dramé 1 , F. Bani-Sadr 1 1 CHU Robert-Debré, Reims, France 2 CHU de Reims, Reims, France 3 CHU L’archet, Nice, France 4 CHU de Nantes, Nantes, France 5 CHU de Lyon, Lyon, France 6 CHU Necker, Paris, France 7 CHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France Introduction Les patients vivant avec le VIH (PVVIH) ont un risque de suicide plus élevé que la population générale. Le suicide est la première cause de décès chez les PVVIH en succès immuno-virologique en France. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés à la mortalité par suicide chez les PVVIH en France. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude cas-témoin nichée dans une cohorte nationale franc¸aise multicentrique, à l’ère des trithérapies hautement actives (HAART), de janvier 2000 à juillet 2013. Les cas sont les PVVIH décédés de suicide. La sélection des témoins (jusque quatre témoins pour un cas) a été faite par échantillonnage de densité d’incidence, permettant l’estimation de risques relatifs. Les témoins ont été appariés sur la durée de la séropositivité VIH et le centre clinique. Les variables explicatives potentielles extraites sont les suivantes : âge, sexe, pays d’origine, niveau d’éducation, catégorie socioprofessionnelle, statut marital, statut parental, groupe de transmission du VIH, nadir de CD4, taux de CD4, stade CDC, charge virale VIH, traitement antirétroviral, co-infections VHB et/ou VHC, consommation de tabac, d’alcool, de stupéfiants, antécédent de troubles anxieux, de dépression, de trouble bipolaire, de schizophrénie ou de tentative de suicide, et usage de psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, thymorégulateurs). Un retour au dossier médical a également été effectué pour optimiser l’exhaustivité des données. Une méthode d’imputation multiple a été utilisée pour la gestion des données manquantes. Un modèle de régression logistique conditionnel uni- puis multivarié a permis l’obtention de risque relatifs ajustés. Résultats Parmi 349 patients inclus, 70 étaient des cas et 279 étaient des témoins. En analyse multivariée, une toxicomanie active ou substituée (risque relatif ajusté [RRa] = 3,29, IC95 %[1,10–9,85]), une consommation d’alcool > 20 g/j ou un antécédent d’éthylisme chronique (RRa = 3,56, IC95 %[1,43–8,88]), un antécédent de syndrome dépressif (RRa = 3,76, IC95 %[1,49–9,50]), un antécédent de tentative de suicide (RRa = 5,93, IC95 %[1,58–22,24]), et l’usage de traitements psychotropes (RRa = 6,37, IC95 %[2,56–15,85]) étaient indépendamment associés au suicide réussi, alors que le fait d’avoir des enfants était un facteur protecteur (RRa = 0,23, IC95 %[0,10–0,70]). Conclusion L’identification de facteurs associés à la mortalité par suicide pourrait permettre d’identifier les PVVIH les plus susceptibles de bénéficier d’interventions visant à réduire le risque de suicide. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.328

Intérêts et limites du suivi thérapeutique pharmacologique des antirétroviraux en pratique courante

Introduction Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est un des outils du suivi des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). L’objectif de cette étude est d’évaluer en pratique courante l’utilisation du STP, ainsi que les situations dans lesquelles il apporte un bénéfice thérapeutique. Matériels et méthodes Toutes les PVVIH ayant bénéficié d’au moins un STP entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012 ont été rétrospectivement incluses. Chaque fois qu’un STP a été réalisé, nous avons analysé sa conformité aux recommandations franc¸aises, les concentrations plasmatiques des molécules antirétrovirales, les modifications thérapeutiques consécutives, et l’évolution virologique 6 mois après le premier STP. Résultats Sur 571 PVVIH incluses, 248 (43,4 %) ont bénéficié d’au moins un STP de leur traitement antirétroviral. Le STP était conforme aux recommandations chez 120 patients (48 %). Les STP réalisés conformément aux recommandations mettaient plus fréquemment en évidence des concentrations en dehors de l’intervalle thérapeutique (107 [28,4 %] vs. 74 [19,6 %] p = 0,03), en particulier lorsque motivés par un échec virologique (156 [41,5 %] vs. 110 [29,2 %] p = 0,09). Au total, 56 patients (22,6 %) ont bénéficié d’une modification de leur traitement antirétroviral, consécutive au STP. Les inhibiteurs de protéase, les inhibiteurs non nucléotidiques de la transcriptase inverse et le raltégravir étaient consécutivement plus souvent modifiés lorsque la concentration plasmatique était en dehors de l’intervalle thérapeutique (p = 0,008, p = 0,05 et p = 0,02, respectivement). Au final, seuls 44 STP (11,7 %) ont mis en évidence une concentration en dehors de l’intervalle thérapeutique motivant une modification du traitement avec un contrôle virologique VIH confirmé 6 mois après. Conclusion Si le bénéfice global du STP en pratique courante peut apparaître modéré lorsqu’il est pratiqué largement, il est d’un intérêt lorsqu’il est réalisé dans le cadre défini par les recommandations. Il n’est pas, à l’échelon individuel, un outil de décision en soi, mais un outil utile lorsqu’intégré à une approche globale incluant le contexte clinique et virologique. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.329 VIH-05

Incidence et facteurs associés aux interruptions de soins médicaux dans une cohorte de patients infectés par le VIH A. Fournier 1 , K. Champenois 1 , E. Papot 1 , E. Bouvet 2 , R. Landman 2 , J. Parienti 3 , R. Verdon 3 , Y. Yazdanpanah 1 1 Université Paris Diderot, France 2 Hôpital Bichat, AP–HP, France 3 CHU de Caen, France Introduction La rétention dans le soin est cruciale pour réduire la mortalité et la morbidité des personnes vivant avec le VIH et pour atteindre l’objectif fixé par l’ONUSIDA d’ici 2020 : 90 % des personnes traités par antirétroviraux avec une charge virale indétectable. L’infection par le VIH étant devenue une maladie chronique, le défi est de faciliter et de maintenir le suivi des patients. L’objectif de notre étude était d’estimer l’incidence des interruptions de soins médicaux (ISM) et d’identifier les patients à risque d’ISM en France. Matériels et méthodes Nous avons estimé l’incidence d’ISM chez 4796 personnes infectées par le VIH suivies dans une cohorte hospitalière, entre le 1er janvier 2010 et le 31 mai 2016. Nous avons inclus les patients majeurs vus au moins deux fois dans le service entre le 1er janvier 2010 et le 31 octobre 2014. Les patients étaient considérés en ISM s’ils n’avaient eu aucun contact médical à l’intérieur ou à l’extérieur de l’hôpital pendant 18 mois ou plus, qu’ils reviennent ou non dans le système de soins après l’interruption. Pour chaque cas d’ISM,

18es Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S135–S147 nous avons recherché activement toutes les consultations et bilans biologiques dans leur dossier médical informatisé, et en interrogeant leur infectiologue et leur médecin traitant. Nous avons recueilli des données socio-démographiques, cliniques et immuno-virologiques au moment du diagnostic du VIH et pendant la durée de suivi dans l’étude grâce à une base de données complétées prospectivement par les médecins. Un modèle de Cox multivarié a permis d’identifier les facteurs associés à une ISM. Résultats Au total, 617 patients ont présenté ≥ 1 ISM dans leur suivi soit un taux d’incidence d’ISM de 2,5 pour 100 personnes-années (intervalle de confiance à 95 % [IC95 %] = 2,3–2,7). Les facteurs indépendamment associés à l’ISM étaient un délai entre le diagnostic du VIH et la prise en charge du VIH > 6 mois (hazard ratio [HR] = 1,05 ; IC95 % = 1,02–1,08) et ne pas avoir de médecin traitant (HR = 2,36 ; IC95 % = 2,0–2,79). Les patients nés en Afrique subsaharienne interrompaient moins souvent leur prise en charge médicale que ceux nés en France (HR = 0,75 ; IC95 % = 0,62–0,90). Pendant le suivi, le risque d’ISM augmentait quand le taux de CD4 était ≤ 350/mm3 (HR = 2,80 ; IC95 % = 1,98–4,0 vs. > 500/mm3 ) et quand le patient n’était pas traité par antirétroviraux (HR = 3,63 ; IC95 % = 2,87–4,61). Conclusion L’incidence d’ISM dans cette cohorte hospitalière franc¸aise est inférieure aux données antérieures. Cela montre que les interventions déjà mises en place dans cet hôpital pour soutenir psychologiquement et socialement les patients, notamment les migrants, ont eu un effet positif. Nos résultats vont aider les cliniciens à mieux identifier les patients à risque d’interrompre leur prise en charge et leur permettre d’adapter leur suivi pour améliorer la rétention. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.330 VIH-06

S137

des CD4 plus bas ainsi qu’un âge plus avancé. Un moins bon DFGe initial était associé un risque plus élevé de survenue de maladie rénale de stade ≥ 2 et d’insuffisance rénale au terme du suivi ainsi que d’évènement de grade 2 à M24, mais apparaissait protecteur pour la survenue d’évènement rénal de grade 1 et la perte de plus de 10 %/an et(ou) 25 % du DFGe initial. L’analyse des souspopulations franc¸aises africaines et non africaines ne montrait pas de différence d’évolution de la fonction rénale. Les évènements rénaux sous TDF semblent plus fréquents au Burkina Faso qu’en France cependant les populations ne sont pas comparables, les patients burkinabés présentant une immunodépression et une dénutrition plus profondes ainsi qu’un accès moindre aux examens biologiques. L’estimation du DFG à partir de la créatininémie semble peu adaptée chez cette population dénutrie, pouvant expliquer en partie un plus grand nombre de « détériorations » du DFGe au Burkina après le début du traitement par TDF, par augmentation de la masse musculaire suivant l’initiation des ARV. Conclusion L’incidence de l’insuffisance rénale et la perte de plus de 10 %/an et(ou) plus de 25 % du DFGe initial sous ARV comprenant du TDF semblent plus importantes chez les patients suivis au Burkina Faso que chez les patients suivis en France, en lien avec des différences socio-démographiques et de prise en charge. Il n’a pas été mis en évidence de différence dans la cohorte franc¸aise entre les pvVIH d’origine africaine et non africaine. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.331 VIH-07

Co-infection tuberculose/VIH : à propos de 717 cas suivis dans un service de maladies infectieuses en Afrique subsaharienne

Atteintes rénales chez les personnes vivant avec le VIH traitées en Afrique par une combinaison antirétrovirale comprenant du tenofovir disoproxil fumarate

A. Sylla 1 , B. Marchou 2 , N. Kassi 1 , N. Ello 1 , T. Aba 1 , G. Kouakou 1 , C. Mossou 1 , E. Ehui 1 , S. Eholié 1 , E. Biassagnéné 1 1 CHU Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire 2 CHU Toulouse Purpan, France

P. Letertre-Gibert 1 , I. Diallo 2 , B. Pereira 1 , D. Coban 1 , A. Heng 1 , O. Lesens 1 , H. Laurichesse 1 , Y. Drabo 2 , C. Jacomet 1 1 CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France 2 CHU de Ouagadougou, Ouagadougou, Burkina Faso

Introduction La tuberculose (TB) et le VIH sont des problèmes de santé publique. Notre objectif est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des patients co-infectés TB/VIH. Matériels et méthodes Étude observationnelle, monocentrique, rétrospective d’une cohorte de patients adultes co-infectés TB/VIH sur une période de 39 mois. Résultats Entre le 01/01/2010 et le 31/03/2013, 5550 patients ont été hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU, parmi lesquels 717 (13 %) étaient co-infectés TB/VIH, soit une prévalence de la TB de 18 % dans la population infectée par le VIH. À l’inclusion, l’âge moyen des patients était de 39 ans (± 9,6), le sex-ratio H/F était de 0,8. Deux cent vingt-sept (31,7 %) se sont révélés infectés par le VIH lors du diagnostic de la TB, 490 (68,3 %) étaient déjà connus VIH parmi lesquels 423 étaient sous traitement antirétroviral (ARV), dont 215 en échec de leur 1re ligne, et 187 sous chimioprophylaxie par cotrimoxazole. Le taux médian de LTCD4 (n = 365, 50,9 %) était de 94/mm3 . Sur les 717 patients, 704 (98,2 %) étaient des nouveaux cas de TB ; 355 (50 %) avaient une TB extrapulmonaire, 213 (30 %) une TB pulmonaire, dont 150 BAAR+ et 149 (20 %) une TB disséminée. Les TB extrapulmonaires étaient ganglionnaires (n = 212), neuroméningées (n = 74), pleurales (n = 42), péritonéales (n = 36), péricardiques (n = 9), osseuses (n = 6), mammaire (n = 1), rénale (n = 1). Le poids moyen était de 50 kg (± 11). Les signes cliniques les plus fréquents étaient : fièvre (98 %), amaigrissement (71 %), toux chronique (59 %), adénopathies périphériques (58 %), hémoptysie (23,6 %) et dyspnée (4,6 %). Les traitements de la TB et de l’infection VIH suivaient les recommandations de l’OMS. Chez les patients naïfs, le traitement ARV (TDF + 3TC/FTC + EFV) a été initié suivant le début du traitement antituberculeux après un délai moyen de 16 jours (± 2,3) et une médiane de 18 jours. Le traitement ARV n’a pu être précisé pour 91 % des patients prétraités. À M6, le taux de succès thérapeutique regroupant les patients guéris (culture M5 négative) et les patients ayant dûment complété le traitement anti-TB était de 45,3 %, le taux de perdus de vue de 23,6 % et la mortalité de 31,1 %.

Introduction Le tenofovir disoproxil fumarate (TDF) médicament antirétroviral est connu comme inducteur de néphrotoxicité comprenant tubulupathie proximale, insuffisance rénale aiguë et détérioration du débit de filtration glomérulaire (DFG). Très peu d’études se sont attachées à comparer l’évolution du DFG sous TDF entre les populations africaines et occidentales. Matériels et méthodes Le but de l’étude est de faire l’état des lieux des atteintes rénales chez les personnes vivant avec le VIH (pvVIH) burkinabées sous ARV comprenant du TDF et de les comparer à celles d’une cohorte de pvVIH franc¸aises. Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique chez une cohorte de pvVIH adultes ayant débuté un traitement par TDF au Burkina Faso, entre 2008 et 2013, ainsi qu’une cohorte en France, entre 2009 et 2014. La créatininémie était recueillie à l’initiation puis régulièrement durant le traitement par TDF jusqu’à la dernière date où l’information était disponible. Le DFG était estimé (DFGe) par la formule du MDRD 4. Les évènements rénaux étaient définis ainsi : grade 1 (augmentation de la créatininémie de plus de 44 ␮mol/L), grade 2 (augmentation de la créatininémie au dessus de 177 ␮mol/L), diminution du DFGe initial de plus de 10 %/an et(ou) de plus de 25 % à la fin du suivi, présence à la fin du suivi d’une maladie rénale de stade ≥ 2 (DFGe final < 90 mL/min/1,73 m2 ) ou d’une insuffisance rénale (DFGe final < 60 mL/min/1,73 m2 ). Nous avons ensuite comparé la survenue de ces évènements rénaux dans les 2 cohortes. Résultats Au total 454 patients ont été inclus au Burkina Faso et 149 en France. La prévalence des évènements de grade 1 et 2 à M24 au Burkina Faso était de respectivement 10,3 % et 1,8 %, contre 0,7 % et 0 % en France (p < 0,001). L’incidence de l’insuffisance rénale était de 16,4 contre 5,3 pour 1000 patientannées d’exposition en France (p = 0,11). Trente-cinq pour cent des patients burkinabés avaient perdu plus de 10 %/an et(ou) plus de 25 % de leur DFGe initial à la fin du suivi contre 15 % des patients franc¸ais (p < 0,001). Les principaux facteurs de risque identifiés étaient, à l’initiation du TDF : un IMC et